La maison au bout de la rue

Genre
Pays
USA (2012)
Date de sortie
mercredi 13 mars 2013
Durée
97 Min
Réalisateur
Producteurs
Peter Block, Hal Lieberman et Aaron Ryder
Scénaristes
David Loucka et Jonathan Mostow
Compositeur
Théo Green
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
97 min
Nb Dvd
1

Elissa et sa mère s'installent dans une nouvelle ville et apprennent vite que la maison voisine de la leur a été le théâtre d'un massacre. En effet, une jeune fille y a assassiné ses parents. Quand Elissa devient amie avec le fils qui a survécu au drame, elle comprend que l'histoire est loin d'être terminée.

Mark Tonderai s’est illustré dans la réalisation de films dit : « Thriller d’angoisse », et le monsieur est un connaisseur, car il a su en accepter, en digérer et retranscrire à sa propre sauce tous les codes et les critères du genre. A commencer par tout ce qui fait le succès du genre depuis ces 20 dernières années : Les jeunes filles aux regards vides cachés par de longues chevelures, qui masquent subrepticement des yeux presque révulsés, dans lesquels apparaît le mal. Des lumières en contre-jour qui nous disent : « Attention vous allez décoller de votre fauteuil ! », la musique anxiogène et ses percussions envahissantes. Tout y est pour vous mettre en condition, et le réalisateur manie l’ensemble avec beaucoup de talent.

 

Mais pas forcément de finesse, car si « La maison au bout de la rue » est un film angoissant efficace, il lui manque toutefois la subtilité qui ferait de lui une véritable réussite. Car, au final le grand défaut de ce film, c’est qu’il donne en permanence l’impression d’avoir déjà été vu. Que ce soit la jeune fille et les protagonistes, dont on entendrait presque les descriptions ironiques d’un sketch de Jean-Marie Bigard sur l’absurdité de certains films d’horreur, mais aussi l’environnement, à commencer par la maison, dont on sait dès le départ qu’elle cache un terrible secret, dont le réalisateur, ne va brouiller les pistes qu’un tout petit peu, pour que l’ensemble reste tout de même abordable. Seulement, voilà, le film est très abordable, et les surprises ont du mal à nous surprendre justement, même lorsque le méchant meurt une première fois et se saisit du bras de l’héroïne. L’ensemble est tellement téléphoné, que rien ne nous surprend, sinon, le petit sourire qui se dessine doucement sur notre visage.

 

Côté distribution, Jennifer Lawrence (Hunger Games) profite de son succès pour s’offrir le luxe de jouer sans réelle conviction dans ce film de seconde zone et son partenaire Max Thieriot (Jumper) se fait plaisir en interprétant un gentil mystérieux qui cache de lourds secrets. Pour le reste rien de bien éblouissant, si ce n’est le plaisir de voir Elisabeth Shue (Karaté Kid) dans un rôle, minimaliste certes, mais convaincante.

 

En conclusion, « La maison au bout de la rue » est un thriller d’angoisse efficace, mais qui passe de peu à côté de son but, par un manque évident d’originalité et par une technique trop académique pour être réellement réjouissante.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1

Le film joue forcément sur les effets de lumière, et de ce côté-là, le support est d’une grande efficacité pour mettre en valeur le travail du directeur de la photo qui donna au film tout ce qu’il fallait de nuance pour que le spectateur soit plongé dans l’angoissante intrigue du scénario.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1

Pour un film tel que celui-ci, l’ensemble bénéficie d’une piste 5.1 plutôt bien enveloppante. La spatialisation est minutieuse, la musique d’accompagnement ne se fait pas trop envahissante, mais sait se faire efficace pour tenter de faire sauter les spectateurs sur leurs sièges. L’ensemble est de bonne composition.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
20 min
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné

La section bonus ne brille pas non plus par son originalité, notamment avec un making of de 15 Min. qui nous apprend que le réalisateur et ses producteurs voulaient faire une sorte de film d’Hitchcock pour les jeunes (Nous n'avons pas dû voir les mêmes film du maître). On comprend aisément qu’ils sont loin du résultat escompté.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage