Bioshock Infinite

Genre
Pays
USA (2013)
Date de sortie
dimanche 21 avril 2013
Durée
999 Min
Compositeur
Garry Schyman
Plateforme
Xbox360
Site Internet
Informations
Complémentaires
Disponible sur Xbox 360 (version testée), PlayStation 3, et PC.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Le Jeu
Critique de Pierre Dubarry
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
1

Après avoir parcouru les fonds marins de Rapture dans les deux premiers épisodes, l'une des licences les plus fortes apparues ces dernières années sur consoles et PC fait son grand retour dans un épisode qui risque de faire date : Bioshock Infinite.

Et pour ce nouvel épisode, les équipes d'Irrational Games ont changé les règles. Nous sommes en 1912, et le joueur incarne le détective Booker DeWitt, dont la mission est de ramener une fillette à New-York, dans le but d'effacer une dette. C'est d'ailleurs cette fameuse fille qui se pose comme le fil conducteur du récit. On change également de paysage, les fonds marins de Rapture laissent place à Columbia la splendide, une cité colossale construite en plein ciel. Rapture avait déjà une présence forte, mais Columbia est, encore bien plus que cela, un personnage du récit à part entière. Cette cité dans les cieux ne cesse de se prêter à la contemplation, et il n'est pas rare de s'arrêter en plein jeu, simplement pour admirer le paysage. Plus que les graphismes eux-mêmes, c'est le travail opéré sur le level-design qui impose un respect de chaque instant.

Mais derrière cette beauté, Columbia au même titre que Rapture renferme bien des secrets, et cette superbe cité qui pullule de vie et de joie à chaque coin de rue, ne tarde pas à montrer un visage bien plus sombre que la perfection qu'il en émane. Tout est trop propre pour ainsi dire. Mais l'on constate très rapidement qu'à Columbia, la religion, la propagande, et pire encore le racisme et la haine envers la Sodome Inférieure (le monde d'en bas) sont omniprésents. Derrière tout cela se cache un seul homme, que les habitants considèrent comme le Prophète, Comstock de son vrai nom. Mais ce lieu chargé d'histoire et de nombreux mystères, n'est pas sans rapport avec le personnage que l'on incarne, reste à découvrir lequel. Et à ce petit jeu-là, les scénaristes ne cessent de brouiller les cartes au fur et à mesure de notre progression, les certitudes tombent les unes après les autres, et la clé de ce sac de nœuds n'est autre qu'une jeune fille : Elizabeth. C'est elle qu'il faudra sauver.

Mais plus qu'un personnage prenant simplement part au récit, elle est aussi un élément très important du gameplay. Un élément auquel on s'attache très rapidement, dont la moindre absence nous inquiète, et que l'on veut protéger à tout prix. Mais il arrive que les rôles s'inversent plus régulièrement qu'on ne le pense, et que ça soit elle qui nous vienne finalement en aide, de façon matérielle, ou en créant des failles entre les mondes alternatifs... Mais n'en disons pas plus. Elizabeth est tout sauf un PNJ comme les autres, quelque chose d'assez inexplicable se passe devant nous sans qu'on ne sache vraiment l'expliquer, un peu comme l'avait fait Ico en son temps...

Dans les grandes lignes, ceux qui ont déjà joués aux précédents Bioshock trouveront vite leur repaire. La maniabilité est identique, tout comme une partie de l'arsenal (fusil à pompes, pistolet, mitraillette, lance-roquettes, etc.), les journaux audio cachés dans les niveaux permettent d'e apprendre plus sur les personnages et secrets de Columbia, avec toutefois quelques nuances et autres petits changements. Dans un premier temps, l'époque où l'on pouvait porter plusieurs armes à la fois est révolue, il faudra désormais s'en contenter de seulement deux. Au rayon des armes, la grosse nouveauté réside dans l'ajout d'un grappin qui s'impose comme un élément important du gameplay, il sert aussi bien dans les combats aux corps à corps, que pour se déplacer sur les rails et autres points d'accroches vertigineux, ce qui a le mérite d'apporter une petite dose de stratégie intéressante lors de certains affrontements afin de se sortir des situations délicates, et prendre le temps de recharger son bouclier ou atteindre plus facilement un ennemi caché.

Les plasmides des précédents Bioshock font également leur retour, à Columbia ils s'appellent désormais toniques. Il s'agit toujours de sortes de superpouvoirs que l'on récolte tout au long du jeu, et qui nous permettent de jeter des sorts de feu, lévitation, décharges électriques, nuée de corbeaux, transformer vos ennemis en alliés, etc. Tous ces pouvoirs se rechargent à l'aide de fioles de Cristal, et peuvent être, au même titre que les armes, améliorés au fur et à mesure du temps par l'intermédiaire de bornes disséminées dans les niveaux.

Enfin, un bouclier rechargeable fait également son apparition, et force est de reconnaître qu'il n'est pas de trop lors de certains affrontements, notamment contre les Handyman, de grosses brutes venant remplacer les Big Daddy de Rapture, mais en moins charismatiques. Le reste des ennemis sont plus classiques, plus que ne l'étaient ses prédécesseurs, il manque ce petit brin de folie que l'on affectionnait tant au sein de Rapture. On pourra également regretter que l'IA soit globalement très moyenne et manque de mordant, la plupart des ennemis ayant une fâcheuse tendance à reste un peu trop statiques, la stratégie n'étant clairement pas leur point fort.

Conclusion :


La sortie d'un nouveau Bioshock entraîne toujours une certaine impatience, mais avouons que l'on ne pouvait s'attendre à un tel résultat. Bioshock Infinite est un jeu maîtrisé de bout en bout, dans lequel la seule chose que l'on en vient à regretter est que l'histoire ait une fin, malgré la belle durée de vie du soft. Entre le plaisir procuré par les phases de jeu elles-mêmes, la narration menée d'une main de maître jusqu'à un dénouement final totalement imprévisible, et la façon dont les développeurs ont cherché à impliquer émotionnellement le joueur avec le personnage d'Elizabeth, Bioshock Infinite est au-delà d'un simple jeu, une expérience marquante et passionnante.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
HD 720p
Format Cinéma
1.33:1
Graphiquement le jeu est vraiment très réussi, mais rien d'absolument transcendant non plus. On aura vite fait de remarquer quelques textures parfois douteuses si l'on veut titiller. Non plus important que ça, c'est le level-design et son sens du détail qui à bien des égards est impressionnant, réussissant le tour de force d'insuffler une âme à cette cité dans le ciel dont on ne cesse d'admirer la beauté de ses paysages, aussi improbables soient-ils à certains moments. Dépaysement et rafraîchissement au rendez-vous !

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
La bande-son est comme toujours très soignée, et les compositions musicales superbes, Garry Schyman qui s'était illustré sur les deux premiers volets étant une fois de plus de l'aventure. Mais c'est surtout la qualité des voix françaises qui est à signaler, avec un doublage toujours très juste et qui ne manque pas d'engagement, de folie, ou de plus de subtilité lors cela le requière.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
999 min
Boitier
Amaray
Pas de mode multijoueur, mais ce n'est clairement pas un souci pour autant, au regard du taux de rejouabilité du jeu. Une fois le jeu terminé pour la première fois, il est possible de débloquer le mode de difficulté 1999 qui donne du fil à retordre, les amateurs de challenges apprécieront et les autres aussi ! On ne boude pas son plaisir de retourner à Columbia, pour essayer de trouver l'intégralité des journaux audio et obtenir toutes les améliorations d'armes et de pouvoirs pour débloquer de nouveaux succès. Espérons que des DLC puissent venir prolonger intelligemment l'expérience.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage