Mafia 3

Genre
Pays
USA (2016)
Date de sortie
vendredi 7 octobre 2016
Durée
999 Min
Plateforme
Xbox One
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Oui
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Jeu
Critique de Pierre Dubarry
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
1
Six ans après Mafia II, à la demande générale 2K Games remet le couvert avec Mafia III. L'occasion de donner une nouvelle direction à la licence culte, à la fois pour le meilleur et pour le pire, entre demi-réussite pour certains et échec pour les autres.

Après une superbe reconstitution des années 30 et 50 dans les deux premiers opus, l'équipe de Hangar 13 a la lourde tâche de succéder à l'admirable travail réalisé par 2K Czech. Licence devenue culte au fil des ans, surtout lorsque l'on se remémore la claque asséné par le premier opus sur PC et ses nombreuses scènes cultes, qui sera suivi quelques années plus tard par un second épisode moins surprenant, mais toujours aussi prenant, Mafia III marque une rupture avec ses aînés.

Paint it black ! :

Alors que les premiers volets utilisaient le même principe, voir son personnage évoluer dans l'organigramme de la mafia américano-italienne, d'abord avec le père (Tommy Angelo) puis le fils (Vito Angelo, qui fait d'ailleurs quelques apparitions ...) le troisième volet de la licence s'attarde cette fois sur la fin des années 60, dans une réplique de La Nouvelle-Orléans rebaptisée New Bordeaux. Mafia 3 introduit à cette occasion le personnage de Lincoln Clay, jeune afro-américain fraîchement revenu du Vietnam. Sans trop en dévoiler sur le scénario, qui reste incontestablement un modèle du genre, vous aurez affaire à une palette de « gueules » toutes aussi charismatiques les unes que les autres, de Cassandra en passant Burke, Vito ou Donovan.

Le récit développé par le jeu se montre beaucoup plus sombre, violent et adulte que l'autre licence phare de 2K Games, le bien nommé GTA. Le jeu aborde des sujets qu'il est rare de voir traités dans le milieu du jeu vidéo, à l'instar du racisme et de l'oppression de la communauté afro-américaine en pleine ségrégation raciale. Outre de solides bases scénaristiques, ou il sera principalement question de trahison et de vengeance, la grande réussite de Hangar 13 est d'avoir su recréer un background d'une rare cohérence. Un constat renforcé par un level-design et une bande-son exemplaires, qui permettent de s'immerger visuellement et musicalement (quelle bande-son !!) dans cet univers.

Des quartiers défavorisés ou Lincoln peut se balader ou bon lui semble sans être inquiété pour de petits larcins, jusqu'aux quartiers de la bourgeoisie blanche ou les insultes racistes sont monnaie courante dans la rue, tandis que les gérants de magasins n'hésiteront pas à appeler la police (plus présente et réactive dans les quartiers dits blancs) pour avoir simplement mis un pied dans leur échoppe, le jeu recréée à merveille une Amérique encore en proie à ses démons. On est loin du caractère plus délirant et édulcoré des GTA.

Un gameplay perfectible :

Là où le bât blesse, c'est qu'en matière de gameplay, la copie rendue n'est pas vierge de tout reproche. Mafia II ne l'était pas non plus, mais il avait su conserver malgré une durée de vie trop limitée, une large variété. Une qualité qui manque malheureusement à ce troisième opus. Si la campagne principale et les quêtes secondaires offrent une durée de vie très généreuse, environ 50 à 70 heures pour ceux qui souhaitent partir à la chasse aux collectibles (magazines Playboy et Hot Road, affiches Vargas, vinyles, etc.), tandis que les phases d'action s'avèrent globalement très réussies, la répétitivité des missions est le principal souci de Mafia 3. À l'exception de quelques missions bien senties, dans la plupart des cas la progression reste la même : reprendre la main sur un territoire jusqu'à affronter le chef de meute.

Une trop grande linéarité, qui fait d'ailleurs fortement penser au Mad Max des studios Avalanche. L'IA des ennemis n'aide pas non plus, ces derniers étant aussi malins et réactifs qu'une rangée de plots - leur grande ténacité est tout de même à saluer-, sans compter le manque de souplesse des véhicules lors des phases de conduites. Néanmoins, l'ambiance, le charisme des différents protagonistes et le scénario étant tellement prenants, on y retourne tout en étant conscient des limites. Alors oui, j'ose le dire...Mafia III possède un réel charme.

Conclusion :

Alors oui Mafia 3 n'est pas le titre attendu par beaucoup. Après un GTA 5 qui aura marqué les esprits, même si les deux licences sont diamétralement opposées, l'accueil reçu par ce troisième volet semble un brin excessif. Beaucoup semblent avoir oublié l'accueil mitigé reçu par Mafia II, ce qui n'aura pas empêché le jeu de connaître un vrai succès public. La progression était moins linéaire et répétitive, c'est incontestable, mais comme son aîné, malgré certains défauts rédhibitoires , le charme parvient à opérer. Si vous pensez retrouver un nouveau GTA (ce que Mafia n'a jamais été), nous ne pouvons que vous recommander de passer votre chemin, pour les autres en revanche, sans être le hit en puissance espéré, Mafia 3 reste une belle expérience.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.33:1
Le jeu alterne entre l'excellence et le mois bon. Graphiquement, le moteur de GTA 5 tient parfaitement la route. La modélisation des personnage est soignée, les expressions faciales criantes de vérité, et le level-design du jeu exemplaire. Seul bémol, le jeu comporte un nombre impressionnant de bugs que l'on espère voir rapidement corrigé.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
Outre un sound-design particulièrement réussi, avec notamment une présence surround et une dynamique parfois très impressionnantes (mention spéciale au canal de grave démentiel sur la scène d'introduction), la bande-son de Mafia 3 est tout bonnement dantesque. L'une des meilleures entendues depuis GTA Vice City, qui situait également son action dans l'une des périodes musicales les plus prolifiques de l'histoire contemporaine. On y retrouve pêle-mêle The Supremes, les Beach Boys, Avengers, Johnny Cash, Jimmy Hendrix, John Lee Hooker, James Brown ou encore les Rolling Stones. Un vrai régal !

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Entre la campagne principale qui vous tiendra en haleine environ une trentaine d'heures, auxquelles il faudra rajouter quelques heures en supplément pour boucler les quêtes secondaires, les amateurs de collectibles pourront toujours chercher à atteindre les 100% en collectionnant les magazines Playboy et les affiches Vargas, des vinyles, des fusibles T-49 pour mettre les centrales téléphoniques sur écoutes, tout en débarrassant New Bordeaux des prospectus faisait l'apologie du communisme à la demande de Donovan.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
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