Le Jeu
Critique de Pierre Dubarry
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
800 min
Nb Dvd
1
Trois ans après avoir un donné un second souffle à la licence avec The New Order puis le stand-alone Old Blood, les équipes de Machine Games repartent sur les mêmes bases et nous offrent juste avant les fêtes de fin d’année Wolfenstein 2 : The New Colossus. Un retour fracassant.
Alors que The New Order plaçait son action en 1960, dans un futur dystopique ou les nazis avaient remportés la Seconde Guerre Mondiale, Wolfenstein 2 s’inscrit dans la continuité et prend place en 1961, dans une Amérique envahie par les nazis, et désormais alliée au tristement célèbre Ku Kux Klan.
L’occasion pour BJ Blazkowicz de reprendre à nouveau du service, avec l’objectif de réunir les leaders de la résistance. Malgré un humour noir et des dialogues usant et abusant très volontairement du second (voire troisième) degré dans un style très « Inglorious Basterds », le scénario sait à l’opposé se montrer parfois beaucoup plus nuancé et étonnamment profond. Un contraste qui contribue à donner au titre une vraie personnalité, et de ce côté-là, il faut bien reconnaître que Machine Games sait comment scotcher le joueur à son pad.
C'est dans les vieux pots...
Le jeu en lui-même n’évolue finalement qu’assez peu au regard de ce que proposait The New Order et Old Blood. Un problème ? Définitivement pas, bien au contraire. Wolfenstein 2 assume de nouveau le choix du FPS old-school bourrin, préférant proposer un challenge corsé au joueur, plutôt que de lui faciliter la tâche et le prendre continuellement par la main. Les modes de difficultés élevés devraient d'ailleurs largement faire les affaires des amateurs de challenge, et accessoirement, prolonger une durée de vie assez généreuse pour un FPS (environ 12-14 heures).
Même si dans la plupart des cas l'attaque frontale est la solution à privilégier, le jeu tente de nouveau de proposer une approche plus subtile, avec la possibilité de la jouer en mode « infiltration ». Néanmoins, bien qu’occasionnellement amusante, l’expérience n’est pas concluante. Il faut en revanche souligner l’amélioration de l’IA des ennemis, qui n’hésitera plus à contourner votre position, ou recourir à des solutions expéditives, comme l’envoi de grenades, pour vous obliger à sortir d’une planque.
L’éventail d’ennemis ne se renouvelle finalement qu’assez peu. Outre les soldats de base, le jeu regorge d’ennemis plus coriaces les uns que les autres, tels que les super soldats, les méchas et quelques petits nouveaux. L’arsenal reste là aussi dans la continuité, on retrouve avec plaisir les incontournables revolvers et fusils mitrailleurs, le fusil à pompe, le lance-grenades ou le fusil à lunette, ainsi que la possibilité d’utiliser deux armes en simultané pour doubler la puissance de feu.
Du côté des armes plus exotiques, on mentionnera le retour du LasergKraftWerk qui permet de découper des surfaces métalliques et faire retourner les ennemis à l’état de poussières, ainsi que le Dieselkraftwerk pour tirer des cartouches collantes de carburant enflammé. Dans l’ensemble des cas, l’arsenal de BJ peut être amélioré en récoltant les kits d’améliorations disséminés aux quatre coins des niveaux.
Conclusion
Bien que l’on puisse regretter l’absence de véritables nouveautés, Wolfenstein 2 : The New Colossus n’en reste pas moins l’un des rares titres FPS (avec Prey) à privilégier l’expérience solo. Un gameplay terriblement efficace qui fait la part belle aux gunfights endiablés, une narration extrêmement soignée et une ambiance alternant entre gravité et humour déjanté. Un cocktail détonnant, Wolfenstein 2 est définitivement le bon gros FPS de cette fin d’année.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.33:1
Wolfenstein fait peau neuve et exploite la v6 du moteur ID Tech, déjà exploité par Doom en 2016. Et dans l'ensemble, il faut bien reconnaître que sans être un top démo, le jeu se défend admirablement bien, un soin particulier à d'ailleurs été apporté à la construction des niveaux, tout en offrant une plus grande diversité des décors. Quelques textures sont un peu en deçà, mais la modélisation des personnages est soignée, et certains effets (flammes, explosions, lumière) rendent particulièrement bien. La version One X est clairement deux crans au-dessus avec le passage en définition UHD, il s'agit d'ailleurs certainement de l'un des titres les mieux optimisés sur la nouvelle itération de la console Microsoft.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
The New Colossus bénéficie d'une bande-son efficace, de nouveau signée Mick Gordon qui avait déjà travaillé sur le précédent opus. La qualité des doublages est une fois encore à souligner, BJ est d'ailleurs désormais doublé par Patrick Poivey connu pour être la voix française de Bruce Willis, mais qui malgré l'extrême qualité de son travail, peine à nous faire oublier le formidable timbre de voix de Patrick Bethune (voix de Russel Crowe et Kiefer Sutherland) qui nous a quitté récemment. Pas de surprise en matière de sound-design : Wolfenstein est fait dans le gros son qui tâche, testostérone pour tous au menu.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
999 min
Boitier
Amaray
Une fois l'aventure principale terminée, le jeu propose d'accéder à des simulations de combats dans l'esprit de ce que proposaient déjà The New Order. Le jeu bénéficiera également dans les mois prochains de trois DLC pour prolonger l'aventure.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
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Multi-angle
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