Spring Breakers

Genre
Pays
USA (2013)
Date de sortie
mercredi 10 juillet 2013
Durée
92 Min
Réalisateur
Producteurs
David Zandler, Chris Hanley, Charles Marie Anthonioz et Jordan Gertner
Scénaristes
Harmony Korine
Compositeur
Cliff Martinez
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
92 min
Nb Dvd
1

Pour financer leur Spring Break, quatre filles aussi fauchées que sexy décident de braquer un fast-food. Et ce n’est que le début… Lors d’une fête dans une chambre de motel, la soirée dérape et les filles sont embarquées par la police. En bikini et avec une gueule de bois d’enfer, elles se retrouvent devant le juge, mais contre toute attente leur caution est payée par Alien, un malfrat local qui les prend sous son aile…

Il y a des films dont on aimerait bien dire beaucoup de bien, tant l’idée présentée est alléchante, mais qui au final semblent remplis de plus de vide que de consistance. A l’inverse il y a des films dont on aimerait dire beaucoup de mal, tant on se demande ce qui a pu valoir une telle débauche de moyens pour arriver à un résultat aussi minable. Et puis il y a les films dont on ne parvient pas réellement à se décider s’il faut en dire du mal ou du bien, tant le résultat est un peu confus, avec de bonnes idées, d’autres moins bonnes, une trame parfois obscure et un scénario trop contemplatif ou pas assez.

Et bien c’est le cas de « Spring Breakers » d’Harmony Korine (The Fourth Dimension), qui a donc décidé de nous parler de « Quatre filles en maillot de bain, avec des cagoules et des armes ! ». Un scénario qu’il a situé en Floride en plein « Sping Break » (La pause que les étudiants américains s’offrent pendant une semaine ou deux afin de faire la fête et de se vider la tête…). Alors des films sur cette période estudiantine pleine de garçons en rut, de filles émoustillées, de musique, d’alcool et de vomis, il y en a, sans pour autant réellement nous émouvoir, bien au contraire, mais surtout, le problème c’est que du coup scénaristiquement parlant les auteurs ont tendance à faire dans la facilité. Et c’est bien le problème d’Harmony Korine ! Son scénario tente une incursion dans le suspens sensuel, mais sa mise en scène s’englue très vite dans le voyeurisme malsain, avec des jeunes filles qui se trémoussent et s’émoustillent dans une piscine en apparente inconscience de ce qui se passe autour d’elles. On y voit les fesses des filles sur un lit, de tous les profils possible, dans la piscine aussi, dans l’herbe et ainsi de suite.

Côté scénario, le film oscille entre l’univers de Larry Clark (Kids), dont le réalisateur fut l’un des auteurs et Gregg Arakki (kabboom) avec des plans aux couleurs et aux ralentis un peu psychédélique. Mais voilà, le film ne parvient jamais à décoller ! On se laisse porter par une succession de plans où les dialogues se font en semi voix off, le tout agrémenté de bruit d’armes. Un peu comme Oliver Stones l’avait fait dans « Les Doors », Harmony Korine tente d’imprégner le spectateur de cette ambiance particulière du « Spring Break », mais n’ayant pas de fondation solide, son entreprise coule à pic par un désintérêt  des plus marquants.

Côté distribution, pourtant, le résultat est emballant. A commencer par Séléna Gomez (Les sorciers de Waverly Place) qui se révèle particulièrement juste et touchante, ou encore le duo Vanessa Hudgens (High School Musical) et Ashley Benson (Prettu Little Liars) qui joue clairement la carte de la sensualité, même si certaines scènes à l’image de celle de la piscine, sont parfois ratées, elles font preuve d’une maturité de jeu remarquable et présage d’un bel avenir dans des films de meilleures qualité. Mais une fois de plus, on ne peut que saluer le travail impeccable de James Franco qui semble bien décidé à prouver à qui veut bien les voir ses talents de comédiens Caméléon, capable de jouer tout et de le faire parfaitement bien.

En conclusion, avec une distribution si inspirée on pouvait espérer le meilleur, mais par la faute d’un scénario fort peu solide, d’une mise en scène un peu confuse et malsaine, on se retrouve avec un film qui laisse totalement de marbre.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1

Le réalisateur a privilégié une ambiance pop culture avec des couleurs très prononcées, des images tirant sur les bleus et les rouges. L’image souligne parfaitement le travail soigné des décors bling bling tout en insufflant une sorte de moiteur un peu poisseuse avec des couleurs plutôt bien tenues et des contrastes qui savent marquer le volume de l’ensemble. Le grain est suffisamment faible pour ne pas se faire trop pesant.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1

La piste Dolby Digital 5.1 se démarque par un travail évident sur le  dynamisme. La répartition est très homogène et brille par sa qualité, notamment dans la qualité des ambiances sonores. Pour le reste la spatialisation reste assez correcte et les dialogues sont assez bien équilibrés.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
4 min
Boitier
Amaray

Côté bonus c’est la douche froide avec un making of de 4’ qui se résume en deux bandes annonces ridicules.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage