X-files providence

Un motocycliste tente de passer la frontière canado-américaine et se tue dans un accident alors qu'il était mis en fuite par la police, laissant derrière lui des prélèvements représentant des dessins étranges. Au QG du FBI, le bureau du Directeur Adjoint Kersh demande à l'agent Scully d'identifier ces prélèvements retrouvés sur les lieux de l'accident. Elle feint ne pas être au courant de quoi que ce soit mais elle pense secrètement qu'ils sont identiques à ceux retrouvés sur un vaisseau spatial échoué près de la côte africaine deux ans auparavant. En menant l'enquête aux côtés de l'agent Doggett et de Reyes, Scully comprend qu'un autre vaisseau spatial est arrivé sur Terre et que son bébé William a un lien avec celui-ci. Elle sauve son fils d'une tentative d'assassinat mais l'enfant est peu après kidnappé.

 

Critique :

Il faut tout de suite préciser que X-Files Providence s'adresse notamment aux connaisseurs de la série qui comprendront beaucoup plus de points que ceux qui ne la suivent pas. En effet, ce long métrage prend part au sein de la 9ème et dernière saison et traite la "conspiration" qui existe depuis le début de la série plus en détail. Comme à l'accoutumée, le scénario est riche en rebondissements et tient le spectateur en haleine jusqu'à la fin. On sent que l'on n'est pas loin de la "vérité" tant évoquée dans la série à travers ce long métrage: de nombreux événements-clés se succèdent et nous en apprennent un peu plus sur la "conspiration". Les musiques qui contribuent tant à l'ambiance générale de la série sont toujours aussi belles mais moins présentes ici. Au niveau de la mise en scène, des plans de caméra, etc, on a une nouvelle fois à faire à du bon boulot, comme à l'habitude de la série. Vous l'aurez compris, X-Files Providence est indispensable pour les fans et pas vraiment intéressant pour les non-connaisseurs.

 

Rien d'exceptionnel à ce niveau-là. Je m'explique: il n'y a pas de défauts majeurs, pas de sales pixellisations dans les arrières plans mais la qualité de l'image aurait pu être meilleure. Je la trouve un peu terne. Le format image présent est le 16/9e, compatible 4/3 bien sûr, ce qui est appréciable. En définitive, le tout bien sans plus.

Alors la, pas de quoi casser des baraques: bien qu'il soit en 5.1, l'enregistrement du son n'est pas terrible (il faut monter le volume haut pour bénéficier d'une bonne ambiance sonore) et les canaux arrières ne sont pratiquement pas utilisés et peu audibles quand ils le sont. On ne risque pas de s'assoudir de ce côté là. Mais encore une fois il reste acceptable et on aurait pu avoir pire (stéréo).

Je passe un coup de gueule sur ce point là. Les suppléments sont intéressants mais il y en a pour un quart d'heure à tout casser: le mini making-of porte bien son nom de "mini", il est vraiment infime et le documentaire sur le personnage de Brad Folmer aurait pu porter le nom de "mini-documentaire" dans ce cas-là. Bref, déception. Celle-ci se transforme même en colère à vue du boîtier DVD (basique), de la sérigraphie (minable) et des menus: ceux-ci sont constitués d'images fixes (pas de musiques, rien!) pas agréables à regarder, non, elles sont aussi minables quand j'y repense. On se demande pourquoi on doit encore subir à l'heure actuelle de telles déceptions à ce niveau là.