NCIS Saison 10

Tueurs en séries, terroristes en fuite, crash d’hélicoptère et meurtres sont quelques cas explosifs auxquels le NCIS doit faire face.

Rarement une série n’aura autant suscité de passion au fil de ses diffusions, et malgré ses dix années totalement assumées, la série continue de ravir les amateurs. La recette n’a pourtant rien d’exceptionnelle : Une équipe qui enquête sur des meurtres, ou des affaires de terrorisme puisque le NCIS (Naval Criminal Investigative Service = Services d’enquêtes Criminelles de la Marine) est principalement chargé des investigations militaires, on y voit leurs vies privées se confondre parfois au milieu des affaires qu’ils ont à traiter, notamment lorsque l’un des criminels s’en prend directement aux personnes ou aux familles, comme cela fut le cas dans la précédente saison et sera également dans celle-ci pour amener en douceur le départ de l’un des membres de l’équipe dans la prochaine.

Alors ne nous voilons pas la face, au bout de dix saisons, la teneur des enquêtes est forcément répétitives, l’originalité de la série réside surtout dans la capacité des auteurs à entraîner le spectateur dans des intrigues « fil rouge » où l’affectif est autant mis à rude épreuve que le physique et le mental. On y voit souvent les intérêts personnels de l’un des membres souffrir d’une affaire, à l’instar de Gibbs dans l’épisode 17, où son coiffeur lui apprend qu’il craint que son fils soit un tueur en série, ou encore l’attaque terroriste qui avait ravagé les locaux du NCIS, à la fin de la saison précédente.

Oscillant en permanence entre le sérieux des enquêtes en cours et les répliques cinglantes de Tony qui viennent donner une touche de couleur humoristique à l’ensemble, la série brille par une grande capacité à chaque fois se renouveler au profit d’intrigues parfois redondantes. Et c’est la toute la force de ce type de série, comme « Bones » par exemple, la série n’hésites pas à en faire des tonnes pour être encore plus captivante. Et si les auteurs de « Bones » semblent avoir laché prise sur les qualités des intrigues, celle de « NCIS » est au contraire toujours au top et nous donne finalement une nouvelle saison toute aussi captivante que les précédentes.

Alors, pour avoir tout de même quelque chose à redire, on regrettera tout de même un générique très « vintage », limite sorti des années 80 et un acteur principal  Mark Harmon (Freaky Friday) un peu trop rigide dans son jeu, comme David Caruso dans « Les Experts : Miami », au bout de dix saisons on a un peu envie de le dynamiser !!!! Pour le reste pas de grands changements, le casting est identique à lui-même malgré l’évolution de certains personnages en bon comme en négatif. A noter la présence de Colin Hanks (Roswell) dans les derniers épisodes dans un personnage qui devrait tenir en haleine dans la prochaine saison.

En conclusion, une nouvelle saison parfaitement bien tenus malgré les neufs autres qui la précèdent. Si les crimes sont un peu redondants, les intrigues secondaires raviront les fans et les néophytes.

Une image soignée avec des couleurs particulièrement bien tenues. Les  contrastes donnent une véritable profondeur à l’ensemble et la mise en scène ressort avec beaucoup d‘éclat redonnant tout son éclat à la série. Le support est d’une grande efficacité pour donner un véritable volume aux ambiances.

Une piste 5.1 qui se veut efficace et impressionnante. Les effets sonores sont habilement utilisés avec des basses particulièrement présentes et une spatialisation redoutable d’efficacité. La spatialisation est minutieuse et les effets sonores ne viennent pas empiéter sur les dialogues.

Un premier documentaire « Quand Rocky Carroll rencontre Mark D.Clookie, Directeur du NCIS », surprenant pour le coup, dans lequel l’acteur Rocky Carroll qui joue le directeur Leon Vance rencontre le véritable Dirigeant du NCIS. La rencontre est courtoise et sans grande surprise sur la réalité et la fiction, mais cela reste suffisamment original pour être souligné.

« Une mort dans la famille » est un bonus à ne visionner qu’après avoir vu toute la saison, puisqu’il s’agit d’une présentation de l’un des épisodes charnières dans lequel deux personnages de la série vont trouver la mort. Un risque pour les auteurs, puisque cet épisode se situe en plein milieu de la saison et qu’il aura effectivement une incidence sur le la suite de la série

« L’appartement de DiNozzo » est un documentaire sur l’un des sanctuaires les plus emblématiques de la série : L’appartement de DiNozzo, celui qui voit toutes ses frasques. C’est amusant, sans être capital !

« L’envers du décor de NCIS » nous plonge comme son nom l’indique dans l’envers du décor de la série mais plus particulièrement dans les métiers connexes, ceux on ne parle quasiment jamais, comme la directrice de production, les dessinateurs graphiques etc….Ca par contre c’était particulièrement intéressant !

« Les costumes de NCIS » qui revient comme son nom l’indique sur la création des costumes, où comment mettre en valeur certains personnages pour les rendre encore plus crédibles.

« Les coulisses de NCIS » nous font découvrir les parties cachées du tournage, là où les comédiens attendent, ce qu’il y a derrière les bureaux du NCIS et ainsi de suite.

« Les temps forts des 10 saisons » revient sur l’ensemble des évolutions de la série et plus particulièrement sur la vision de l’équipe de ce qui a pu changer, ceux qui sont venus, ceux qui sont partis et ainsi de suite.

« 10 ans de NCIS » c’est également l’occasion pour chaque membre de l’équipe technique par exemple de donner son impression sur les 10 années passées au sein de l’équipe.

Et pour finir, les scènes coupées.