Diane Schuur "& The Count Basie Orchestra" - Kenny Drew Trio "Live at the Brewhouse"

Genre
Pays
USA (2003)
Date de sortie
mardi 3 juin 2003
Durée
105 Min
Avec
Producteurs
Stanley Dorfman & Visual Eyes Productions - Jean-Marc Bel
Format
Dvd 9
Site Internet
Informations
Complémentaires
Notes et commentaires : Claude Carrière et Jean Delmas
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Christophe Bonnet
Editeur
Edition
Double Time jazz collection
Label
Zone
2
Durée Film
105 min
Nb Dvd
1
Kenny Drew Trio :
Le concert a été enregistré en 1992 au Brewhouse Theatre en Angleterre. Le trio se compose de Kenny Drew au piano, Alvin Queen à la batterie et Niels-Henning Orsted Pedersen à la basse. Considéré comme l'une des figures du piano be-bop, Kenny Drew a eu pour maître Bud Powell et, après un début de carrière modeste à New York, il s'installe en Europe en 1961 pour s'établir durablement à Copenhague en 1964.
Tout au long des cinq titres proposés on constate, si besoin en était, qu'il s'agit d'un musicien pétri de qualités. Ses accompagnements et enregistrements avec des personnes comme Lester Young, Coleman Hawkins ou bien Charlie Parker ne sont pas étrangers à cette "valeur artistique". Il ne faut néanmoins pas oublier pour autant les deux autres musiciens, à commencer par "NHOP" (Niels Pedersen), contrebassiste virtuose que Kenny Drew a rencontré au Danemark dans un fameux club de jazz, le "Montmartre Jazzhus". Après avoir collaboré au sein du Kenny Drew Trio, "NHOP" a été membre pendant plus de dix ans du Trio Oscar Peterson, c'est tout dire. Enfin, le batteur Alvin Queen a, lui, commencé sa carrière en cirant les chaussures des clients et musiciens des club de jazz New Yorkais (Art Blakey, Thelonious Monk et Ben Webster). Plus tard, il a  l'occasion de jouer avec John Coltrane, Pharoah Sanders, Dizzy Gillespie et Wynton Marsalis.
La prestation est plaisante à voir (et à entendre !), la complicité entre les trois musiciens génère quelques passages "délicieux". Un jazz tout en nuances, parfaitement servi par trois artistes maîtres de leur art.

1) In your own sweet way (11min51) : chef d'oeuvre de Dave Brubeck dans les années 50
2) It might as well be spring (10min19) : une mélodie standard de jazz 
3) Saint Thomas (7min32) : une composition de Sonny Rollins
4) It could happen to you (8min14)
5) Hush-a-bye (13min03) : qualifié de chant traditionnel juif, ce titre est l'une des compositions préférées de Kenny Drew depuis son installation à Copenhague.

Diane Schuur :
Ce concert à été enregistré le 25 février 1987 au A & M Studios (Hollywood). Le choix est judicieux car, après le  "Jazz intimiste" du Kenny Drew Trio, c'est d'un autre jazz dont il s'agit là avec The Count Basie Orchestra, disparu en 1984. A la tête de cette grande formation, on trouve Frank Foster et, dans le rôle de vocaliste d'orchestre, Diane Schuur. Cette grande voix féminine du jazz, pour laquelle Stan Getz avait beaucoup d'estime, a collaboré avec des artistes comme B.B King, Stevie Wonder ou encore Ray Charles. Son large répertoire, qui s'étend du blues au pop songs en passant par le jazz, témoigne de son aisance à changer de style. Rien de surprenant alors de la retrouver à son aise dans le contexte du big band de jazz. Une technique vocale de tout premier ordre, un ensemble orchestral à la fois puissant et souple, un swing omniprésent et des chansons de qualité : impossible de rester insensible !
 
1) Splanky (3min27)
2) I just found out about love (2min53)
3) Until I met you (3min05)
4) Travelin'light (4min28)
5) Travelin'blues (4min11)
6) Only you (4min54)
7) A touch of your love (3min20)
8) I love you porgy (3min36)
9) You can have it (3min40)
10) We'll be together again (4min09)
11) Everyday I have the blues (3min11)
12) Climbing higher mountains (2min34)
13) Deedle's blues (3min55)
14) Jumpin at the woodside (0min42)

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1
Les sommets de qualité ne sont pas atteints. Chacun des deux concerts offre une définition un peu juste et, dans certains passages, nettement insuffisante. Les images ont un caractère un petit peu dur, trop contrasté avec, de surcroît, des contours imprécis. La prestation du Kenny Drew Trio présente des couleurs parfois artificielles alors que celle de Diane Schuur révèle une luminosité qui "reste dans l'ombre".
Vous l'aurez compris, le traitement vidéo n'est pas à la hauteur du reste. 

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Comme l'ensemble des titres de cette collection, seul le Dolby Digital 2.0 est proposé. Un sans faute pour le traitement audio qui marie la chaleur avec la précision sans jamais devenir agressif ou lassant.
Une habitude pour cette collection qui, pour chacun de ses titres, soigne particulièrement la bande son. S'il pouvait seulement en être de même pour l'image... !

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Un premier écran permet de sélectionner la langue des menus, un deuxième mentionne l'existence de pages pour les DVD-Rom, alors qu'un troisième explique la signalétique liée aux bonus. Enfin, une courte animation  présente l'ensemble des titres de la même collection (6 DVD). Après cette trop longue introduction, qu'il est impossible d'éviter, le menu général (sonore et animé) s'affiche : il permet d'opter pour l'un des deux concerts ou bien de faire une lecture totale du disque.
Pour chaque formation, on retrouve les mêmes sections :
- Play concert
- Chapters selection : chapitrage avec vignettes animées et titres.
- Title by title : sélection par chanson, option qui fait quelque peu double emploi avec le chapitrage et qui demande davantage de manipulations.
- Bonus section : section suppléments qui donne quelques indications sur le groupe ou l'artiste, les titres interprétés. A noter que les adresses internet ne sont pas proposées à ce niveau, contrairement aux autres titres, mais accessibles via un lecteur DVD-Rom, une anomalie ? Enfin, les biographies relativement succinctes complètent le tableau.

En dehors d'une présentation agréable et lisible, l'interactivité n'offre que des pages écran (fixes ou déroulantes). Si elles apportent quelques éléments instructifs, elles confèrent aux bonus une certaine froideur, des interviews auraient par exemple été bienvenues. Les concerts constituent l'essentiel mais auraient pu être bonifiés par une interactivité plus efficace et originale. 

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage