Moonwalkers

Titre Original
Moonwalkers
Genre
Pays
GB (2016)
Date de sortie
mercredi 7 septembre 2016
Durée
96 Min
Réalisateur
Producteurs
Georges Bermann,
Scénaristes
Dean Craig
Compositeur
Alex Gopher et Kasper Winding
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
96 min
Nb Dvd
1
Juillet 1969, Tom Kidman, l'un des meilleurs agents de la CIA de retour du Vietnam, est envoyé à Londres pour rencontrer Stanley Kubrick et le convaincre de filmer un faux alunissage au cas où la mission Apollo 11 échouerait. Kidman ne trouve pas Kubrick, mais il tombe sur Jonny, le manager raté d'un groupe de rock hippie. Tout les oppose, mais ils n’auront pas d’autre choix que de travailler ensemble, remplacer Kubrick, tromper la CIA, éviter les drogues hallucinogènes et sauver leur vie en montant la plus grosse supercherie de l’histoire.

Pour son premier film, le réalisateur Antoine Bardou-Jacquet, cherchait une histoire qui puisse lui donner l’inspiration. Et c’est en cherchant des images sur les premiers hommes sur la lune afin de les présenter à son fils, qu’il découvrit effaré, de nombreux articles sur une théorie du complot bien rodée qui consistait à imaginer que le réalisateur de « 2001, L’Odyssée de l’espace » avait réalisé pour le compte de la CIA et du gouvernement américain. Une Théorie qui allait très rapidement alimenter son imagination et lui donner les premières bases de son premier film. « Moonwalkers » était alors sur les rails.

Et force est de constater que le réalisateur fut particulièrement bien inspiré. Car son scénario est un petit bijou d’humour barré, dans lequel de multiples inspirations se ressentent, à commencer par Stanley Kubrick lui-même ou encore Tarantino. Ce dernier inspire une mise en scène particulièrement efficace, qui sait prendre à revers le spectateur dans les moments où il s’y attend le moins. Avec un certain goût mesuré du Gore, qui met parfaitement en ligne de mire l’humour voulu par le réalisateur. Et justement le scénario n’en manque pas d’humour, puisqu’il part du consensus, que cette équipe, chargée par la CIA de réaliser un film qui puisse damer le pion des adversaires russes dans la bataille spatiale, est avant une bande de losers shootés à tout ce qu’ils trouent, incapables de tenir la moindre distance face à l’adversité. Un consensus qui lui ouvre de nombreuses portes pour laisser libre court à son imagination et ainsi mettre en place une comédie réussie, où l’absurde et le psychédélique s’imbriquent pour le plus grand plaisir des spectateurs.

Alors, bien sûr, tout cela résulte d’une recherche anodine et s’ouvre sur une idée toute simple : Se moquer de cette théorie qui éplucha tout jusqu’à trouver des défauts là où il n’y en avant pas, pour se persuader que le gouvernement américain de Nixon, dans sa recherche folle de battre les Russes sur le terrain de l’aérospatiale avait commis le mensonge le plus absolu de faire croire que les Etats-Unis avaient marché sur la lune alors qu’en fait non ! Une théorie rocambolesque qui a pourtant ses adeptes et qui de nos jours fait sourire. Du coup le scénario confié à Dean Craig (Joyeuses Funérailles) s’amuse à créer une histoire tout aussi rocambolesque, avec un certain brio très empreint d’humour British, avec sa belle bande de bras cassés, qui n’ont qu’une seule obsession réaliser leurs rêves, un agent du gouvernement aux méthodes particulièrement expéditives, et des seconds rôles tout aussi caricaturaux que la théorie elle-même.

Du coup la comédie d’Antoine Bardou-Jacquet se transforme en grand n’importe quoi qui finit par démontrer par l’humour toute l‘absurdité de la théorie et s’en amuse allègrement avec des personnages et ne distribution particulièrement bien choisie, à commencer par le duo Ron Pearlman (Hellboy) et Ruppert Grint (Harry Potter). Les deux comédiens sortent des sentiers battus et jouent clairement la carte de la nuance dans la surenchère. Le premier joue les vieux baroudeurs, obsédé par la guerre du Vietnam et les horreurs qu’il y a vu et le second en jeune manager sans le sous, qui rate de manière systématique tout ce qu’il trouve. Etonnamment la composition des deux comédiens ne se fait pas dans l’outrance mais plutôt dans la retenue comme pour donner plus de crédibilité à leur propos.

En conclusion, « Moonwalkers » est une comédie qui est clairement destinée à devenir culte tant dans le propos que dans la forme. La mise en scène inspirée fourmille de référence et les comédiens qui ne font jamais dans la caricature outrancière offrent des compositions d’une rare justesse dans ce type de film.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Le réalisateur a choisi une image volontairement en contraste qui donne à son film un aspect plus underground seventies. Les couleurs sont un peu marquées mais donnent toute sa qualité à la photographie du film. Les ambiances sont parfaitement retranscrites et le support lui rend un hommage appuyé. Les contrastes dont un volume et une profondeur à l’image à la hauteur de l’ensemble.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
La piste DTS 5.1 se révèle d’une grande précision et permet au film d’appuyer encore un peu plus son ambiance seventies. La musique vient parfaitement habiller l’ensemble pour donner des transitions de grandes qualités. Jamais dans l’excès, la piste sonore est parfaitement bien harmonisée pour que les dialogues ne soient pas effacés par la musique ou les effets sonores.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
51 min
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné
Un making of qui ressemble tout de même plus à un outil promotionnel qu’autre chose.

Un entretien avec l’équipe du film qui, à lui seul, justifie la bonne note de la section bonus. Car l’équipe revient évidemment sur les origines du projet mais n’hésite pas non plus à livrer des anecdotes et des réflexions sur le sujet du film, sur leurs personnages et le film en lui-même.

Puis des scènes coupées.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage