Velvet Goldmine

Titre Original
Velvet Goldmine
Date de sortie
jeudi 7 août 2003
Durée
120 Min
Réalisateur
Producteurs
Divers dont Michael Stipe
Scénaristes
Todd Haynes
Compositeur
Carter Burwell
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires
Prix de la meilleure contribution artistique au Festival de Cannes 1998.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Johan Belleville
Editeur
Edition
Simple
Label
Zone
2
Durée Film
120 min
Nb Dvd
1


Synopsis
Chargé de rédiger un article sur Brian Slade, star de la scène Glam Rock des années 70, Arthur explore alors l’ascension et la chute de son ancienne idole. Désir, démesure, excès, autant de sentiments exacerbés par la fureur de cette époque phare du rock anglais.
La fin des hippies.
L’arrivée du Glam Rock sonne la fin des hippies au début des années 70. Bowie, The Sentational Alex Harvey Band ou encore Roxy Music coté anglais ou encore Kiss, coté américain, sont autant de groupes qui amèneront paillettes et plateform boots sur le devant de la scène internationale.
Un film, une histoire.
Velvet Goldmine raconte la vie d’une rock star, Brian Slade, qui est interprété par Jonathan Rhys Mayers (chevauché avec le diable). Un jeune journaliste, fana de cette époque, doit pondre un article sur la vie de son idole et ce qu’il serait, aujourd’hui, devenu. Il relate donc ses souvenirs en les mélangeant à ceux des personnes qu’il interview. Le film montre très bien la naissance du phénomène Glam Rock. Apparu au début des 70’s à Londres, le mouvement fut, au début, longuement critiqué. En effet, soit on était Rocker soit on était Mods (voir le film Quadrophonia). Les fans se situaient donc entre les deux, arborant maquillages prononcés, costumes et fringues à paillettes.
Un hommage aux 70’s et une collaboration proche de la réalité.
Curt Wild interprété par Ewan Mcgregor, ressemble à Iggy Pop. Brian Slade est le portrait craché de David Bowie. Les personnages sont donc bien identifiés même s’ils restent imaginaires. En effet, dans le film on peut voir Brain Slade redonné une seconde chance à son idole et ami Curt Wild. Cette anecdote n’est pas sans rappeler la collaboration Iggy / Bowie lorsque Iggy Pop, fraîchement séparé des Stooges, sombra dans la drogue. David Bowie a d’ailleurs aussi fait une tournée avec Iggy Pop.
Des collaborations intéressantes.
Outre les personnages principaux, on peut trouver divers Guests. Tout d’abord, le néanmoins sympathique chanteur de placebo, Brian Molko. Dans le même esprit, Michael Stipe (R.E.M) tient lieu de producteur exécutif.
Conclusion et conseils
Velvet Goldmine se révèle être un excellent témoignage poignant du milieu des 70’s. La mise en avant de cette époque « décalée » nous montre l’importance et le pouvoir qu’ont eu les artistes à travers leurs courants musicaux sur les gens. Les nombreux flash-back, créés au cours des diverses interviews du jeune journaliste, renforcent l’intensité du film. Certaines scènes sont d’ailleurs vues différemment par les personnes interrogées (la femme de Brian, Curt Wild, le manager de Brian...). Si vous souhaitez en savoir encore un peu plus sur cette époque, nous vous conseillons le magnifique film de Cameron Crowe : Presque Célèbre (Almost Famous).
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1
Sur les plans larges lors des concerts ou des clips, l’image est très belle. La colométrie, très contrastée et vive, et en parfaite collaboration avec la musique. Par contre, lors de gros plans, l’image souffre d’une certaine imprécision et on distingue un léger flou. A notre goût, les noirs ne sont pas assez contrastés.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Français
2.0
Ce genre de film se regarde absolument en Vo. Pourquoi ? Tout d’abord, on remarque bien plus les performances de chaque acteur. Les rôles sont difficiles donc autant les apprécier à leur juste valeur, même sur la version française n’est pas foncièrement mauvaise. Les pistes stéréo sont très claires même s’il on est obligé de pousser son ampli assez fort à cause d’un volume d’origine bien trop faible. Comme vous pouvez le remarquer, il n’y a pas de nouveau mixage. Curieux car la version Zone 1 dispose d’un remixage en dolby 5.1. Est un choix de l’éditeur pour mieux coller au film, la stéréo étant seulement présente à l’époque ?

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray


Filmographies
La filmographie des quatre acteurs principaux est disponible sous la forme d’un texte déroulant.
Bande annonce
La bande annonce originale (Vostf). On remarquera l’image assez granuleuse et imprécise contrairement au DvD.
Making of
The Bonus ! Ce reportage cadre le film dans son époque et détaille le phénomène Glam Rock. Les acteurs sont interrogés sur leur propre rôle, sur leurs connaissances musicales et sur les diverses scènes tournées. A la rigueur, si vous n’êtes pas très branché par les 70’s avant de vous mettre à regarder ce film, nous vous conseillons de visionner ce documentaire en premier. Vous vous familiariserez bien plus rapidement avec le contexte.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
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Filmographies
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