Filmé à Dublin au « Point » en 1990, ce spectacle présente Jason Donovan, à l’apogée de son succès lors d’une tournée suivant son deuxième album « Between the lines ». A cette période il a déjà réalisé de nouveaux records de vente en Angleterre et en Irlande. dans Dans ce concert tous les tubes du chanteur sont interprettés : « Too many broken hearts », « Sealed with a kiss », « Especially for you », « Everyday », « Hang on to your love », « When you come back to me », et bien d’autre encore.
Alors effectivement, après 30 millions d’albums vendus à travers le monde, on peux logiquement s’imaginer que Jason Donovan, fut un artiste marquant de cette décennie des années 80. Et en fait, il semble que l’artiste soit aussi vite retourner aux oubliettes que ses chansons édulcorées à souhaits. Et en visionnant ce concert, on se dit quand même qu’il n’y a pas de fumée sans feu.
En effet l’artiste ne semble pas être ce qu’il devrait être, à commencer par un certain manque de rythme, ce qui pour un chanteur est un comble quand même. Jason Donovan, saute sur scène, agite les bras, danse à contre-pied constamment et lorsque qu’il amène le public à taper dans ses mains pour marquer le rythme, il est complètement à côté de la plaque. Et tout cela ne serait rien, si en plus de danse, il ne nous offrait une chorégraphie digne des pires déhanchements d’enfants de 5 ans. Le chanteur montre une énergie débordante, mais pas du tout contrôlée, ce qui dans le cas d’un concert aussi important que cette tournée mondiale, fait plus pitié que rire.
Pour finir, il est aussi, malheureusement, à noter que le chanteur ne peut retenir quelques faussetés dans ses chansons. Et là pour le coup, on n’en viendrait presque à pleurer de désespoir ou de rire, face à un tel spectacle. Car si les chansons du chanteur sentent le glucose à plein nez, les fausses notes leur donne un aspect différent, et l’on se dit que d’être propre sur soit, avec un sourire ravageur et un coupe « In the wind », ne suffit pas forcément à faire le talent et la qualité. On en vient presque à prendre pitié pour ce chanteur embarqué dans une aventure qui le dépasse totalement.
Et pour finir, il faut bien évidemment parler de la pauvreté des chorégraphies, misérables à souhait, avec des gestes aussi souples qu’une boite de conserve en transe. Les danseuses ouvrent le concert avec une danse « droïdes », puis un peu plus loin avec une danse panthère aussi sensuelle qu’une moussaka. Enfin la technique est aussi à la fête, surtout en fin de concert, où les larsens de cessent de nous exploser les tympans, il semblerait qu’avec une telle effusion de talent, l’équipe ait finit par un suicide collectif.
Pour conclure, je finirais par une seule question : « Pourquoi l’éditeur a-t-il décidé d’éditer le concert de l’un des pires produits de consommation des années 80 ? », on n’aura peut-être jamais la réponse à cette interrogation, mais on ne pourra s’empêcher de sourire en se disant que le meilleur moment de ce concert, reste la reprise des Jackson Five « I want you back » interprété par Melinda O’Connor, la choriste principale.