Ecrivez un nouveau chapitre de l’histoire de l’humanité et menez votre peuple vers une nouvelle frontière. Explorez et colonisez une nouvelle planète, étudiez de nouvelles technologies, constituez de puissantes armées, construisez d’incroyables merveilles et façonnez votre nouveau monde.
Pour les amateurs et habitués des autres volumes de la saga « Civilization », ce nouveau chapitre garde les même qualités et éventuellement dans un certain sens les mêmes défauts. Mais e soyons pas trop sévères et commençons tout de suite pas parler des défauts pour ensuite ne s’intéresser qu’aux qualités de ce jeux. Et le premier défaut que l’on retrouve de manière commune à tous les volumes du jeu, c’est une certaine froideur et une certaine distance dans les environnements du jeux. En effet, difficile d’être subjugué par les décors ou par les créatures, si le terrain est inconnu, les éléments du décor ne le sont pas forcément ou d’une certaine manière ne laissent pas une marque indélébile dans notre esprit. Côté jeu, plus d’arbre de progression, mais une toile de recherche scientifique, car il n’est plus nécessaire de faire une progression grâce aux quêtes mais aussi de manière scientifique. Une remarquable innovation qui n’en demeure pas moins un élément compliqué que même les plus aguerris auront du mal à maitriser (Alors imaginons un néophyte !), dommage car l’innovation est de taille et dès lors que l’on a compris une partie du système l’ensemble est jouissif à souhait.
Voilà, on en a fini avec les points négatifs, car il faut bien le dire « Sid Meier’s Civilization Beyonf Earth » est avant tout un jeu dans lequel il faut faire preuve de stratégie, réfléchir en permanence aux moyens de coloniser la planète. Pour cela, le jeu offre trois possibilités : « Harmonie », « Suprématie » et « Robotique » qui elle- mêmes ouvrent de nombreuse portes. Alors, il est possible de jouer en parfait autonomie, mais également en étant accompagné de sponsors particulièrement utiles pour les moins aguerris. Bien sûr on garde les modes de conquête : « Militaire » et « Economique », mais le choix de symbiose rend la partie particulièrement intéressante et donne effectivement de multiples possibilités de développement au joueur.
Question Territoire, on découvrira une planète plus ou moins vierge. En effet, le développement est déjà bien entendu et c’est donc à vous de vous développer et de vous acclimater à l’univers pas forcément amical. D’autant qu’il n’y a pas que des créatures qui peuvent être dangereuse, la nature elle-même peut influencer la santé de vos colonies.de la même manière le danger est également au-dessus de vous, puisque les structures sont provisoires, qu’il est toujours nécessaires de garder un œil sur eux afin de les remplacer, à noter également que des satellites peuvent être fabriqués pour anéantir les adversaires depuis le ciel, et vice versa. Il est donc toujours préférable de rester en éveil permanent sur les différents territoires que vous occuperez. Bien sûr chacune de vos décisions aura des conséquences plus ou moins directes sur l’évolution de votre partie.
Autres grandes innovation à noter dans ce jeu, le retour des routes commerciales, que le précédent jeu « Civilization V » avait mis de côté. Un retour qui permet de pouvoir relier les villes entre elles et d’ainsi pouvoir prospérer économiquement. Un retour aux sources qui faisait terriblement défaut à la version précédente.
En conclusion, l’espace procure d’infinies possibilités de jouer, d’explorer, de se battre, de survivre. L’éditeur a su apprendre de ses erreurs et offre un jeu particulièrement abouti, qui donne au joueur une capacité de jeu, d’interrogations et de réflexion qui le rende si originale dans la sphère des jeux vidéo. Et même si la prise en main peut se révéler laborieuse, y compris pour les plus fans, le résultat reste spectaculaire, du point de vue du jeu à proprement parler, d’autant que la durée de vie est particulièrement remarquable. Attention toutefois au temps de chargement qui peut se rallonger au fur et à mesure de la progression !