# Pire Soirée

Titre Original
Rough Night
Genre
Pays
USA (2017)
Date de sortie
mercredi 3 janvier 2018
Durée
101 Min
Réalisateur
Producteurs
Paul W. Downs, Lucia Aniello, Matthew Tolmach et Dave Becky
Scénaristes
Lucia Aniello et Paul W. Downs
Compositeur
Dominic Lewis
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
101 min
Nb Dvd
1
Cinq amies qui se sont connues à l’université se retrouvent dix ans après pour un week-end entre célibataires à Miami. Une seule règle : tout est permis. Mais avec ce qui arrive à un strip-teaser à cause d’elles, la petite fête va partir en vrille… Que faire face à la gravité de la situation ? Comment s’en sortir ? D’idées stupides en solutions loufoques, c’est l’escalade dans le délire. Au final, si elles s’en sortent, les cinq filles seront plus proches que jamais…

En lisant le résumé de ce film qui se révèle, d’une certaine manière, être la version féminine de « Very Bad Things », on se pose forcément une question : est-il nécessaire de faire des versions féminines de films à succès ? La réponse commence à raisonner comme une évidence au vu des résultats détestables de « SOS fantômes » de Paul Feig. Le problème étant, que la plupart de ses films sont souvent écrits avec une approche masculine du sujet, une idée qui se défend ou pas, mais sa version féminine est souvent une déception parce que ses auteurs n’arrivent pas à trouver le bon angle d’attaque pour pouvoir rendre l’ensemble à la fois cohérent et drôle.

Et avec « # Pire Soirée » le clou est un peu plus enfoncé, puisque les auteurs confirment la réponse à la question en livrant un scénario assez vide, qui accumule les vulgarités et ne parvient jamais à totalement captiver le spectateur. Et dans ce cas on peut dire que le ratage est à la hauteur de ce que pouvait annoncer l’affiche, clairement minimaliste et sans inspiration. Il faut dire, que reprendre le thème d’un film, certes intéressant, mais pas non plus révolutionnaire, ne donnait pas forcément les capacités à en faire un chef-d’œuvre. Et le problème dans le scénario de « # Pire soirée », c’est que tout ce qui est écrit, a déjà été vu ou déjà été dit dans la filmo désastreusement longue de l’écurie Judd Appatow.

Et ce n’est certainement pas la mise en scène de Lucia Aniello (The Last Man on Earth) qui va arranger les choses, car elle manque autant d’inspiration qu’un anémique manque d’appétit. Tout y est très académique, et lorsque l’on espère un petit moment de bravoure, il s’écrase à la manière d’un moustique sur un pare-brise. C’est bien simple, on ne rit que très rarement, on est le plus souvent atterré par la vulgarité, et l’on se demande comment les actrices et particulièrement Scarlett Johansson (L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux) dont la filmographie se révèle particulièrement impressionnante, sont venus faire dans cette galère.

Car effectivement, on pouvait logiquement se dire que l’actrice qui se lançait pour la première fois dans la comédie potache, l’avait fait parce que le scénario était de qualité et que la réalisatrice pouvait amener un regard féministe et original dans une industrie plombée par l’affaire Weinstein. Seulement, il n’en est rien et l’actrice semble à chaque plan se demander ce qui a bien pu lui passer par la tête lorsqu’elle a accepté de participer à cette comédie potache sans aucune subtilité ni saveur.

En conclusion « # Pire Soirée » est un désastre artistique et public, puisque le film a fait un passage éclair tant dans le box-office américain qu’en France. Cela n’est évidemment pas une surprise tant le film est dénué d’un scénario solide et original, qu’une mise en scène trop académique et sans volume vient enfoncer un peu plus dans ce que l’on peut appeler un ratage complet.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
La réalisatrice a choisi un éclairage qui puisse mettre en valeur autant les acteurs que les environnements qui les entourent. Pour cela le chef opérateur a su mettre en valeur toutes les nuances nécessaires, que ce soit pour donner une ambiance volontairement tout en nuance pour appuyer les instants sombres et chaotiques de la bande. Les ambiances sont agréablement retranscrites et le support est à la hauteur. 

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
La piste Dolby Digital 5.1 se révèle d’une grande précision et met parfaitement en valeur les dialogues et les effets sonores. Jamais dans l’excès, la piste Audio est parfaitement bien harmonisée pour que les dialogues ne soient pas effacés par la musique qui parvient à se faire suffisamment discrète pour être oubliée.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Amaray
« Un Casting qui déchire » est un making of promotionnel qui fut tourné pendant le tournage du film, dont chacun semble vouloir dire qu’il sera certainement l’un des plus gros succès de 2017.

Seule petite scène réjouissante de tout le programme : « Chœur scandaleux », dans laquelle Kate McKinnon interprète une chanson toute en digression.

« Le Duo Dynamique : Lucia et Paul » un focus tout en auto satisfaction sur la réalisatrice et son scénariste et producteur.

« Faire le mort », un focus sur Ryan Cooper, l’acteur qui joue le strip-teaser et donc le mort.

Et enfin « Une Petite danse » la version longue de la scène de la danse des filles.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage