Le Dernier Piano

Titre Original
Broken Keys
Genre
Pays
Liba (2022)
Date de sortie
mardi 23 août 2022
Durée
110 Min
Réalisateur
Producteurs
Antoun Sehnaoui
Scénaristes
Jimmy Keyrouz
Compositeur
Gabriel Yared
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Arabe
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
110 min
Nb Dvd
1

Karim, un pianiste de talent, a l’opportunité unique de passer une audition à Vienne. La guerre en Syrie et les restrictions imposées bouleversent ses projets et la survie devient un enjeu de tous les jours. Son piano constitue alors sa seule chance pour s’enfuir de cet enfer. Lorsque ce dernier est détruit par l’Etat Islamique, Karim n’a plus qu’une idée en tête, trouver les pièces pour réparer son instrument. Un long voyage commence pour retrouver sa liberté.


« Le Dernier Piano » fait partie de ces œuvres dont on a envie de penser beaucoup de bien, notamment parce qu’il met en lumière les dérives de cette guerre qui nous semble si lointaine et pourtant si proche et qui nous rappelle à quel point l’extrémisme religieux et le totalitarisme sont est un cocktail explosif pour les populations qui en sont les premières victimes. Des peuples qui ne comprennent souvent pas quels les sont les réels enjeux du conflit, notamment la conservation du pouvoir par son dictateur et l’imposition d’un obscurantisme pour s’accaparer un pseudo-pouvoir lié à la violence.


Issu d’un projet de fin d’étude, « Le Dernier Piano » est inspirés de faits réels mais ne raconte pas une histoire précisément arrivée. Le réalisateur Jimmy Keyrouz, qui signe là son premier long métrage, a voulu, avant tout, parler de ce fait connu dans la loi des talibans que d’interdire la musique, alors qu’il n’y a aucun sens à l’interdire, tant cet art est d’un pacifisme évident. La musique est le vecteur de l’âme, elle agit comme un pansement sur les esprits et permet d’absorber un peu les peines et les douleurs. Comme dans cette scène d’ouverture, où un blessé est amené au milieu des habitats et que le médecin demande à Karim de jouer afin d’apaiser le patient. La musique amplifie les émotions et apaise. Le scénario, en ce sens est une réussit, car il met totalement l’accent dessus. Les habitants qui vivent dans la terreur des exactions des membres de l’Etat Islamique se raccroche à la reconstruction par son propriétaire de ce piano, si nécessaire à leur survie, mentale en tout cas. 


Mais malheureusement, il pêche parfois lorsqu’il part sur le terrain de la confrontation entre le héros et celui qui est présenté comme le chef du groupe Islamique, par un traitement parfois trop « Américain », avec les regards appuyés, et les personnages secondaires qui viennent apporter un peu de légèreté ou la peinture de cet enfant qui cherche son père et est prêt à se damner pour le retrouver. Le réalisateur, qui a également signé le scénario, se laisse aller parfois à la facilité, particulièrement dans les rapports qu’entretiennent le héros et l’enfant. Y compris dans le dénouement qui sent, presque la happy end téléphonée alors que nous aurions préféré un traitement peut-être plus sombre pour coller, semble-t-il à la réalité, sans pour autant en oublier l’espoir.


Tourné majoritairement au Liban, le réalisateur a tenu a reconstruire, en s’appuyant sur des photos et sur des documents l’état des villes en Syrie, afin de créer l’environnement de ses personnages qui évoluent dans un monde ou rien ne semble pouvoir pousser, si ce n’est l’espoir. Avec une maitrise évidente, le réalisateur offre quelques bons moments de grâce, comme le visage de ce vieil homme, au cœur d’une ville en ruine, seul qui n’attend personne et reste dans ses pensées, le contraste entre l’environnement et ce visage, ridé, mais fort est une des grandes réussites du film, que le réalisateur réitèrera de façon régulière.


Pour un premier film, « Le Dernier Piano » de Jimmy Keyrouz, n’est certes pas parfait, mais il a le mérite de lever un voile sur le quotidien difficile et tyrannique des habitants de Syrie, écartelés entre le régime répressif de Bachar Al Assad et l’obscurantisme violemment imposé de l’Etat Islamique.


L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Le réalisateur a choisi une lumière très éclatante et toute en clair-obscur pour que l’image soit en accord avec l’esprit du film. Les héros évoluent dans une lutte pour leur survie et leurs espoirs et cela donne des photographies soignées et simples en même temps que le support met parfaitement en lumière. Les ambiances sont bien retranscrites et le support est totalement à la hauteur. Les contrastes donnent un volume et une profondeur à l’image à la hauteur de l’ensemble.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Arabe
5.1
La piste Dolby Digitale 5.1, parvient à répartir avec beaucoup de précision les différentes ambiances du film, qu’elles soient feutrées ou au contraire plus bruyante comme lors des scènes de guerre Jamais dans l’excès, la piste Audio est parfaitement bien harmonisée pour que les dialogues ne soient pas effacés par la musique ou par les effets spéciaux qui parviennent à trouver leur place pour ne pas prendre le dessus.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
60 min
Boitier
Amaray

Un entretien avec le réalisateur qui revient sur les différentes phases du tournage et particulièrement sur les obstacles qu’il a pu rencontrer comme : La crise économique au Liban, le Covid, etc….


Un entretien avec le compositeur Gabriel Yared.


Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage