Sous le tapis

Pays
FR (2023)
Date de sortie
mardi 5 décembre 2023
Durée
97 Min
Réalisateur
Producteurs
Isabelle Grelat
Scénaristes
Camille Japy
Compositeur
Mathieu Chedid
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
97 min
Nb Dvd
1

Odile se prépare à fêter son anniversaire. Alors que ses enfants et petits-enfants sont en route pour la soirée, Jean, son mari, décède brutalement. Incapable de faire face à cette réalité, elle le cache sous son lit...


Voilà un film qui ne peut laisser indifférent le spectateur. Notamment parce qu’il traite d’un sujet universel : Le Deuil. La manière dont on l’approche, ce qu’il réveille en nous, et surtout ce qu’il provoque dans les liens familiaux. Ici, la réalisatrice qui a signé le scénario, va un peu plus loin en créant une situation dans laquelle une femme refuse la mort de son mari et le cache sous le lit pour ne pas l’annoncer aux enfants. Perdues et meurtries, elle va alors garder son secret et tenter de faire comme si de rien n’était. Loin d’âtre sombre, le scénario garde une certaine lumière, en parsemant l’ensemble de petits moments drôle, de folie enfantine, à travers la présence des enfants dont l’énergie et la joie viennent contraster avec ce lourd secret qui plane dans cette maison. Une maison qui est d’ailleurs un des éléments clé de l’histoire avec son côté rassurant, hors du temps, comme suspendu. On ne voit quasiment jamais ce qui passe autour d’elle, tout reste dans les murs de la propriété, les esprits s’entrecroisent et les sentiments également autour de cette mort soudaine et de ce secret inavoué.

Avec une mise en scène souple et en même temps dynamique, qui se focalise beaucoup sur les regards et particulièrement sur celui d’Ariane Ascaride (Divertimento) qui met toute sa puissance de jeu au service de son personnage. En utilisant la maison, également comme le lieu de connexion avec toutes les générations, la réalisatrice souffle constamment entre la douceur, la plénitude liée à ce moment si particulier où les vivants doivent s’habituer à al mort de l’un des leurs. Jamais dans le poussif, Camille Japy, cherche avant tout à ne pas alourdir son propos par une mise en scène qui chercherait à tout prix les larmes et la douleur. Bien au contraire, elle amène d’autres visions de la vie et d’autres visions du deuil.


Aidée en cela par une distribution toujours juste, à l’instar d’Ariane Ascaride, comme je l’ai déjà dit, mais également Bérénice Béjot (The Artist) qui joue de sa fraicheur de jeu pour ensuite mieux appuyer les moments de détresse de son personnage. Quant à Thomas Scimeca (Hawai) et Stéphane Brel (Grace à Dieu) ils apportent une nouvelle forme de jeu, dans la nuance entre détachement et immaturité feinte, pour le premier et l’aspect décalé presque burlesque pour le second. Même les enfants et particulièrement Hugo Questel (Je Te Promets) qui, malgré son jeune âge offre l’une des plus scènes du film.


L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1
« Sous le Tapis » bénéficie d’un transfert de grande qualité dans lequel les couleurs sont parfaitement dosées, et permettent d’appuyer une ambiance sobre avec des plans soignés qui installent une ambiance tantôt rétro tantôt quotidienne. La réalisatrice joue constamment le contraste entre plans larges et focales serrées sur les acteurs pour mieux laisser apparaitre les bouleversements qui s’opèrent plus ou moins lentement. Les contrastes sont suffisamment présents pour pouvoir donner plus de profondeur à l’image, et le grain est bien évidemment inexistant ce qui permet de profiter agréablement du film.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
La piste Dolby Digital 5.1 se révèle d’en grande efficacité dans la mise en place des ambiances. La bande-son envahie les différents canaux, avec beaucoup de précision et de dynamique, surtout lorsqu'il s'agit d'entendre les craquements des portes, des parquets de la maison. Et comme le film joue énormément sur la qualité narrative des dialogues, il était nécessaire que la piste sonore soit à la hauteur de manière à ne pas trop les déséquilibrer. Les dialogues ainsi que la musique sont parfaitement équilibrés. Le résultat est saisissant !

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray
« Les petites filles » court métrage de Camille Japy à l’origine du long métrage
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage