Joe Kidd

Kidd Eastwood




Synopsis

Au début du XXème siècle au Nouveau-Mexique, les Mexicains tentent en vain de conserver leurs terres que les colons américains s'approprient sans vergogne. Ils se rebellent et sont menés par Luis Chama. Un riche propriétaire souhaite alors engager Joe Kidd pour décimer la bande de Chama...


Critique subjective


De Eastwood réalisateur à Eastwood Producteur.

En général, un western basé sur un scénario d’Elmore Leonard est souvent un gage de qualité. Elmore Leonard croule littéralement sous les récompenses, dont notamment l'Edgar Allan Poe Award pour The Switch, le Best Original Paperback Novel pour Split Images (en 1978), le meilleur roman policier pour LaBrava (en 1981) et Maximum Bob (en 1985), et le Grand Master Award en 1992 pour l'ensemble de sa carrière. Clint Eastwood retrouve son rôle monolithique du cow-boy impitoyable, du moins c’est ce que l’on croit .Il campe le rôle de l’excentrique du village qui se ballade en chapeau melon et en cravate, qui braconne un peu et qui vient d’écoper 10 jours de prison pour avoir mis le souc après une bonne cuite.


Le Joe du village

C’est toujours avec plaisir que l’on retrouve le grand Clint, charismatique en Diable. On peut m^me dire qu’il y joue la parfaite antithèse de son personnage de L’homme des hautes plaines critiqué par votre serviteur et voir les deux bout à bout est assez surprenant. LE script de Leonard tourne autour, comme d’habitude , de la différence raciale et de l’acceptation de ses différences. Il traite aussi et surout de la spoliation des territoires au « native americans » (Indien et ici Mexicain puisque l’action se déroule au Nouveau Mexique) par les blancs, les vrais américains. Joe incarne alors un héros positif et se range du côté des bons après avoir eté embauché par les méchants. Il est dommage que l’action se situant au début du XXe siècle ne traite pas plus du passage de l’ancien monde du far west au monde « civilisé » du XXeme


Un dernier mot

Un western « décent » à voir pour Clint Eastwood mais guère plus.

Le transfert cinéma est assez réussi ,il y a  bien quelques défauts de pellicule ici et là mais l’image est bien meilleur que sur L’homme des hautes plaines.. Les couleurs sont belles et équilibrées Les tons chairs sont respectés et les arrières plans ne grouillent pas. Mais au final et dans son ensemble, l’image semble assez terne dans les plans larges.

La piste française est curieusement étouffée et sourde (non, ce n’est pas un mauvais jeu de mots). On s’en aperçoit très rapidement lorsque l’on passe en revue les 5 pistes sons composant ce DVD. La piste Vo est bien plus dynamique, et les dialogues sont moins tassés dans l’enceinte centrale. La musique de Lalo Schiffrin y gagne en impact ainsi que les coups de feu.

Menu et Interactivité

Le menu est animé avec une cible qui suit les personnages et la musique d’ambiance du film. Pas mal.


Bonus

Rien.