Les naufragés de l'espace

Pays
Etats-Unis (1969)
Date de sortie
mercredi 23 février 2005
Durée
123 Min
Réalisateur
Producteurs
M.J. Frankovich
Scénaristes
Martin Caidin
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Jean-Luc Richter
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
123 min
Nb Dvd
1


L’histoire

Trois astronautes américains sont envoyés, pour la première fois, à bord du nouveau laboratoire spatial de la NASA. Ils doivent y passer sept mois à réaliser diverses expériences en apesanteur et à tester la résistance de l’homme en vue des longs voyages spatiaux vers Mars ou Jupiter. Après cinq mois de présence, le chef de la mission spatiale, Charles Keith (Gregory Peck) décide de ramener l’équipage prématurément sur terre, suite au grand état de fatigue de ses astronautes.

Les trois hommes remontent alors à bord de leur capsule spatiale pour se diriger vers la Terre. Malheureusement, au moment d’allumer le moteur principal, celui-ci ne se déclanche pas. L’équipage est coincé en orbite basse, sans moyens de rejoindre le sol et avec une faible réserve d’oxygène pour deux jours. D’abord résigné à perdre ses hommes, Charles Keith fini par accéder à la requête du Président des Etats-Unis d’envoyer une mission de sauvetage pour récupérer les trois astronautes…

A propos du film

« Les naufragés de l’espace » est un film réalisé par John Sturges, surtout connu pour ses grands westerns : « The Magnificent Seven » ou « Gunfight at the OK Corral ». Pour ce film, il s’inspire d’un roman de Martin Caidin qui mettait en scène un astronaute seul à bord d’une capsule Mercury. L’auteur a complètement modifié son livre pour l’adapter au programme Apollo, alors que ce programme permettait, en 1968, aux Etats-Unis de survoler la Lune et de poser des hommes dessus le 20 juillet 1969.

A sa sortie, en décembre 1969, « Les naufragés de l’espace » a surfé sur la vague de popularité des programmes Apollo 11 et 12 qui avaient permis à l’homme de poser, pour la première fois, le pied sur un autre astre du système solaire. Le retentissement du film fut amplifié en Avril 1970 lorsque l’incident de la capsule Apollo 13 fit rejoindre réalité et fiction. La même année, le film obtint également un Oscar pour ses effets spéciaux ( !), mais cette année-là il n’y avait pas beaucoup de concurrence.

Critique subjective

 

Révolutionnaire à l’époque, « Les naufragés de l’espace » a terriblement vieilli. Le gros point ‘fort’ du film en 1969 était ses effets spéciaux, mais les progrès ont depuis été tels dans ce domaine que ceux de ce film ressemblent presque aux bricolages délirants du réalisateur Ed Wood, le côté comique en moins.

Hormis ces effets totalement irréalistes et laissant parfois entrevoir les fils de soutient, le film est également terriblement lent. Sans doute inspirés par « 2001 Odyssée de l’Espace » de Stanley Kubirck, sorti l’année précédente, John Sturges a estimé que tout ce qui se passait dans l’espace devait se faire avec une lenteur incroyable. Mais là où Kubrick parvenait à faire passer cette lenteur avec le ‘Beau Danube Bleu’ de Johann Strauß, Sturges nous laisse devant un silence pesant, seulement entrecoupé par des bruits électroniques pitoyables. Dans ces conditions, tenir jusqu’à la fin du film relève presque de l’exploit pour le spectateur.

D’autant que les ‘grands’ acteurs dont les noms ornent la jaquette, Gregory Peck et Gene Hackman, ne montrent vraiment pas un jeu enthousiasmant, relégués par le réalisateur au second rôle après les effets visuels. On pourra tout au plus apprécier la qualité de la langue de bois du responsable de la NASA face à la presse, mais, là encore, des acteurs majeurs de la politique américaine récente nous ont démontrés qu’ils étaient bien meilleurs à ce jeu que les acteurs d’Hollywood.

Si vous aimez les drames spatiaux, tournez-vous plutôt vers l’excellent « Apollo 13 » de Ron Howard avec Tom Hanks et laissez « les naufragés de l’espace » naviguer dans le vide cosmique des limbes du septième art qu’il n’aurait pas du quitter.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1


Pour cette édition DVD, le transfert s’est effectué à partir d’un master de bonne qualité, bien restauré. Les images sont assez belles et bien contrastées. Les couleurs sont assez précises et bien saturées. Malheureusement, la bonne définition d’ensemble fait d’autant plus ressortir les trucages assez primitifs du film, surtout dans l’espace, où il arrive que l’on voit les ‘fils’ qui aident les objets à ‘voler’.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Français
2.0


Le DVD nous propose plusieurs pistes sonores, dont une piste en Dolby Digital 2.0 française et une piste en Dolby Surround Anglaise. Si la dynamique des voix est bonne dans la version française et permet de bien suivre l’action, il ne faudra toutefois pas hésiter à passer sur la piste anglaise, quitte à activer les sous-titres. L’ampleur sonore y est bien meilleure et on entend enfin de véritables sons d’ambiance. On retrouve même sur cette piste quelques effets surround et une véritable spatialisation qui est cruellement absente de la piste française.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
6 min
Boitier
Amaray


Les menus du DVD sont sobres, muets et immobiles. Pour cette édition, l’éditeur GCTHV nous propose un chapitrage complet du film ainsi que des bandes annonces pour d’autres films de science-fictions, très kitch, de la même veine que « Les naufragés de l’espace » : « 20 million mile to Earth », « Le 7ème voyage de Sinbas », « Les soucoupes volantes attaquent » et « les premiers hommes dans la lune ».
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage