Le Film
Critique de José Evrard
Editeur
Edition
Simple
Label
Zone
2
Durée Film
95 min
Nb Dvd
1
Sans vérité comment peut-il y avoir de l'espoir
Synopsis
Lucien, un adolescent de quatorze ans, ne comprend pas pourquoi son père, un instituteur sérieux et respecté, se ridiculise, à ses yeux, dans un numéro de clown amateur. Un jour, André, le meilleur ami de son père, lui dévoile l'origine de cette vocation... Il lui raconte qu'à la fin de la guerre, tous deux ont commis un acte de résistance dérisoire, mais qu'ils ont été capturés par les Allemands et jetés avec deux autres compagnons d'infortune dans un "cul de basse-fosse" en attendant d'être fusillés...
A travers ce récit, Lucien va découvrir la bravoure et la fraternité que son père dissimule derrière son humilité.
Critique subjective
Effroyables moments
Le 7 septembre 2000 sort un OLNI (Objet Littéraire non-identifié), Effroyables Jardins de Michel Quint. Un petit livre de 60 pages où il y était question d'un clown mal maquillé et dépenaillé qui se présente chaque jour devant la salle d'audience du procès Papon. D'un petit garçon honteux de son père, instituteur du Nord, qui avait l'habitude de se déguiser en auguste pour faire rire tout le canton. De deux résistants français pris en otages durant la guerre et aidés par une sentinelle allemande, qui jonglait au-dessus d'un trou boueux avec ses patates chaudes et ses tartines. Il traitait de mémoire collective, d'émotion, de questions, d'humanité. Le livre fut remarqué dès sa sortie, en septembre 2000 et se vendit très vite à 200 000 exemplaires. Michel Quint est né en 1949. II a publié une vingtaine d'ouvrages (romans noirs et nouvelles) parmi lesquels Sanctus, Cake-Walk et Lundi perdu publiés par Joëlle Losfeld, Le Bélier noir et La Belle Ombre publiés chez Rivages noir. II a obtenu le Grand prix de la littérature policière en 1989.
Effroyable film
Jean Becker aime travailler en « famille », il reprend ici les mêmes acteurs que pour Les enfants du marais, sorti en 1998Jacques Villeret, André Dussollier, et dans un rôle secondaire Suzanne Flon. Beaucoup de point communs entre ces deux films : la recherche du bonheur, de ces instants magiques de notre existence, d’un passé doré et magnifique. Jean Becker au commande, toute la dimension du livre et de son « devoir de mémoire » passe à la trappe. En inscrivant son introduction lors du procés Papon, Michel Quint nous invite à pzrler du devoir de ne pas oublier. Si Jaques se déguise en Clown , c’est pour honorer la mémoire de cet allemand qui leur a tendu la main, clown célèbre coincé sous l’uniforme allemand. La dimension humaniste du texte est ici réduite à la comédie et à la poésie dégagée par les acteurs . En effet, si la mise en scène de Becker est plus que conventionnelle, c’est bien le jeu des acteur et la sympathie qui s’en dégage qui emporte le morceau. La transformation du matériel originel était nécessaire pour en faire un film plus épique, plus touchant..plus cinéma quoi.
Un dernier mot
Un film touchant, doux amer et surtout un vrai messager d’humanité tendre.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Elle est très belle et définie, le DVD retranscrit parfaitement les scènes difficiles de retour dans le passé, les teintes boueuses et la pluie constante. Les contrastes sont bien gérées, et la compression est impeccable. Reste le choix des teintes lors des scènes d nuit dans la boue qui peut prêter à confusion tellement l’image est délavée (sans aucun jeu de mots)
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Français
2.0
Un 5.1 très frontal où les voix sont impeccablement gérées. Quelques effets surrounds de temps à autre pour venir souligner l’action mais rein de probant. La piste 2.0 reproduit le même schéma de répartition avec des voix un peu plus en retrait. An noter la très bonne initiative de glisser une piste de sous-titrages pour mal entendant. Procédé beaucoup plus répandu sur les Zone 1 américains, ce qu’on appelle des Close Captionned qui reproduisent à la fois les dialogues mais aussi les ambiances et ce qui est nécessaire à la bonne compréhension du film.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
25 min
Boitier
Amaray
Menu et interactivité
Le menu est fixe mais sonorisé avec la musique du film et des bruitages issus du film aussi. Les transitions entre les menus sont animées.
Bonus :
Les bonus ne sont pas sous-titrés , il aurait été intéressant que les sous-titres pour mal entendants soient présent aussi sur les bonus.
• Le documentaire sur le tournage et les interviews du réalisateur et du casting (24’38) : Mélangeant habilement le images du tournage mises en musique et les interviews des acteurs, chaque acteur évoque son personnage et l’esprit de famille et l’ambiance du tournage. Etrange, Villeret n’intervient pas dans les bonus.
• La galerie de photos (2’00) : Automatique , elle défile au rythme de la musique de cirque et du thème du film joué au piano.
• La bande-annonce cinéma
Un dernier mot sur les bonus
Ces bonus montrent bien l’ingratitude du cinéma : aucun mot sur Michel Quint et sur l’œuvre dont est adaptée le scénario. Ce n’est pas la première fois et c’est tout de même inexcusable qu’on ne rende pas à César….
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage