Coffre Ring 0 1 2

Titre Original
Ringus
Genre
Pays
Japon (1998)
Date de sortie
lundi 3 novembre 2003
Durée
280 Min
Réalisateur
Scénaristes
Hideo Nakata
Compositeur
Kenhi Kawai
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Japonais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Oui
Le Film
Critique de Simon Volant
Editeur
Edition
Collector
Label
Zone
2
Durée Film
280 min
Nb Dvd
3


Public concerné

"Interdit aux moins de 12 ans"
En fait le public japonais qui a porté un triomphe à Ring est assez jeune tout comme celui de Scream. Si les films sont très angoissants, ils ne comportent que peu de scènes explicitement horribles. Le plus effrayant n'est pas montré à l'écran mais suggéré à notre imagination. Ring 2 comporte légèrement plus d'hémoglobine que les 2 autres films.

 

La trilogie Ring

Sans trop révéler le contenu des films, il faut savoir que les Ring sont sortis dans l'ordre où il est préférable de les voir : Ring (1), Ring 2 puis Ring 0. Ring 2 est une suite immédiate au premier film tandis que Ring 0 se place 30 années auparavant pour expliquer l'origine du phénomène. Nous allons tenter de ne pas trop dévoiler le contenu des 3 films qui sont intimement liés entre eux.

A l'origine, un succès littéraire japonais. Ecrit par Koji Szuki, les romans ont reçu un grand succès au Japon et bénéficié, après coup, du succès des films. Bien entendu le contenu de l'oeuvre littéraire est bien plus dense que les films. Une première adaptation a eu lieu sous forme de téléfilm mais est restée sans succès. Ensuite, viennent les trois films de Ring.

 

Ring (1) réalisé par Hideo Nakata

 

Résumé

Une mystérieuse cassette vidéo apporte la mort 7 jours après son visionnage au spectateur. Après avoir vu le film, le téléphone sonne, signe de la damnation. Arnaque ou réalité, en tout cas, beaucoup de jeunes personnes meurent dans d'étranges circonstances. "Le masque funéraire" présente un visage tellement horrifié que les familles cachent le visage des victimes.

Une journaliste accompagnée de son ex-mari scientifique mène l'enquête. Elle visionne la cassette ainsi que son jeune fils. Une course contre la montre se joue pour résoudre un mystère vieux de plus de 30 années.

 

Critique 5/5

Ring est un très bon film d'angoisse. Même en étant particulièrement imperméable à ce type de cinéma, on est pris par le film. Et lorsque la scène de la cassette vidéo arrive, on est capté par le film. Ce dernier distille une ambiance malsaine, lourde qui devient progressivement insupportable jusqu'au dénouement final. La chute du film, inattendue, laisse le spectateur et son imagination face à l'écran noir.

Tout comme Scream, Ring, joue à fond sur l'utilisation des moyens modernes de communication. Mais là où Ring fait très fort, c'est qu'il rend la télévision, le magnétoscope et surtout le téléphone effrayants. C'est un détournement en règle de nos objets quotidiens.

Là où Ring est fondamentalement différent d'un Scream, c'est dans son rythme. Ring est un film lent. Attention, il n'est pas long mais lent. Avec une durée de 90 minutes et un scénario assez dense, Ring laisse l'ambiance se mettre en place sans casser l'effet par une histoire sentimentale ou une poursuite de voiture malvenue. La mise en scène est posée et si les acteurs sont calmes et les spectateurs, eux, sont hyper stressés.

La musique, composée par Kenji Kawai, se refuse à laisser une mélodie à laquelle le spectateur pourrait se raccrocher. Elle joue complètement avec l'image à troubler le spectateur et à le surprendre. Car, comme dans les meilleurs films, on joue avec le spectateur, on l'oblige à réfléchir, à monter une stratégie, à résoudre une énigme et, paf, on démonte toutes ses certitudes.

Comme tous les bons films, les Américains ont fait un remake de ce film: The ring / Le cercle en misant un peu plus sur le stress et l'action.

 

Ring (2) réalisé par Hideo Nakata

 

Résumé

Immédiatement après le dénouement de Ring, un collègue de la journaliste et l'étudiant qui travaille avec le scientifique continue l'enquête pour expliquer l'origine du phénomène destructeur et enrayer définitivement la chaîne infernale.

 

Critique 1/5

Dans Ring 2, les seconds rôles prennent la vedette. Le monteur qui travaille avec la journaliste prend sa relève et l'étudiante qui travaille avec le journaliste fait de même. L'enquête est ici plus spirituelle que dans le premier film avec en plus une dimension scientifique plus prononcée avec par exemple le travail de l'équipe de la police scientifique.

Malheureusement, l'histoire tire en longueur et le final tient du grand guignol. Et même si des éléments nouveaux permettent d'éclairer le premier film, ils contribuent plus à gâcher la magie de Ring 1.
Tout n'est pas mauvais. Les acteurs jouent bien, l'ambiance du Ring 1 est de retour dans une moindre mesure mais l'originalité manque. La suite est indigne du film original et si on juge indépendamment cet opus, il faut se rendre à l'évidence, c'est un mauvais film.

 

Ring (0) réalisé par Norio Tsuruta

 

Résumé

30 années avant Ring, nous découvrons les derniers jours de Sadako. Comment cette jeune fille introvertie peut engendrer le phénomène Ring? Une histoire qui est mi-romantique, mi-fantastique et totalement tragique.

 

Critique 2/5

Ring 0 est une sorte de journal intime des derniers jours de Sakano. Ici, il n'est plus du tout question de cassette vidéo ou de télévision. Nous sommes dans le monde du théâtre et des sentiments amoureux.

Réalisé par un autre réalisateur, Ring 0 apporte un style différent et est, de loin, le moins effrayant des trois films. La moitié du film étant une sorte de poursuite grotesque qui mène à la mort de Sakano. Le final tient de la tragédie grecque avec le dernier plan du film donne tout de même froid dans le dos.

Hélas, ce film tout comme Ring 2 contribue à détruire la vision du film original à vouloir tout expliquer. Sadako passe pour une jeune fille sage et innocente alors qu'elle est à l'origine de nombreux morts dans les 3 films de la trilogie.

 

Verdict

Ce coffret Ring est une agréable surprise avec une nouvelle vision du cinéma fantastique japonais. Hélas, si le premier film pourra sans doute gagner un jour le statut de film "culte" à côté d'un sixième sens ou d'un projet Blair Witch, les films suivants essaient en vain de poursuivre l'oeuvre de Koji Suzuki.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


Ring:3/5

Ring présente une image correcte. Hélas, c'est un master NTSC transcodé en PAL qui a été utilisé. Ainsi lors des arrêts sur image on se retrouve avec des images dédoublées et des travellings un peu saccadés.

Ring 2:5/5

La meilleure image vient de Ring 2 qui présente un piquet et une colorimétrie impeccable.

Ring 0:4/5

Ring 0 présente une précision un peu moindre dans l'image et des images légèrement "léchées".

Pour les trois films, la compression est correcte et laisse apparaître quelques très rares artefacts.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Français
5.1
Japonais
2.0
Japonais
5.1


La présence du dolby digital 5.1 est uniquement sur Ring 1, les autres films se contentent d'une piste stéréo surround.

Le doublage français est correct sans plus. Le choix des voix ne plaît pas forcement. La version originale avec une prise de son direct permet de mieux rentrer dans l'ambiance Ring malgré la barrière de la langue.

La scène sonore est avant tout frontale et la différence entre le surround 5.1 et prologic n'est pas évidente. L'utilisation des enceintes d'ambiance reste dédiée à la musique et aux bruitages "pour faire peur".

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
60 min
Boitier
Coffret


Pas grand chose à se mettre sous la dent mais des bonus intéressants. L'habillage des DVD est très sombre mais n'est pas uniforme entre les différents films. On a même droit à de nombreuses bandes annonces imposées sur Ring 2.

Ring 1

- Des bandes annonces sur Ring 1 (japonaises et françaises)
- la vidéo maudite
- l'interview du réalisateur (Hideo Nakata) : de loin le plus intéressant des bonus. Il retrace Ring par rapport à l'oeuvre écrite, l'accueil du public,...
- filmographie

Ring 2

- interview du réalisateur (Hideo Nakata) : aussi interessant que dans Ring 1
- interview du compositeur de la BOF (Kenji Kawai) : un maître au japon, autant dire que ce qu'il dit est forcement intéressant!

Ring 0

- scènes coupées : sans aucun intérêt
- interview du réalisateur (Norio Tsuruta) : aussi interessant que dans Ring 1 et 2
- filmographie
- making of : histoire de lever un peu plus le mystère sur la série. Assez intéressant par rapport aux lieux de tournages utilisés (très nombreux pour un seul lieu dans le film: le théâtre).
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage