Funeral in Berlin

Genre
Pays
Etats Unis (1966)
Date de sortie
jeudi 22 janvier 2004
Durée
98 Min
Réalisateur
Producteurs
Charles Kasher
Scénaristes
Evan Jones
Compositeur
Konrad Elfers
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Jean-Luc Richter
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
98 min
Nb Dvd
1


L'histoire

 

Nous sommes en 1966, Harry Palmer (Michael Cain), un espion anglais, est envoyé à Berlin où il doit aider un général russe, le colonel Stok (Oscar Homolka), à franchir le mur pour fuir l’est communiste. Arrivé à Berlin, il fait la connaissance du général qui insiste pour que son passage à l’Est soit organisé par Kreutzman (Günter Meisner), célèbre pour avoir déjà défié à maintes reprises le mur de la ville.

 

Très vite, Harry Palmer se rend compte que cette opération cache de nombreux points d’ombre. Son intuition se confirme lorsqu’il est abordé par la charmante et peu farouche Samantha Steel (Eva Renzi). Harry décide alors de ne pas se laisser mener par les évènements…

 

L’espion Harry Palmer

 

Ce film s’inscrit dans une saga des aventures de l’espion Harry Palmer. Cette saga aurait dû être l’un des concurrents de la série des James Bond, mais elle ne connût que trois films, tous interprêtes par Michael Cain : « Ipcress, danger immédiat » (1965) de Sidney J. Furie, « Mes funérailles à Berlin » (1966) de Guy Hamilton, et « Un cerveau d'un milliard de dollars » (1967) de Ken Russell. La série aurait dû compter sept films, mais Michael Cain décida d’arrêter après le troisième et il ne fût pas remplacé.

 

Harry Palmer est à l’opposé de l’agent 007 : il se fait engager dans l’espionnage parce qu’il a commis des vols en tant que militaire anglais stationné en Allemagne. L’armée lui a alors laissé le choix entre l’espionnage au service de l’Angleterre et la prison. Cette première partie de l’histoire du héros est évoquée dans « Ipcress, danger immédiat » et n’est plus qu’évoqué à demi-mots dans « Mes funérailles à Berlin ».

 

Par rapport à Bond, Palmer est également beaucoup moins athlétique et séduisant, ce qui lui permet d’avoir immédiatement la puce à l’oreille lorsqu’il est abordé par la sulfureuse Eva Renzi à la robe superbement décolletée. Enfin, Palmer préfère utiliser son intelligence et son sens de l’observation pour résoudre les énigmes de façon plus « calme » que son grand rival.

 

Réalisation et critique subjective

 

Le réalisateur Guy Hamilton n’est pas un novice en matière de film d’espionnage. Lorsqu’il commence « Mes funérailles à Berlin », il a déjà réalisé « Goldfinger » (1964) et il réalisera encore trois autres films de James Bond par la suite : « Les Diamants sont éternels » (1971), « Vivre et laisser mourir » (1973) et « L'Homme au pistolet d'or » (1974).

 

Le tournage du film eut lieu à Berlin même, à une époque où la tension entre l’Est et l’Ouest était palpable. L’équipe eut d’ailleurs des difficultés à filmer le mur car les soldats de l’Allemagne de l’Est avaient eu ordre de gêner les caméramans en reflétant de la lumière avec des miroirs ! Cela obligea le réalisateur à filmer le mur de très loin au téléobjectif.

 

Le scénario de ce film est un modèle du genre, les intrigues s’entrecroisent et de multiples camps cherchent à soutirer des informations les uns des autres en ayant chacun un but propre. Il faut noter qu’un soin particulier a été apporté pour que l’ensemble soit crédible et qu’on ne trouvera ici aucun gadget miraculeux et aucune explosion spectaculaire.

 

Le film n’en est pas moins passionnant de bout en bout, plein de surprises et non dénué d’un certain humour britannique savoureux. Michael Caine campe son personnage à la perfection et il est très bien entouré. L’ensemble constitue donc un très bon spectacle pour toute la famille, même si les enfants de moins de 12 ans manqueront sûrement de références géographiques et historiques pour comprendre les subtilités du scénario.

 

 « Mes funérailles à Berlin » est donc un bon DVD d’espionnage que les fans du genre se devront de posséder dans leur collection.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1


Le master en technicolor de 1966 a été très bien restauré et l’image est ici de bonne qualité pour un film de cette époque. On ne remarque pas de taches ou de bandes disgracieuses. Les couleurs sont bien rendues, même si elles manquent un peu d’éclat à certains moments. Ceci étant toutefois souvent dû aux ambiances sombres d’une grande partie du film : les espions vivent la nuit !

 

 La compression a également été soignée et on ne verra pas d’artéfacts gênants lors du film. L’absence de bonus explique sûrement qu’il restait assez de place pour ne pas être obligé de compresser exagérément le long métrage.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
1.0
Anglais
1.0


Le DVD nous propose de multiples versions en Dolby Digital 1.0, en particulier en Anglais et Français, avec un très vaste choix de sous-titre : pas moins de 26 langues !

 

 

Malheureusement, la piste française souffre d’un manque cruel de dynamique et les dialogues sont parfois à la limite du compréhensible. C’est particulièrement gênant dans une histoire où ce sont ces dialogues, et non l’action, qui font avancer l’intrigue. Toute la bande son française semble comme étouffée et il faudra passer sur la piste anglaise pour bénéficier de dialogues plus audibles.

 

 

La piste anglaise est de bonne qualité et a bénéficié d’un bon travail de restauration. Les sons d’ambiance y sont plus audibles et les dialogues y sont surtout beaucoup plus compréhensibles que sur la piste française. Il faut toutefois posséder un bon niveau en anglais pour apprécier toutes les subtilités des dialogues.

 

 

Dans tous les cas, il n’y a aucun effet de spatialisation, ni d’effet surround, étant donné que l’ensemble du son est diffusé par le haut-parleur central. Mais la nature du film ne rend pas cette absence gênante.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
3 min
Boitier
Amaray


Le DVD offre des menus minimalistes et le seul bonus qui est proposé est la bande annonce cinéma du film.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage