Le jeune Angus MacGyver est un agent spécial du gouvernement américain, au service d'une organisation secrète protégeant les intérêts du pays. Son don unique pour la débrouille et ses méthodes peu orthodoxes sont des atouts inestimables. Sous les ordres de l'espionne Patricia Thornton, épaulé par l'ancien membre des forces spéciales Jack Dalton et par l'analyste Nikki Carpenter, Mac se rend en Italie pour intercepter une arme biologique sur le point d'être vendue, mais la mission ne se passe pas comme prévue…
Bon, il y a tout de même une question qu’il faut se poser avant de visionner ce reboots d’une série populaire dans les années 80 et 90 : Est-ce qu’il fallait faire un reboot de « MacGyver » ? Soyons honnête nous pourrions dire, pourquoi pas ? Seulement, il fallait garder un secret espoir que cette série soit rebooter pour lui apporter plus de corps, des impulsions différentes et surtout se démarquer des productions Tv américaines qui fourmillent actuellement sur nos écrans. Seulement voilà, ce reboot de la série dans laquelle le héros était incarné par Richard Dean Anderson (Stargate SG.1) est très loin de ce que nous pourrions attendre. A commencer par les acteurs eux-mêmes qui évoluent en roue libre en permanence et ne vont pas réellement loin dans la qualité de jeux. Un peu trop figés, les acteurs ne semblent pas capables de donner corps à leurs personnages et pour ceux que l’on a déjà vu ailleurs, comme George Eads (Les Experts), ne font que répéter à l’infini un personnage déjà longtemps éculé.
En ce qui concerne les intrigues et leurs mises en scène, nous naviguons plus souvent en dessous du niveau 0 qu’au-dessus. Difficile de croire à des intrigues mal écrites où tout semble si évident. Aucune surprise, pas même le moindre petit espoir de suspens, on parcourt les épisodes avec une lassitude qui nus envahit à mesure que les minutes défilent. Et même si la réalisation a décidé de donner des indications sur les bricolages de MacGyver pour les rendre encore plus crédibles, force est de constater que l’ensemble brille par un manque d’imagination et de moyen évident qui ennuie le spectateur plus qu’il ne le passionne.
Du coup, il est particulièrement difficile de trouver le moindre point positif à ce reboot bien mal engagé. La production avait annoncé cette série comme un événement qui ravirait les fans, le constat est particulièrement amer et sans appel. La réalisation a loupé le coche et la série s’enfonce de plus en plus dans l’inintéressant et le sans profondeur. A mesure que les épisodes défilent et malgré une intrigue fil rouge qui voudrait donner une certaine ligne de conduite au héros, on ne peut que regretter une série réalisée, semble-t-il, avec des bouts de ficelles et pas grand-chose d’innovant, si ce n’est, certainement l’idée pour le spectateur d’avoir été pris pour une mule prête à manger n’importe quoi.
En conclusion, à une époque où les séries rivalisent d’imagination pour se démarquer, « MacGyver » apparaît comme un ratage inconcevable tant la série est mal fagotée, mal écrite et mal tournée. Les acteurs ne semblent pas réellement enclins à donner de la profondeur à leurs personnages et la mise en scène enfile des perles déjà longtemps enfilées. A fuir absolument !
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Sauver la situation » est un making of qui essaye de nous expliquer que la série va répondre aux attentes des spectateurs et qu’elle va révolutionner le genre. Bien sûr c’est râté ! Mais le making of fut tourné en même temps que la série, nous pouvons donc supposer que l’équipe nourrissait un secret espoir d’en faire quelque chose de présentable.
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La séance photo de Lucas Till et George Eads » est un bonus complètement inintéressant qui nous fait découvrir les coulisses d’une séance photos avec les deux acteurs. Même en l’écrivant, je me demande ce qu’il peut bien y avoir de passionnant là-dedans.
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L’interview de l’accessoiriste Kate Guanci » qui, comme avec la série d’origine, veut nous faire croire que toutes les astuces de MacGyver fonctionnent et ont été testées.
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n bêtisier et des scènes coupées.