Le Film
Critique de Christophe Bonnet
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
89 min
Nb Dvd
1
Deuxième titre dans la trilogie, Ski Movie 2 reste dans la plus pure tradition du film de sports extrêmes. Des séquences relativement courtes qui s’enchaînent, un montage qui varie les pratiques sans réelle logique, le tout continuellement accompagné d’une musique tonitruante. Ici le team MSP ne fait pas dans la demi mesure, ses sportifs de haut niveau accèdent à des lieux dont la beauté n’est égalée que par la dangerosité pour nous offrir des moments qui remettent en cause toutes nos lois et certitudes sur la gravitation. L’hélicoptère est un allié de taille, tant pour l’acheminement que pour le tournage.
Les initiés seront heureux d’apprendre que le « casting » regroupe des athlètes connus (et reconnus) dont Seth Morrison, Shane McConkey, Brad Holmes, Wendy Fisher, Mike Douglas, Tanner Hall, Kent Kreitler, Stian Hagen, Vincent Dorion, et Aaron McGovern.
Le moment fort réside incontestablement dans les passages de base jumping (dans les Baffin Islands en arctique), d’une intensité rarement égalée. A l’inverse, quelques séquences sont légèrement moins haletantes, mais elles restent rares et les exploits sportifs vous tiennent en haleine la quasi-totalité du programme. Enfin, la musique se marie extrêmement bien avec les images, les titres et les artistes sont variés, ce qui évite, à la longue, de lasser.
En conclusion
Un spectacle qui marie le sport, l’exploit, la beauté des sites et l’esthétique des gestes grâce à un (très gros) grain de folie. Une aventure sensationnelle qui ne fait de mal à personne, en dehors, parfois, des pratiquants eux-mêmes. Les bonus auraient pu être un prétexte à des images inédites d’un plus grand intérêt ou à un making of. La section vidéo imparfaite pénalise sensiblement un programme qui, sans cela, aurait pu atteindre des sommets …
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1
Inutile de tergiverser, la restitution des images est de qualité médiocre. Les couleurs n’ont pas de tenue, le grain (ou le flou) est omniprésent et, enfin, la fluidité n’est en rien exceptionnelle : un comble pour des images de glisse.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Musique
2.0
Seul le Dolby Digital 2.0 répond présent à l’appel. Ce n’est pas vraiment un problème dans la mesure où la musique occupe quasi exclusivement l’espace sonore, trop d’effets en 5.1 conduiraient probablement à une signature artificielle, toujours préjudiciable pour ce type de programme, sportif. La stéréo est d'une bonne tenue, en dehors d'une petite pointe d'agressivité à certains moments.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
14 min
Boitier
Amaray
Les menus offrent un dessin dépourvu de recherche esthétique mais disposent malgré tout de vignettes animées et d’une musique. Le choix des sections se limite à :
- Film : lancement du programme principal.
- Chapitres : trois pages écran avec des images dans des lucarnes et une numérotation. Assez peu explicite pour naviguer dans les différents passages.
- Bonus : Un reportage de 14 minutes en VO, malheureusement non sous titrée. Une séquence qui atteste de l’humour particulier de ces jeunes gens, sympathique mais loin d’être indispensable.
A noter la présence démo jouable Playstation 2 de "Destruction Derby Arenas", pour les amateurs du genre.
Une interactivité pour le moins mesurée, tant qualitativement que quantitativement.
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

Liens internet

Interface Rom

Jeux intéractifs

Filmographies

Clips vidéo

Bêtisier

Bonus Cachés

Court Metrage

Démo jouable PS2