Transsiberian

Titre Original
Transsiberian
Genre
Pays
Etats-Unis, Espagne (2008)
Date de sortie
mardi 24 mars 2009
Durée
107 Min
Réalisateur
Producteurs
Julio Fernandez
Scénaristes
Brad Anderson, Will Conroy
Compositeur
Alfonso Vilallonga
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
107 min
Nb Dvd
1

L’histoire :

Embarqué pour un long voyage à bord du transsibérien, un couple d’américains va rencontrer deux jeunes gens quelque peu étranges et se faire entraîner dans une sombre affaire.

Critique subjective :

Brad Anderson est un auteur, un auteur passionnant. Et comme beaucoup d’auteurs passionnants, l’homme a ses obsessions. Qu’il tourne un scénario qu’il a rédigé, coécrit ou seulement choisi, il aime à y trouver certaines thématiques : la culpabilité, la paranoïa, la schizophrénie naissante. C’est surtout par le biais d’œuvres à l’argument fantastique discret, habitées par des personnages tourmentés (Session 9, The Machinist, Sounds like), que le cinéaste a pu jusqu’alors explorer ces sujets, sans jamais verser dans la redite.

Nous parvenant directement sous forme de DVD (à un moment où d’indignes DTV polluent gaiement les salles obscures …), Transsiberian est un thriller, ce qui nous rappelle que, si Brad Anderson est avant tout connu pour ses bandes fantastiques, il s’est aussi illustré dans d’autres genres, au cinéma (la comédie avec The Darien gap, Et plus si affinités ou encore Happy accidents) et pour le petit écran (où il a notamment œuvré dans le polar avec Homicide, The shield et Sur écoute). Pas d’argument fantastique pour ce nouveau long-métrage, mais une persistance des thématiques chères au réalisateur. On ne se refait pas.

Transsiberian peut se définir come un huis clos roulant (de Pékin à Moscou) dont les arrêts apparaissent comme autant d’espaces de respiration, tour à tour bucoliques (la découverte de lieux et de populations bien éloignés des sentiers touristiques), oniriques (le voyage jusqu’à la petite église en ruine) ou cauchemardesques (les scènes dans la base aérienne désaffectée). A bord du fameux train, on suit un couple d’américains, Ray (Woody Harrelson) et Jessie (excellente Emily Mortimer), qui va faire la connaissance de deux jeunes gens avenants mais quelque peu suspects, Carlos (Eduardo Noriega, magnétique) et Abby (Kate Mara). Et les relations de devenir de plus en plus ambigües, particulièrement entre Jessie et Carlos. Des non-dits aux tensions ouvertes … le sang finira par rougir la neige.

Cristallisés par le personnage de Jessie, les thèmes du mensonge et du remord (écrasante sensation de culpabilité) sont encore traités d’une main de maître par Brad Anderson (voir les excellents passages où poupées gigognes et photographies deviennent de véritables fardeaux en tant que révélateurs d’un acte inavouable). Difficile d’en dire davantage sous peine de déflorer l’intrigue. On se contentera d’ajouter que le métrage prend souvent des directions inattendues (comme lorsque la violence graphique surgit sans crier gare) et ménage de beaux moments de suspense.

Verdict :

A l’arrivée, Transsiberian s’impose comme une œuvre imparfaite (le début est quelque peu poussif et l’ensemble n’a pas le panache d’un The Machinist) mais loin d’être inintéressante (ne serait-ce que pour l’impressionnante capacité de Brad Anderson à couler ses obsessions dans un tout autre genre). A découvrir.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1

Une qualité d’image plus que satisfaisante. En intérieur(s) comme dans les scènes prenant place dans des paysages enneigés, le rendu global se montre de fort belle facture avec une colorimétrie parfaite (voir le traitement de la lumière dans la séquence d’ouverture), un contraste optimal et un encodage absolument invisible. Du tout bon.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Français
2.0

Des pistes 2.0 qui remplissent honorablement leur office. Si l’on aurait bien sûr préféré un format 5.1, force est de constater que les deux pistes proposées (VO et VF en 2.0) s’en sortent très bien. Précises et énergiques, elles favorisent l’implication du spectateur. Efficace.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
36 min
Boitier
Amaray

- Bande annonce (2 minutes).

- Making of (34 minutes) : Retour sur l’histoire, les personnages, le tournage (surtout le choix des décors et la photographie du métrage) et la pré production (financement et casting). Un supplément assez lambda, mais pas déplaisant pour autant.

- Filmographies.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage