Les enfants du silence

Titre Original
Children of a Lesser god
Genre
Pays
USA (1986)
Date de sortie
lundi 25 novembre 2002
Durée
114 Min
Réalisateur
Producteurs
Burt Sugarman & Patrick Palmer
Scénaristes
Hesper Anderson & Mark Medoff
Compositeur
Michael Convertino
Format
Dvd 5
Site Internet
Informations
Complémentaires
Oscar de la meilleure actrice attribué à Marlee Matlin pour ce film
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Allemand
Oui
Non
Non
Espagnol
Oui
Non
Non
Grec
Oui
Non
Non
Italien
Oui
Non
Non
Néérlandais
Oui
Non
Non
Portugais
Oui
Non
Non
Suédois
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Geneviève Silva
Editeur
Edition
Widescreen collection
Label
Zone
2
Durée Film
114 min
Nb Dvd
1


"Aider une poignée de sourds et de malentendants, le reste c'est de la littérature" dixit le docteur Curtis Franklin (Philip Bosco), directeur de la Governor Kittridge School, lors de l'arrivée de ce professeur de renom, James Leeds (William Hurt). Atypique, son objectif est pourtant de leur apprendre à lire sur les lèvres, à émettre des sons pour parler, pour ne plus être emmurés dans ce monde du silence. Très vite, ses pratiques sont couronnées de succès et il fait l'admiration de tous, élèves, collègues et parents. Seule Sarah, (Marlee Matlin), d'un caractère autoritaire, née sourde et considérée comme attardée mentale jusqu'à l'âge de sept ans, va refuser la communication. Employée comme femme de ménage alors qu'elle fut une brillante élève promise à un bel avenir, le mal qui la ronge l'empêche de vivre pleinement. Sa personnalité fascine James dès leur premier contact. Dès lors, deux mondes que tout oppose se rencontrent, se cherchent, s'analysent, cèdent la place à un amour passionné, se déchirent pour mieux se retrouver.

La réalisatrice, Randa Haines, signe ici son premier long métrage qui sera suivi en 1991 par Le Docteur, toujours avec son acteur favori, William Hurt. Les enfants du silence fonctionne un peu comme tous ces films qui ont déjà choisi l'éducation comme sujet principal: un professeur, quelque peu marginal, vient semer le trouble en apportant une pédagogie novatrice qui inquiète mais dont les résultats étonnent. Quand bien même tous n'en tirent pas un profit immédiat, la fin est ouverte et l'on sent que les plus réfractaires vont à leur tour tenter l'expérience. Ce qui fait néanmoins la singularité de ce long métrage c'est sans aucun doute le plongeon qu'opère le spectateur dans une histoire où les regards, les mains en disent plus long que la parole. Le défi que se lance James Leeds dans sa conquête de l'obstination et du malaise de Sarah est tout aussi poignant et criant de vérité que celui que se lance William Hurt dans un rôle difficile où il est la voix de tous, le porte-parole d'une déchirure et d'une volonté passionnée. Quant à Marlee Matlin, atteinte dans la vie par l'infirmité, son interprétation est majestueuse tant elle parvient à nous sensibiliser à ce que doit être la vie de tous ceux qui se trouvent coupés du monde.

Une lecture plus affinée demanderait que l'on s'attarde sur différents thèmes que la réalisatrice prend le soin de glisser tel celui de l'omniprésence de l'eau au contact de laquelle les personnages principaux viennent, tour à tour ou ensemble, s'apaiser, réfléchir, partager. Mais je laisse à chacun le plaisir de lire sur les lèvres de la caméra...

 
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1


L'image est une réussite. Détaillée, équilibrée, elle offre une luminosité et une colorimétrie très réalistes. Aucun défaut de compression ne vient gâcher le spectacle.

Les scènes tournées dans la piscine (18min45/42 min 50/1 h 36 min), de nuit, dans une demi obscurité sont d'une réelle beauté. Doublées d'un doux ralenti, elles nous font savourer toute la quiétude de ce monde du silence empreint de calme et de volupté.

 

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Français
2.0
Le Dolby Digital mono est le seul choix possible au travers des cinq langues disponibles. Je pensais que le film allait en pâtir mais il faut bien avouer que le résultat est convaincant. A bien y réfléchir, le thème (histoire d'amour dans le monde des malentendants) et l'importance des scènes mêlant les paroles et le langage des signes ne rend pas du tout nécessaire une reproduction sonore multicanal. La lisibilité est entière, c'est bien le principal.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


Des menus fixes offrent un choix des plus basiques, à savoir :
- Lecture
- Sélection audio
- Sous-titres
- Bande annoce cinéma (Dolby Digital 2.0, VO, 1 min29)
- Accès aux scènes

Donc une intéractivité réduite à sa plus simple expression. Un making of ou un reportage sur la langue des signes aurait été bienvenu.
 
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage