Le Film
    Critique de Geneviève  Silva
    
    
    
        
            Editeur
            
            Edition
            
                Widescreen collection
            
            Label
            
                
            
            Zone
            
                2
            
            Durée Film
            
                114 min
            
            Nb Dvd
            
                1
            
         
     
    
 
                            
	
"Aider une poignée de sourds et de malentendants, le reste c'est de la littérature" dixit le docteur Curtis Franklin (Philip Bosco), directeur de la Governor Kittridge School, lors de l'arrivée de ce professeur de renom, James Leeds (William Hurt). Atypique, son objectif est pourtant de leur apprendre à lire sur les lèvres, à émettre des sons pour parler, pour ne plus être emmurés dans ce monde du silence. Très vite, ses pratiques sont couronnées de succès et il fait l'admiration de tous, élèves, collègues et parents. Seule Sarah, (Marlee Matlin), d'un caractère autoritaire, née sourde et considérée comme attardée mentale jusqu'à l'âge de sept ans, va refuser la communication. Employée comme femme de ménage alors qu'elle fut une brillante élève promise à un bel avenir, le mal qui la ronge l'empêche de vivre pleinement. Sa personnalité fascine James dès leur premier contact. Dès lors, deux mondes que tout oppose se rencontrent, se cherchent, s'analysent, cèdent la place à un amour passionné, se déchirent pour mieux se retrouver. 
La réalisatrice, Randa Haines, signe ici son premier long métrage qui sera suivi en 1991 par Le Docteur, toujours avec son acteur favori, William Hurt. Les enfants du silence fonctionne un peu comme tous ces films qui ont déjà choisi l'éducation comme sujet principal: un professeur, quelque peu marginal, vient semer le trouble en apportant une pédagogie novatrice qui inquiète mais dont les résultats étonnent. Quand bien même tous n'en tirent pas un profit immédiat, la fin est ouverte et l'on sent que les plus réfractaires vont à leur tour tenter l'expérience. Ce qui fait néanmoins la singularité de ce long métrage c'est sans aucun doute le plongeon qu'opère le spectateur dans une histoire où les regards, les mains en disent plus long que la parole. Le défi que se lance James Leeds dans sa conquête de l'obstination et du malaise de Sarah est tout aussi poignant et criant de vérité que celui que se lance William Hurt dans un rôle difficile où il est la voix de tous, le porte-parole d'une déchirure et d'une volonté passionnée. Quant à Marlee Matlin, atteinte dans la vie par l'infirmité, son interprétation est majestueuse tant elle parvient à nous sensibiliser à ce que doit être la vie de tous ceux qui se trouvent coupés du monde.
Une lecture plus affinée demanderait que l'on s'attarde sur différents thèmes que la réalisatrice prend le soin de glisser tel celui de l'omniprésence de l'eau au contact de laquelle les personnages principaux viennent, tour à tour ou ensemble, s'apaiser, réfléchir, partager. Mais je laisse à chacun le plaisir de lire sur les lèvres de la caméra...
 
                            
    
        L'image
    
    
    
    
        
            Couleurs
            
            Définition
            
            Compression
            
            Format Vidéo
            
                16/9 anamorphique couleur
            
            Format Cinéma
            
                1.78:1
						
            
         
     
    
 
                            
	
L'image est une réussite. Détaillée, équilibrée, elle offre une luminosité et une colorimétrie très réalistes. Aucun défaut de compression ne vient gâcher le spectacle.
Les scènes tournées dans la piscine (18min45/42 min 50/1 h 36 min), de nuit, dans une demi obscurité sont d'une réelle beauté. Doublées d'un doux ralenti, elles nous font savourer toute la quiétude de ce monde du silence empreint de calme et de volupté.
 
                            
                            
    Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais                       
2.0
Français                      
2.0
 
                            
	Le Dolby Digital mono est le seul choix possible au travers des cinq langues disponibles. Je pensais que le film allait en pâtir mais il faut bien avouer que le résultat est convaincant. A bien y réfléchir, le thème (histoire d'amour dans le monde des malentendants) et l'importance des scènes mêlant les paroles et le langage des signes ne rend pas du tout nécessaire une reproduction sonore multicanal. La lisibilité est entière, c'est bien le principal. 
                            
                            
    
        Les Bonus
    
    
    
        
            Supléments
            
            Menus
            
                
            
            Sérigraphie
            
            Packaging
            
            Durée
            
                0 min
            
            Boitier
            
                Amaray
            
         
     
    
 
                            
	
Des menus fixes offrent un choix des plus basiques, à savoir :
- Lecture
- Sélection audio
- Sous-titres
- Bande annoce cinéma (Dolby Digital 2.0, VO, 1 min29)
- Accès aux scènes
Donc une intéractivité réduite à sa plus simple expression. Un making of ou un reportage sur la langue des signes aurait été bienvenu.
 
                            
Bonus
    
        
            
            Livret
 
        
            
            Bande annonce
 
        
            
            Biographies
 
     
    
        
            
            Making of
 
        
            
            Documentaire
 
        
            
            Interviews
 
     
    
        
            
            Com. audio
        
            
            Scènes sup
 
        
            
            Fin alternative
 
     
    
        
            
            Galerie de photos
 
        
            
            Story board
 
        
            
            Multi-angle
 
     
    
        
            
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            Court Metrage