Le docteur

L'histoire

Un chirurgien spécialiste du cœur, Jack MacKee, qui se contente d'ouvrir et de refermer ses patients sans aucun attachement, se retrouve, suite à une tumeur maligne du larynx, en qualité non plus de médecin mais de patient, confronté à un monde hospitalier qu'il ne connaissait pas (dossier administratif, attente, froideur des médecins…). Son opinion vis-à-vis de la pratique de la médecine va s'en trouver changer.

 

 

Critique subjective

 

Cinq ans après "les enfants du silence" et ses cinq nominations aux Oscars, la réalisatrice Randa Haines retrouve William Hurt en 1991 pour "Le docteur", une adaptation du livre "a taste of my own medicine" d'Ed Rosenbaum. Jack Mac Kee (William Hurt) est un chirurgien de renom, arrogant, riche, estimé par ses collègues, un modèle pour ses étudiants. Pour Jack, les sentiments et le travail sont incompatibles, et le médecin ne doit pas s'attacher au malade. Pourtant, c'est bien malgré lui qu'il fera l'expérience de la condition de patient.

 

Lorsqu'on lui diagnostique une tumeur à la gorge, Jack se retrouve de l'autre côté du bistouri, confronté à la froideur du milieu hospitalier, en devenant lui-même un patient anonyme. C'est l'histoire de la prise de conscience de Jack MacKee que raconte Randa Haines dans ce film de rédemption habilement écrit, formidablement interprété par le trop rare William Hurt, ainsi que Elisabeth Perkins et Christine Lahti en épouse délaissée.

 

Sur un sujet qui n'est pas follement divertissant, Randa Haines démontre que l'on peut raconter une histoire humaine sans trop d'effusion, débauche de sentiments ou de larmes. Celle-ci ne peut malgré tout s'empêcher d'éviter les clichés en tirant parfois sur la corde sensible. Mais en dépit d'une histoire très conventionnelle, ce sont quelques scènes bouleversantes qui contribuent à la réussite de ce bon mélo.

L’image est de qualité moyenne. On note la présence de fourmillements, les couleurs manquent de richesse, la compression n’est pas parfaite. Le master également possède quelques défauts.

En Dolby Digital 5.1, la piste son est claire, d’une dynamique assez moyenne, aux dialogues parfaitement intelligibles. Excepté la centrale, les enceintes se font très discrètes. Il ne faut donc pas s’attendre à des merveilles de spatialisation. La scène arrière est inexistante. Une piste sonore qui remplit simplement son office, qui consiste à retranscrire fidèlement les dialogues.

Rien