Le Malade imaginaire

Genre
Pays
FRANCE (1973)
Date de sortie
lundi 25 novembre 2002
Durée
103 Min
Réalisateur
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires
Mise en scène de Jean-Laurent Cochet
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Geneviève Silva
Editeur
H2F
Edition
Simple
Label
Zone
2
Durée Film
103 min
Nb Dvd
1


Par peur des maladies, le vieux bourgeois Argan (Jacques Charon) mène une vie de valétudinaire, pour le plus grand profit de son apothicaire, M. Fleurant (Marcel Tristani) et de son médecin, M. Purgon (Georges Descrières). Sa seconde femme, Béline (Bérengère Dautun), le dorlote en pensant à son héritage. Angélique (Catherine Hiegel), fille de son premier mariage, risque d'être la victime de leurs égoïsmes conjugués, car, bien qu'elle aime Cléante (Jean-Noël Sissia), ils veulent la marier à Thomas Diafoirus (Philippe Rondest), un futur médecin, que son père, médecin lui-même, et la science médicale ont transformé en pantin grotesque. Une servante pleine de bon sens, Toinette (Françoise Seigner), essaie de mettre bon ordre à tout cela. de son côté, Béralde (Jacques Toja), frère d'Argan, prêche à celui-ci le respect de la nature dans l'arrangement des mariages comme dans le domaine de la santé (acte III, scène 3).


Bien qu'assombrie par la disparition du grand maître Molière (dans le rôle d'Argan) après sa fabuleuse interprétation lors de la quatrième représentation, cette pièce est toute à l'éloge de la vie. La virtuosité joyeuse de cette comédie-ballet, en trois actes et en prose, et sa richesse dans le traitement de caractères originaux sont mis à l'honneur dans cette mise en scène conventionnelle par Jean-Laurent Cochet. Argan, qui occupe une place de choix, dynamise l'intrigue par la puissance de sa prestation scénique mais, à ses côtés, tous les autre personnages et même la jeune Louison (Emmanuelle Milloux) ne sont pas en reste et offrent un jeu d'une grande qualité. Chaque rôle est interprété avec la dimension requise pour satisfaire l'acte de foi en la nature de son auteur, par-delà la satire de la médecine.


Tout est mis en oeuvre, par le décor réaliste, les costumes et ustensiles d'époque (Jacques Marillier) pour nous replonger au coeur du XVIIème siècle et nous ouvrir, une fois encore, les portes de la bourgeoisie. Il y a de tout dans ce Malade imaginaire: de la comédie gaie, de la comédie cruelle, de la grande comédie et de la farce. Il est cependant fâcheux, pour l'adaptation de cette comédie-ballet par La Comédie Française, que seul son aspect théâtral ait été conservé au détriment de la musique, des intermèdes chantés et des danses. Les inconditionnels du genre et de cette oeuvre se verront donc quelque peu frustrés de cette absence. Néanmoins, cela n'enlève rien à la qualité du texte de Molière.


Enfin, le réalisateur (Jean-Paul Carrère) a  parfaitement su placer son objectif pour nous permettre de partager les moindres mimiques des comédiens. Ainsi, ce DVD permet de réhabiliter le théâtre dans nos vidéothèques. Et même s'il n'apporte pas un gain technique significatif, il garde l'avantage de pouvoir être revisionné à satiété. Si l'on peut donc accepter ces quelques faiblesses, il est beaucoup moins tolérable que les bonus se réduisent à de simples pages écrans. Le théâtre, Molière, la comédie-ballet, Le Malade imaginaire méritaient mieux d'autant que la capacité du support est loin d'être totalement exploitée ( un seul format audio, pas de sous-titrages, durée de 103 minutes, menus minimalistes,...)
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1
La colorimétrie est particulièrement réussie, la palette des tons riche en nuances. Un petit peu moins convaincante, mais néanmoins satisfaisante, la luminosité bénéficie d'un étalonnage convenable. Les textures de peau conservent un grain naturel ce qui est méritant étant donné la crudité de l'éclairage du théâtre. Enfin, le point faible réside dans la définition bien en-deçà des normes habituelles. En définitive, elle ne s'en sort pas trop mal malgré le poids des années et la nature du spectacle.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
1.0
Un seul format audio est disponible : le Dolby Digital mono. Il est exploité au maximum de ses possibilités. Les voix sont réalistes, même lors des déplacements des comédiens tant latéralement qu'en profondeur. La bande son manque néanmoins de précision, c'est particulièrement perceptible sur les signaux sonores isolés et de faible intensité.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


Un semblant d'animation sur quelques notes de musique débouche sur des menus fixes à la fois classiques et lisibles. Les choix proposés sont :
- La pièce
- Les actes : partie que l'on peut assimiler à un chapitrage
- Derrière le rideau : l'essentiel du bonus réside dans cette section avec plusieurs rubriques.
Il était une fois la Comédie Française (51 pages écran) : un historique intéressant.
Biographie de Molière (11 pages écran) : un peu simpliste.
Le Malade Imaginaire à la Comédie Française ( 10 pages écran) : l'essentiel figure.
Egalement disponible : deux vignettes de titres de la même collection (L'avare et Tartuffe). C'est bien maigre, une "mise en bouche" filmée aurait probablement eu un effet plus incitatif.
- @ : explications sur la page "Molière.htlm" et les liens internet avec la possibilité de parcourir le texte intégral et même de l'imprimer : une très bonne idée. Les renvois vers les sites de la Comédie Française et de l'INA sont judicieux, rien à dire, si ce n'est qu'il ne faut pas hésiter à prolonger le voyage dans le monde fascinant du théâtre, surtout quand il est de qualité.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Texte intégral imprimable