Sweet sixteen

Titre Original
Sweet sixteen
Genre
Pays
Angleterre, Ecosse, Allemagne, Espagne (2002)
Date de sortie
mardi 18 novembre 2003
Durée
105 Min
Réalisateur
Producteurs
Rebecca O'Brien
Scénaristes
Paul Laverty
Compositeur
George Fenton
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires
Prix du scénario festival de Cannes (2002)
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Oui
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Alexis Louvart
Editeur
H2F
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
105 min
Nb Dvd
1


Synopsis :

 

Greenock n'est pas la ville où l’on aimerai forcement habiter, parce que l’ambiance y est assez morose, surtout dans les quartiers défavorisés. Mais voilà, parfois on y est né et on ne connaît rien d’autre. Greenock, c’est précisément là où vit Liam, petit voyou de son état, Liam accumule combines et petits larcins parce qu’il s’est fait virer de son lycée et qu’il n’a rien d’autre à faire de la journée que d’errer en ville avec sa bande de copains, à la rencontre d’une quelconque aventure ou d’une voiture à piquer pour partir en ballade. Malgré sa force de caractère évidente et son apparente jovialité, Liam est malheureux ; sa mère est en prison, son beau-père est un dealer ultra violent. Son amour pour sa mère le motive à faire les trucs les plus insensés, piquer la « marchandise » de son beau-père par exemple. Son copain Pinball n’est pas en reste non plus, d’ailleurs, Pinball, lui aussi, a tilté depuis un certain temps ! Heureusement Liam a sa sœur Chantelle et son neveu Calum, dernier refuge contre les  ennuis. Malgré cela, la trajectoire de Liam va rejoindre celle de la grande délinquance.

 

Critique subjective :

 

Ken Loach est un réalisateur adepte des films que l’on peut qualifier de « sociaux ». Après l’excellent « my name is Joe » ou le non moins excellent « the navigators » ; Ken Loach expose l’univers quotidien d’une poignée d’habitants de la banlieue de Glasgow à travers « Sweet sixteen » (le titre est on ne peut plus ironique). A la vue de leurs performances, on peut être surpris d’apprendre que la plupart des comédiens du film sont en fait des « amateurs » recrutés directement sur les lieux du tournage. Martin Compston (Liam) habite réellement l’endroit, et c’est peut-être pour cela que la crédibilité du personnage et l’émotion qui s’en dégage nous transperce littéralement.

 

Le film, de par sa violence verbale a été interdit au moins de 18 ans en Angleterre (on peut entendre plus de deux cents fois le mot « fuck »). Mais combien cela aurait été ridicule et peu crédible si les personnages avaient eu un langage châtié. Après tout, la violence qui s’exprime à travers le film n’est que le reflet de la triste réalité. Point besoin de coups de feu donc, ou d’explosions atomiques hollywoodiennes, la violence est ici verbale, physique et morale.


L’impression générale qui ressort du film est son réalisme. Ken loach sait utiliser la caméra à bon escient. D’ailleurs le réalisateur nous explique dans son commentaire que les scènes d’intérieur de voitures sont exclusivement filmées de l’intérieur pour que le spectateur ait l’impression d’être lui-même passager, et que le fait de filmer les personnages depuis le capot est pour lui tout à fait inconcevable. La véracité on la retrouve également dans les personnages, et dans l’image, très naturelle, très crue. Pourtant, le regard que porte Ken Loach sur les personnages est particulièrement tendre, parfois amusant (particulièrement pour Liam et pinball) ; on se surprend souvent à les plaindre alors que dans la réalité on les blâmerait sans aucun doute. Les adultes sont par contre dépeint pour la plupart de façon nettement plus négative ; non pas que le film soit manichéen, mais il y a comme une scission entre le monde des ados et celui des adultes.  

 

Emouvant sans être larmoyant, parfois drôle, souvent dur, ce film au rythme soutenu est un condensé d’émotion, une véritable claque de sincérité à la surface de la grande mare d’un cinéma souvent trop conventionnel. (DVD interdit au moins de douze ans).

 
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


L’image bénéficie d’un traitement de qualité et reste fidèle à la version cinématographique. Certes, ce n’est pas l’explosion des couleurs sur votre écran, mais le réalisme voulu par le réalisateur à travers l’image donne une image volontairement triste. On ne retiendra aucun problème de compression, et l’image et remarquablement fine sur les scènes extérieures. Seul bémol, sur quelques rares scènes d'intérieur, l’image est assez bruitée. Cela n’est pas lié à la qualité du DVD mais provient directement de l’image cinéma d’origine.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Français
2.0
La bande sonore est d’excellente facture. Non pas que les effets surrounds fusent de partout, mais simplement parce que la prise de son est d’une remarquable qualité, toujours dans cet objectif de réalisme. Les surrounds sont relativement discrètes et ne se manifestent seulement que dans certaines scènes, du coup, l’image sonore est assez frontale, mais garde une très bonne spatialisation. On préférera par contre sans aucun doute la version originale à la version française, car malgré un bon travail de doublage, la VO reste incomparablement supérieure sur les voix et le travail des acteurs garde toute son authenticité.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


Coté supplément, une certaine austérité est de mise dirait-on. Le DVD propose trois bandes annonces : « sweet sixteen », « l’idole » et « la loi du sang ». La piste audio du commentaire de Ken Loach est déjà nettement plus intéressante, mais on aurait préféré un vrai documentaire sur le tournage du film avec un Ken Loach un peu plus prolixe. L’ergonomie et le design des menus sont assez bons, rien de transcendant non plus.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage