3D Maniak volumes 1 à 4

3D Maniak

One Plus One est partenaire et distributeur exclusif de l’école Supinfocom depuis plus de trois ans. Cette situation privilégiée lui permet de nous faire découvrir les œuvres de jeunes créateurs issus des plus grandes écoles du domaine de l’infographie en France. Chaque volume de cette nouvelle collection regroupe plusieurs courts métrages primés à Imagina ou dans d’autres évènements majeurs de ce domaine en permanente évolution.

Un nouveau format de DVD

Pour 3D Maniak, One Plus One nous propose de découvrir, en partenariat avec DocData, un nouveau format de DVD : le DVD 9 de 8 cm. Ce format de disque avait déjà été utilisé pour réaliser des CD-ROM et des petits CD-Audios, généralement publicitaires. Nous pouvons maintenant découvrir le format en DVD. Le format propose une capacité d’un peu plus de 2 Go, contre 9 Go pour un DVD de taille normale à double couche. L’éditeur est donc limité dans la durée du programme, ce qui est parfaitement adapté pour diffuser des courts métrages avec un coût assez faible par disque.

Nous avons testé ces disques sur plusieurs lecteurs de DVD : lecteur de salon, lecteur informatique (DVD-ROM) et lecteur de DVD portable. Tous ont parfaitement reconnu les disques et la compatibilité est donc excellente ! Tous nos lecteurs disposent d’ailleurs d’un emplacement pour ces disques afin d’assurer la compatibilité avec les CD-Audio de 8 cm.

Les DVD

Voici le contenu des différents volumes de la collection qui sont disponibles à la vente séparément ou en pack (plus avantageux !).

3D Maniak Volume 1

Migrations (7’) « Prix Imagina 1998 »
Le faux pli (5’35) « Prix Imagina 2003 »
Lilith (7’42)
Heautontimoroumenos (4’)
Baesert (6’38)
Le meilleur des mondes (4’22)
Jalopy (3’49)
Otsu (5’38).

3D Maniak Volume 2

Gravités (5’27) « Sélection Ottawa 2003 »
Norbert (5’50)
Petit Savon Parfumé (6’04)
Akryls (5’01)
L’ascenseur (5’58)
Maaz (8’) « Nomination aux Oscars 2000 »
Atomnia (6’27)

Terminus (5’17).

3D Maniak Volume 3

L’enfant de la Haute Mer (7’03) « Prix Spécial du Jury SICAF 2001 »
Piège à cons (6’07)
Dust City (5’45) « Prix Art Futura Madrid 1997 »
Le processus (7’52)
Eiu Esperu (4’28)
Parenthèse (6’12) « Prix de la meilleure première œuvre Clermont-Ferrand 2004 »
Cliquetis (8’02).

3D Maniak Volume 4

Louis (5’17)
Orana (9’35)
Course au trésor (4’30)
Quelqu’un d’autre (6’05)
Metronomius (4’35)
Dahucapra Raidahu (6’47) « Prix Spécial du Jury Festival d’Annecy 2004 »
Jaune (4’10)
Riba (6’07) «  Prix Animation par Ordinateur Bilbao 2004 ».

Critique subjective

 

Avec ces DVD, One plus one nous permet de découvrir les productions de fin d’études de la fine fleur des étudiants de Supinfocom. Ces jeunes créateurs seront sans doute engagés par les plus grands studios de production de cinéma ou de films publicitaires. Ils nous livrent ici des œuvres imaginatives, poétiques, tendres ou acides, avec un talent qui transpire à chaque image. Les techniques les plus avancées dans le domaine de la 3D n’ont plus de secret pour eux et ils démontrent, avec un genre difficile qu’est le court métrage, qu’ils sont d’excellents scénaristes, réalisateurs et monteurs.

Vous verrez dans cette collection certaines œuvres qui sortent du lot, comme « Otsu » (de Lucas Vallerie, Mathieu Gastaldi et Sylvain Crombet) dont le scénario très original et poétique est servi par une qualité d’animation époustouflante. « Le faux pli » (de François-Xavier Lepeintre, Antoine Arditi et Audrey Delpuech) étonne par la profondeur de la réflexion qui a présidé à la création de son monde si particulier. « Piège à cons » (de Jeanlin Guillaume, Mathias Lautour et Nicolas Rivet) amuse avec sa critique grinçante de l’impact de la télévision et impressionne par la maîtrise de sa progression scénaristique. « L’enfant de la haute mer » (de Laetitia Grabelli, Pierre Marteel, Mathieu Renoux et Max Tourret) enchante par sa poésie et son graphisme si particulier.

On pourrait encore en citer beaucoup d’autre, mais vous le découvrirez par vous-même en regardant ces beaux courts-métrages, dont certains des auteurs seront peut-être les John Lasseter (Pixar) ou les Andrew Adamson (Shrek 1 et 2) de demain. Vous pourrez alors vous dire : « celui-là je le connaîs : j’ai vu sa première œuvre et elle promettait déjà beaucoup ». « 3D Maniak » ravira tous ceux qui aiment les belles histoires et les images de synthèse : des DVD à consommer sans modération !

La faible place disponible a tout de même un coût en terme de compression et on est loin de la qualité des films exemplaires dans le domaine de l’image de synthèse, comme « Nemo » ou « Monstres et compagnie ». Les images souffrent souvent d’un léger grain et parfois d’un manque de définition. Mais cela n’enlève rien au talent des jeunes créateurs, et même avec une image qui n’est pas « parfaite », on apprécie ces films dans de très bonnes conditions. Les couleurs sont souvent très belles et précises. Elles sont même particulièrement vives dans « Jalopy » où même les bandes noires autour de l’image sont roses !

Non contents d’être des graphistes hors pairs, les jeunes créateurs de ces animations ont souvent réussi des sonorisations particulièrement impressionnantes. Celles-ci sont très bien restituées, en Dolby Digital 2.0, avec une bonne dynamique et souvent une belle spatialisation.

Les DVD sont vendus avec un packaging minimal afin de réduire le coût. Les menus sont simples, fixes mais sonorisés. Le seul supplément proposé est un chapitrage des différents courts-métrages.