X-files saison 5

Titre Original
X-files saison 5
Genre
Pays
Usa (1997)
Date de sortie
mardi 22 octobre 2002
Durée
999 Min
Réalisateur
Producteurs
Chris carter
Scénaristes
Chris carter, vince gilligan, john shiban, frank spotntz...
Compositeur
Mark snow
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Bruno Orru
Editeur
Edition
Edition limitée
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
6


La cinquième saison de la série télévisée X-Files débute sur le succès consolidé du concept et fait suite au premier long métrage basé sur la série. Cette saison marque également une rupture dans le profil des personnages avec de moins en moins d’écarts entre les deux visions opposées de Mulder et Scully. Le premier abandonne progressivement l’idée de l’existence d’extra-terrestres alors que Scully est de plus en plus confrontée à des évènements scientifiquement difficile à expliquer. 

 

Il est déjà évident que cette cinquième saison s’adresse à ceux qui connaissent déjà en grande partie les différents thèmes de la série, attachés aux personnages ou plus globalement à l’idée du complot. Cette idée du complot prend dans cette saison une importance majeure avec dès le premier épisode de la saison une mise en scène sans équivoque qui permet de souscrire à cette idée mais avec comme toujours une échappatoire de dernière seconde qui laisse le doute planer. Le développement scénaristique de cette saison amène à un approfondissement des personnages, de leurs caractères, attentes ou craintes mais également de leurs relations professionnels ou familiales (sauf Mulder dont la vie privée reste un grand mystère). Certains épisodes de la saison laissent totalement de coté les énigmes mystérieuses pour se concentrer sur le passé/présent/futur de Mulder et Scully et de leur partenaires ou parents. Les rebondissements sont multiples et tout en laissant croire que l’on en sait plus, le trouble grandit d’épisodes en épisodes.

 

Autre élément marquant, le trait dramatique de la série est plus élevé que dans les précédentes saisons et Chris Carter, le créateur de la série, explique lui-même la présence de certains épisodes légers pour débrider la tension qui s’installe dès les deux premiers épisodes. L’une des surprises de la saison c’est l’épisode Promethée Post morten, proposé en noir et blanc et remettant sous un nouveau jour le mythe de Frankenstein avec des personnages, un scénario, une mise en scène, des prises de vue et de véritables gags qui sont une première dans la vie des X-files. Cet épisode est surtout l’occasion d’entrevoir dans sa conclusion le couple Mulder et Scully esquisser des pas de danse, un vrai épisode rock’n’roll !

 

Enfin, cette cinquième saison est particulière car elle finalise la première époque des X-files. Sur le terrain, c’est l’abandon de l’équipe technique des débuts et des studios de Vancouver. Dans la série, cette saison laisse sur le carreau des personnages de premier plan (l’homme à la cigarette étant sans aucun doute le plus important) alors que de nouveaux apparaissent comme ce nouveau co-équipier interprété par Mimi Rogers qui intervient dans le dernier épisode de la saison (intitulé The end !) et qui sera récurrent dans les saisons suivantes.

 Sur un strict point de vue scénaristique, cette saison est réellement aboutie. Les producteurs ne cachent pas leur satisfaction dans les différents documents bonus et ils ont raison. Chaque épisode est solidement construit, les personnages sont véritablement à l’aise dans leur rôle et le doute permanent qui s’échappe des yeux de Mulder et Scully participent au notre quant au débouché de chaque épisode. Deux des épisodes ont été co-écrit par deux pointures du roman de science fiction, Stepen King (La poupée – un épisode proche du film d’épouvante) et William Gibson qui co-écrit Clic mortel. De l’aveu même des producteur, Clic mortel est sans aucun doute l’épisode le plus cher de la série du fait que l’écrivain en imaginant son histoire n’a pas pris en compte la dimension budgétaire d’une série TV, élément pourtant indispensable aux yeux d’une production. L’argent injecté dans cet épisode est justifié et nous offre l’un des meilleurs épisodes, toutes saisons confondues. D’ailleurs cette saison propose la meilleur densité de bons épisodes des saisons passées et de saisons futures de l’avis de nombreux fans.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
La grande nouveauté de cette cinquième saison c’est le transfert 16/9ème qui permet d’apprécier sur toute la largeur de nos grands écrans l’ambiance nocturne qui règnent dans la majorité des épisodes. Heureusement, les contrastes sont maîtrisés, permettant d’y voir à peu près clair et de bien distinguer les détails. Les couleurs sont pâles mais c’est sans aucun doute le reflet voulu par les instigateurs de la série. La définition est douce et l’on peut regretter qu’elle ne soit pas plus appuyée dans certains plans larges. Le grand problème de cette saison, comme les précédentes réside dans une compression hasardeuse qui endommage de nombreux arrières plans et laisse apercevoir de vilains aplats sur les visages.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
4.0
Français
4.0
Non, mesdames et messieurs, toujours pas d’ambiance multicanaux dans cette nouvelle saison. C’est bien évidemment regrettable mais les amateurs de VO peuvent toutefois bénéficier d’ambiances lourdes et homogènes. Du coté de la VF les voix sont nettement plus en avant, laissant de coté, ou plutôt en arrière plan sonore la fabuleuse partition de Mark Snow. Le doublage est honnête, la VF, identique à celle proposée par M6 tout au long de ces années, à le mérite de vous replonger dans l’ambiance de la chaîne de télévision, logo et publicité en moins bien entendu, et ça chante tout !

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
80 min
Boitier
Digipack


Le coffret est accompagné d’un livret qui présente sommairement la cinquième saison et recense tous les épisodes des saisons 1 à 8 avec leur première date de diffusion américaine.

 

Tous les documents vidéo sont en 4/3 (menus en 16/9ème) et en VOST.

 

Commentaires audio :

Deux épisodes bénéficient d’un commentaire audio. Le premier est proposé sur l’étonnant épisode Promethée Post morten. L’occasion pour Chris Carter de justifier l’existence de cet épisode loufoque, tourné en noir et blanc et disposant de sous-titres sur bandes noires ; il ne s’agit pas d’un déréglage de votre téléviseur comme j’ai pu le croire quelques instants ! Chris Carter en profite également pour livrer quelques informations sur les conditions de tournage et de production de la cinquième saison. Un commentaire intéressant bien que parsemé de nombreux blancs. Le second commentaire est du à John Shiban, producteur exécutif de la série, complétant les informations de Chris Carter.

 

Premier documentaire – 18’36 :

Ce document regroupe des anecdotes et précisions sur la production et le tournage des différents épisodes. L’occasion d’écouter Chris Carter souligner que cette saison aura véritablement été un tournant dans sa vie du fait des changements importants effectués dans la production de la série.

 

Deuxième documentaire – dans les coulisses – 43’41 :

C’est LE document à ne pas louper. Non pas pour sa durée mais pour la somme d’informations qu’il regroupe. Pour ceux qui découvrent la série, c’est l’opportunité en quinze minutes de revenir sur les éléments et faits importants des saisons précédentes et pour les autres de vérifier qu’ils ont bien tout compris, l’auteur de ces lignes parle en connaissance de cause ! Ce documentaire est introduit par Chris Carter et regroupe des interviews, des prises de vue de tournage et présente la cinquième saison en divulguant des éléments clefs ; je dois donc vous mettre en garde si vous n’avez pas encore vu les épisodes de cette saison et si vous préférez garder une suspense total. On découvre à la fin la bande annonce du long métrage, un événement très attendu à l’époque de diffusion de ce documentaire.

 

Troisième documentaire – 1’57

Il s’agit en fait d’une courte présentation promo de la cinquième saison.

 

Effets spéciaux : au-delà de la vérité.

Arnaque ou traduction littérale ? toujours est-il que ces très courtes séquences (inférieures à deux minutes) regroupées ici sont issues d’une série de bande annonces pour une chaîne de télévision dénommée FX – Effets spéciaux en français. Malheureusement ce ne sont pas des documents sur les effets spéciaux de la série, tout au plus des présentations promo pour chaque épisode. On peut y découvrir des extraits d’interviews de collaborateurs techniques et de comédiens de second rôles qui jalonnent cette cinquième saison. Pour avoir de véritables informations techniques, il faut poursuivre directement sur l’option suivante.

 

Effets spéciaux commentés par Paul Rabwin.

La majorité des épisodes comportent une scène spectaculaire basée sur des effets spéciaux. Ces séquences sont analysées et commentées par Paul Rabwin, responsable de la mise en place et de la production de ces scènes particulières.

 

Scènes inédites commentées par Chris Carter

Comme l’indique le titre de cette option, c’est ici que sont regroupées six scènes qui n’ont pas été retenues lors du montage final des différents épisodes. Elles sont livrées à notre regard simple ou avec le commentaire justificatif de Chris Carter. A noter que ces scènes sont disponibles dans les bonus qui accompagnent chaque épisode.

 

Spots promotionnels :

Chacun des épisodes à fait l’objet d’un spot télévisé que l’on retrouve dans une version de dix et vingt secondes. Cela fait au total quarante bande-annonces.

 

Bonus épisodes :

De nombreux épisodes proposent une section bonus ; un extrait dans un langue différente ou la lecture du générique en anglais.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage