Faut pas rêver : La poursuite du Nil

Faut Pas Rêver

Cette émission a été créée en 1990 par Georges Pernoud, déjà auteur de la série d’émissions Thalassa sur France 3.  Présentée par Laurent Bignolas, ancien présentateur du journal télévisé de France 3, ‘Faut Pas Rêver’ propose de nous faire découvrir de nouveaux horizons à travers des rencontres insolites et des visites en dehors des grands parcours balisés par les agences de voyage. Ces voyages sont souvent l’occasion de revenir sur l’histoire des grandes découvertes de pays ou de lieux mythiques : Pérou, Australie, sources du Nil, route de la soie…

A la poursuite du Nil Blanc (diffusé en septembre 2003)

Le Nil : source de vie pour les égyptiens, mince ruban de terre fertile qui a rendu possible l’instauration de l’une des premières civilisations. Ses crues ont permis de nourrir un peuple puissant qui ne s’est pas vraiment posé de questions sur l’origine de ces eaux. Ce n’est que plus tard que les envahisseurs successifs de l’Egypte, romains, arabes, français, anglais, ont voulu en savoir plus sur le fonctionnement de ce fleuve. Pour cela il fallait trouver les sources du Nil, une entreprise longue et difficile qui ne fut achevée qu’à l’aube du XXème siècle.

Laurent Bignolas nous fait remonter le fleuve, en profitant pour nous faire découvrir ceux qui se sont installés le long de cette voie d’eau :

Les photographes de Saqqarah

Moins connu que les grandes pyramides, le site de Saqqarah n’en est pas moins un site remarquable où les fouilles continuent. Faut Pas Rêver nous présente un égyptien, photographe de père en fils, qui est chargé d’immortaliser les découvertes sur ce site exceptionnel.

Les pigeonniers du Delta

En Egypte, la viande est rare. Aussi les pigeons sont-ils des mets de choix, mais pour les attirer il faut leur construire des ‘maisons’ qui sont devenues de véritables palais : les immenses pigeonniers en plein delta du Nil.

Menace sur la 4^ème cataracte

Après le barrage Nasser, les soudanais veulent, eux aussi, profiter du Nil pour produire de l’électricité. Ils construisent donc un nouveau barrage au niveau de la 4^ème cataracte, menaçant le mode de vie des populations locales.

Les Shilluks

Restés à l’écart de la guerre civile au Soudan, les Shilluks sont un peuple pacifique, dirigé par un roi élu et ils ont de très bonnes relations avec la France.

La perche du Nil

La recherche des sources du Nil nous emmène au lac Victoria, le second plus grand lac du monde. Nous y retrouvons les pêcheurs de Perche du Nil.

Enfant roi du Toro

En Ouganda nous retrouvons le peuple Toro dont le roi est encore un enfant qui va dans une école anglaise mais doit déjà veiller aux destinées de son peuple.

Les tambours de la réconciliation

Au Burundi, les joueurs de tambours réconcilient toutes les ethnies autour de grands concerts de la fraternité.

La source du Nil

C’est en Ouganda que s’achève le voyage, nous permettant de découvrir les véritables sources du Nil.

 

Critique subjective

Dynamique et captivante, cette émission parvient effectivement à nous faire rêver (malgré son titre) en découvrant les paysages superbes de l’Afrique. Il est fascinant de découvrir les cultures des différents peuples qui bordent le plus grand fleuve de ce continent. Si Laurent Bignolas nous emmène parfois voir des lieux emblématiques pour le tourisme en cette région, il parvient à éviter presque totalement l’aspect « publicité de voyage ». L’émission est remarquable et se laisse dévorer de bout en bout en apportant suffisamment de variété pour intéresser toute la famille.

L’image, présentée en 4/3, et est en tout point superbe. Les couleurs sont éclatantes et mettent bien en valeur les superbes contrastes de couleurs entre les rives du Nil et le désert. La définition est très bonne sur la majorité du documentaire. De plus, aucun problème de compression ne vient ternir l’ensemble.

Une seule piste sonore est proposée, en Dolby Digital 2.0 française. La dynamique est bonne et l’ensemble du documentaire bénéficie d’une bonne spatialisation sur la musique d’ambiance, par ailleurs très agréable. Les voix sont toujours parfaitement intelligibles. On regrettera seulement de ne pas avoir une diffusion en 5.1 comme le fait déjà l’émission « Ushuaia » de la chaîne concurrente.

Pour cette édition DVD, l’éditeur France Télévision ne nous propose rien de plus que le chapitrage du documentaire