Le Film
    Critique de Julien  Sabatier
    
    
    
        
            Editeur
            
            Edition
            
                Edition prestige
            
            Label
            
            Zone
            
                2
            
            Durée Film
            
                82 min
            
            Nb Dvd
            
                1
            
         
     
    
 
                            
	
L'histoire :
Se lançant à la poursuite d’un lapin visiblement très en retard, la jeune Alice va découvrir un univers merveilleux et onirique.
Critique subjective :
En 1862, une petite fille prénommée Alice demande à l’écrivain Lewis Carroll de lui raconter une histoire ... c’est ainsi que naîtra Alice au pays des merveilles (Alice in wonderland), un roman publié trois années plus tard. Presque quatre-vingt dix ans plus tard, Walt Disney se lance dans un projet très ambitieux : adapter le roman de Carroll qui, entre temps, a accédé au rang de monument de la littérature anglo-saxonne. Franche réussite narrative et plastique (l’animation tient encore bien la route), Alice au pays des merveilles précèdera un autre « Disney » placé sous le signe du rêve : Peter Pan. Si les aventures de la jeune Alice ont fait l’objet de maintes adaptations cinématographiques (avant comme après 1951), force est de reconnaître qu’aucune n’arrive à la cheville de celle-ci.
Déroutante (certaines scènes, troublantes, sont presque oppressantes) et exempte d’une certaine mièvrerie coutumière, la version « disneyienne » d’Alice in wonderland occupe une place décidément à part dans l’ensemble des productions Disney. Echec au moment de sa sortie en salles, Alice au pays des merveilles est indubitablement l’un des meilleurs titres de la firme aux grandes oreilles, sinon le meilleur (ceci ne faisant absolument aucun doute aux yeux de votre serviteur). Sans se livrer à un parallèle cavalier, on peut légitimement considérer que, lorsque le personnage d’Alice bascule dans le wonderland, c’est comme si le métrage tout entier s’affranchissait soudainement des contraintes imposées par le cahier des charges de tonton Walt. Ainsi, même les chansons du film ne semblent pas être présentes pour répondre à un quelconque quota.
Pénétrer dans le pays des merveilles, c’est comme respirer une grande bouffée de rêverie et s’aventurer dans un univers onirique et farfelu, un monde reconnaissable entre mille et issu d’une imagination aussi fertile que celle d’un Salvador Dali. Menée tambour battant, l’histoire est d’une inventivité de chaque instant et s’apparente à une succession de séquences intrinsèquement jubilatoires, comme autant de petits films loufoques et grisants. Galerie fascinante de personnages inoubliables (le morse et le charpentier, le chat du Cheshire, le chapelier toqué et le lièvre de mars, ...) et de créatures fantasmatiques, le wonderland est un univers en perpétuelle mutation (Alice elle-même change souvent de taille) obéissant à des lois ignorées par le cartésianisme. S’incluant à merveille (l’expression est de mise) dans les dialogues et les chansons, les jeux de mots, savoureux, fusent à tout va.
Verdict :
Exhalant une atmosphère de folie douce, Alice aux pays des merveilles fait figure d’hymne fantaisiste dédié aux rêveurs, ceux qui savent comment prendre part à la danse saugrenue et célébrer un non-anniversaire comme il se doit.
                            
    
        L'image
    
    
    
    
        
            Couleurs
            
            Définition
            
            Compression
            
            Format Vidéo
            
                4/3 couleur
            
            Format Cinéma
            
                1.33:1
						
            
         
     
    
 
                            
	Faisant honneur à son homologation THX, la qualité d’image proposée se révèle d’excellente facture. La définition est optimale, la compression sans coup férir et les couleurs resplendissantes (le travail effectué sur les ombres est retranscrit de façon stupéfiante à l’écran).Si le rendu global est un chouia en deçà de celui qu’aurait un animé Disney récent, il n’en demeure pas moins renversant de beauté et permet de visionner le film, qui affiche tout de même plus de cinquante années au compteur, dans les meilleures conditions qui puissent être.
                            
                            
    Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français                      
5.1
Français                      
5.1
Anglais                       
5.1
 
                            
	Là encore, l’homologation THX n’est pas usurpée. Toutes les pistes proposées (V.F. en DD 5.1 et DTS, V.O. en DD 5.1) s’avèrent de très haute volée avec un son limpide, tonique et enveloppant (bienvenue dans le pays des merveilles !). A noter que les voix d’origine ont été conservées, ce qui est plus qu’appréciable, que l’on veuille découvrir le film en anglais ou en français (doublages franchement excellents). Avec une proportion parfaite accordée à chaque élément sonore, on voit assez mal comment le métrage aurait pu bénéficier d’une meilleure qualité audio. Du tout bon.
                            
                            
    
        Les Bonus
    
    
    
        
            Supléments
            
            Menus
            
                
            
            Sérigraphie
            
            Packaging
            
            Durée
            
                39 min
            
            Boitier
            
                Amaray
            
         
     
    
 
                            
	
- Un thé chez le chapelier toqué : des mini-jeux qui raviront certainement le jeune public.
- Aventures au pays des merveilles : là encore, il s’agit de petits jeux qui feront sans aucun doute le bonheur des plus jeunes.
- Through the mirror - court-métrage de la série Mickey mouse (9 minutes) : un court-métrage fort sympathique renvoyant directement à l’univers onirique créé par Lewis Carroll.
- Opération wonderland - documentaire sur les coulisses 1951 (11 minutes) : un supplément passionnant qui permet de découvrir les studios Disney en pleine réalisation du projet Alice aux pays des merveilles. On apprend notamment que presque toutes les scènes étaient préalablement jouées par des comédiens devant les dessinateurs.
- All in the golden afternoon - karaoké (3 minutes).
- The unbirthday song - karaoké (3 minutes).
- I’m odd - chanson récemment retrouvée du chat de Cheshire (4 minutes).
- Alice rêve dans le parc (2 minutes) : scène alternative en story-boards.
- Du pays des merveilles au pays imaginaire (7 minutes) : parallèle entre Alice au pays des merveilles et Peter Pan, un film sorti l’année suivante, en 1952.
 
                            
Bonus
    
        
            
            Livret
 
        
            
            Bande annonce
 
        
            
            Biographies
 
     
    
        
            
            Making of
 
        
            
            Documentaire
 
        
            
            Interviews
 
     
    
        
            
            Com. audio
        
            
            Scènes sup
 
        
            
            Fin alternative
 
     
    
        
            
            Galerie de photos
 
        
            
            Story board
 
        
            
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            Bonus Cachés
 
        
            
            Court Metrage