Sting : Bring on the night

Genre
Pays
Grande Bretagne (1986)
Date de sortie
samedi 2 avril 2005
Durée
90 Min
Réalisateur
Producteurs
David Manson
Scénaristes
Michael Apted
Compositeur
Sting
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Jean-Luc Richter
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
90 min
Nb Dvd
1


Sting

Gordon Matthew Sumner est né à Wallsend (Nord de l’Angleterre) en octobre 1951 dans une famille modeste. Son père est laitier ! Il effectue ses études dans une école secondaire catholique. A ses heures perdues, il joue avec la guitare de son oncle et s’essaie aux aires des Beatles et des Rolling Stones. Lorsque l’un de ses camarades d’école lui prête des albums de jazz, c’est le coup de foudre.
Après le lycée, il entre à l’université de Warwich pour étudier l’anglais. Dés la fin de ses études il s’installe à Newcastle et fait plusieurs petits boulots tout en terminant ses études par des cours du soir. Il obtient ainsi un diplôme d’enseignant du secondaire. Dans le même temps, il commence à jouer de la basse dans le groupe de jazz « The Phoenix Jazzmen » où les autres musiciens lui donnent le surnom de ‘Sting’ (le dard), à cause d’un pull jaune qu’il affectionnait et qui lui donnait l’aspect d’une grosse abeille.
Tout en ayant commencé à enseigner l’anglais dans une école privée pour filles, il entre dans le groupe de jazz traditionnel « The Riverside Men » et commence à devenir assez populaire dans la ville de Newcastle. En 1970 il rejoint « The Newcastle Big Band » et effectue une tournée en Europe. En 1972 il fonde son propre groupe de jazz : « The Last Exit » et il enregistre son premier single. Durant quatre ans, il écrira paroles et musiques pour les chansons du groupe.
1976 sera un tournant important de sa vie. Il rencontre sa femme, Frances Tomelty, a son premier fils et quitte l’enseignement pour se lancer à plein temps dans la musique. La même année, il fait la connaissance de Stewart Copeland avec qui il fonde le groupe « The Police » en 1977, abandonnant « The Last Exit ».

« The Police » deviendra un trio avec le guitariste Andy Summers. Mélangeant rock et reggae, le groupe apporte un souffle nouveau à la musique de la fin des années 70 et devient rapidement un groupe emblématique de la pop anglaise en obtenant un immense succès populaire. Sting continue d’ailleurs de chanter les meilleurs chansons de l’époque « The Police » comme « Roxanne », « Message in a Bottle » ou « Everything Little Thing She Does Is Magic ». En 1983, « Synchronicity » sera le dernier album du groupe et aussi celui qui sera le plus vendu. Dans cet album, Sting évoque sa séparation d’avec sa femme avant de décider de tourner définitivement la page « The Police ».
En 1984, Sting lance sa carrière ‘solo’ et fonde un nouveau groupe en débauchant de grands musiciens de jazz. Il sort son premier album : « The Dream of the Blue Turtle » en 1985. En 1986 il entame une première tournée qui commence en France. Ce sont les préparatifs de cette tournée qui sont filmés dans « Bring On the Night » que l’on retrouve sur ce DVD. Depuis, Sting a enchaîné les succès avec un mélange de pop, de rock et de jazz. Son dernier album en date, « Sacred Love » est sortie en 2003.

Bring On the Night

En 1984, Sting quitte le groupe « The Police » pour entamer une carrière solo avec de nouveaux musiciens. Après l’album « The Dream of the Blue Turtle », il entreprend une tournée mondiale qui commence en France en 1986. Sting charge le réalisateur Michael Apted (Gorky Park) de suivre les préparatifs de cette tournée et le premier concert. De cette façon, le chanteur veut filmer la ‘naissance’ d’un groupe, là où les documentaires musicaux se contentent généralement de faire des rétrospectives de groupes en fin de vie.
Le documentaire mélange les répétitions (dans un château près de Paris), les interviews et des extraits du premier concert au Théâtre Mogador de Paris. On retrouve, autour de Sting, les musiciens Omar Hakim (batterie), Darryl Jones (basse), Kenny Kirkland (clavier), Branford Marsalis (Saxo) et les deux choristes Dolette McDonald et Janice Pendarvis. Ces membres du nouveau groupe de Sting nous racontent comment ils sont entrés dans cette structure, d’où ils viennent, leurs relations avec Sting. Dans le même temps, nous suivons l’avancée des répétitions, l’arrangement des chansons, avec une scène où l’on voit Sting composer une chanson sur son antique ordinateur avec écran monochrome vert !
Le documentaire nous présente également quelques périodes fortes de ces répétitions. Ainsi on assiste à une scène surréaliste où un groupe de personnes âgées visite le château alors que Sting, en robe de chambre, est en train de répéter « Shadows in the Rain » avec son groupe. On verra également la naissance de son fils Jake, qu’il a eu avec sa seconde épouse, Trudie Styler.
Enfin, le film se termine sur de larges extraits du premier concert au Théâtre Mogador où les chansons sont parfois introduites par des flash back sur les répétitions.

Critique subjective

« Bring On the Night » est souvent considéré comme l’un des meilleurs documentaires musicaux jamais produits. De prime abord il peut sembler gênant de mélanger les genres entre documentaire et concert, mais le réalisateur Michael Apted a réussi le mélange parfait. On profite à fond des superbes chansons de Sting, tout en en apprenant beaucoup sur sa personnalité et sur l’ambiance qui a précédé le premier concert du chanteur. Tous les musiciens s’expriment en parfaite franchise et nous rapportent des anecdotes intéressantes sur leur passé musical. Les répétitions sont également une source de plaisir intense pour le fan de Sting car on peut alors littéralement palper son talent lorsqu’il pose sa voix avec ses chœurs où affine une chanson au piano ou à la guitare.
Au final, « Bring on the Night » est un magnifique documentaire qui est totalement indispensable pour tous ceux qui aiment la musique de Sting, d’autant que la qualité sonore du DVD est à la hauteur de la qualité de la réalisation.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


Présenté en format 1.85, le documentaire bénéficie d’une qualité d’image assez correcte. Certaines images ont de petites tâches et les arrières plans ont tendance à fourmiller légèrement. Heureusement, les couleurs sont assez belles et précises et la définition est souvent bonne. On profite donc agréablement d’un spectacle qui est tout de même surtout destiné à nos oreilles.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Anglais
2.0
Anglais
5.1


Pour cette édition DVD, trois pistes sonores sont proposées :

Dolby Digital 2.0
Correct mais sans plus, cette piste est à réservé pour une installation ne disposant pas d’un amplificateur home-cinéma. L’équilibre général est bon mais l’ensemble manque de rondeur et la limitation de la dynamique semble « castrer » la musique. Heureusement les commentaires restent très compréhensibles.

Dolby Digital 5.1
Cette piste apporte des basses plus profondes et une répartition surround intéressante. Malheureusement, on a parfois l’impression qu’il y a un certain décalage entre le son et l’image avec des surrounds parfois un peu trop amplifiées.

DTS 5.1
C’est clairement la piste à privilégier sur cet album, vu que c’est sur celle-ci que c’est porté l’essentiel du travail du DVD. On note tout de suite l’effort réel effectué pour donner une spatialisation étendue à cette piste, tout en donnant vraiment l’impression qu’on se trouve à côté des musiciens, en particulier lors des répétitions. Cette piste est vraiment de qualité, même si on regrette de ne pas avoir droit au plein débit qui aurait sans doute permis d’adoucir légèrement les hautes fréquences et d’apporter un peu plus de velouté à l’ensemble.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray


En marge du programme principal, l’éditeur a soigné la présentation avec une pochette qui reprend le look du premier album solo de Sting et des menus sonorisés et animés. La section des bonus contient de nombreuses choses intéressantes :

Clips (En dolby digital 2.0) :
Bring On the Night : Un clip qui mélange des dessins et des images de concert sur une version ‘live’ de la chanson
If You love Somebody… : C’est le clip ‘classique’ de la chanson. Il faut avouer qu’il  a pris un coup de vieux et que la qualité d’image n’est pas terrible.
Russians : Il s’agit également du clip original de la chanson. Il est en noir et blanc avec une qualité visuelle satisfaisante.

Original Trailer : C’est la bande annonce du film.

Photo Galerie : On retrouve ici une série de photos prises pour des clips ou pour le concert, ainsi que des coupures de presses. On peut naviguer soi-même entre els photos ou activer une fonction de lecture automatique qui est alors accompagnée des spots radios pour le film (sans sous-titres).

Personnal Playlist : Voici une fonction très pratique que l’on aimerait retrouver sur tous les DVD musicaux et qui était déjà présente dans le DVD « Play : the vidéos » de Peter Gabriel (testé ici sur DVDcritiques.com). Le spectateur peut choisir l’ordre des chansons, qui est mémorisé par le lecteur de DVD et se constituer ainsi son propre spectacle.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Play List personalisée