Le Film
Critique de Arnaud Herpin
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
97 min
Nb Dvd
1
Stuart rejoint le groupe de rock de son ami John, qui s’apprête à partir jouer dans les clubs de la ville d’Hambourg. Stuart est un peintre de talent mais un piètre bassiste. De plus, cette escapade allemande n’est pour lui que l’occasion de s’amuser un bon coup, alors que pour les autres, il s’agit d’une affaire plus sérieuse. Cela pourrait n’être sans conséquence, mais il s’agit ici des Beatles. En plus, si une fille vient s’intercaler entre Stuart et John…
Découvrir quelque chose de nouveau sur les Beatles, impossible ? En marge de l’histoire officielle du groupe, Iain Softley a choisi d’illustrer une partie méconnue de la vie des Fab Four : les débuts, alors qu’ils étaient encore cinq. Les fans apprécieront donc sans mal. Mais cela ne veut pas dire que les autres doivent passer leur tour.
En effet, ils risqueraient de passer à côté des excellentes parties musicales. Pour réenregistrer les standards de rock & roll et de rythm & blues qu’interprétaient les Beatles à leur début, la production a réuni un groupe très dans le vent, composé entre autres de Dave Grohl (Foo Fighters mais Nirvana à l’époque du film) ou de Mike Mills (R.E.M.).
Ils passeraient également à côté d’un très bon Stephent Dorff dans un rôle intéressant (son dernier à ce jour ?) et un peu plus complexe que d’habitude ; du charme et du charisme de l’inoubliable interprète de Laura Palmer (Twin Peaks), Sheryl Lee. Sans oublier les acteurs choisis pour interpréter John, Paul, George et Pete (Ringo Starr remplacera Pete Best un peu après le départ de Stuart) avec à leur tête Ian Hart, qui trouvait là, grâce à sa ressemblance avec Lennon, son premier grand rôle.
La réalisation se révèle assez sobre et ne cherche pas à surenchérir lors des parties musicales, laissant heureusement la musique parler pour elle-même. Le film baigne dans une ambiance nostalgique très agréable qui doit beaucoup au travail de Ian Wilson à la photographie et de Don Was pour la musique(également chargé de la Production des morceaux réenregistrés pour l’occasion) *.
Mais là où le bat blesse, c’est que l’on ne sait pas si le film, en ôtant les parties musicales, tiendrait la route. C’est peut être du à un problème de temps, le temps pris par la musique ne pouvant être utilisé pour développer le caractère des personnages et leurs histoires, Paul McCartney et George Harrison étant complètement ignoré.
L’histoire se concentre sur le triangle formé par Stuart, John et Astrid Kirchherr, la responsable des premières photos connues des Beatles et sur le désir de Stuart pour une autre forme d’art que celui de la musique rock. Le tiraillement de Stuart entre son amour pour Astrid et son désir d’être avec John et son groupe, ou la différence entre le monde brut et direct du rock et celui plus raffiné mais plus intello des Existentialistes sont bien traités mais sûrement de manière trop succincte.
Au final, un petit film plutôt réussi, qui vous donnera des fourmis dans les jambes et vous incitera à vous plonger dans les premiers enregistrements du groupe mythique de Liverpool.
* : A noter que Terence Blanchard, le compositeur attitré de Spike Lee, participe en tant que musicien au score du film.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Rien à redire. Pas de défaut apparent, bon pressage. Les couleurs un peu kitsch et l’ambiance vaporeuse sont très bien restituées.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Anglais
2.0
Espagnol
2.0
Italien
2.0
Assez décevant, que du stéréo. Il y a un peu de souffle. Le dynamique, le surround et la spatialisation se révèlent moyens. Le seul avantage, pour les parties musicales, est que cela correspond assez bien au son un peu crade de l’époque.
La piste française est à éviter. Nettement moins péchue que la piste anglaise, ce qui est très ennuyeux lorsque le groupe est sur scène. De plus, visionner le film en français vous empêchera de profiter du travail des acteurs sur les accents, un régal.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
146 min
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné
Des bonus de bonnes factures. Tout n’est pas indispensables, mais il y a du matériel très intéressant :
- Interview du réalisateur Iain Softley : comment est venue l’idée, comment le film s’est monté, les préparations, la création des morceaux musicaux, les anecdotes de tournage, la réaction des gens concernés…Très complet et très intéressant.
- Interview du réalisateur Iain Softley et de l’acteur Ian Hart : sur le tournage, la bande-son, l’accueil du film…Succinct et avec quelques redites par rapport à l’interview précédente.
- Scènes coupées au montage : sans intérêt, on comprend pourquoi elles ne sont pas dans le film.
- Séances de casting : anecdotiques mais amusant quand on voit les acteurs répétés en groupe.
- Notes de production : reprend essentiellement ce qui est dans les interviews
- Galerie photos : seulement quelques photos et peu intéressantes.
- Commentaire audio du réalisateur Iain Softley et des acteurs Stephen Dorff et Ian Hart : très intéressant mais avec quelques redites par rapport aux interviews.
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

Liens internet

Interface Rom

Jeux intéractifs

Filmographies

Clips vidéo

Bêtisier

Bonus Cachés

Court Metrage

Notes de production