Quake 4

Genre
Pays
USA (2005)
Date de sortie
jeudi 1 décembre 2005
Durée
600 Min
Producteurs
ID Software
Scénaristes
-
Compositeur
-
Plateforme
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Jeu
Critique de Guillaume Simon
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
all
Durée Film
600 min
Nb Dvd
1


L'histoire

Heu... à vrai dire.... ben vous être le héros... on vous envoie sur la planète des méchants... et là vous devez dégommer les ennemis jusqu'au dernier niveau et bousiller le boss final.

 

AVANT QUAKE ...

Au début il y avait Wolfenstein 3D. Bon, ça commence à remonter... Des niveaux linéaires, sans escaliers ou ascenseurs (sur un seul niveau), mais déjà des tonnes d'idées (d'ID en fait). Puis il y eu Doom. La révolution. Une réalisation incroyable pour l'époque, des niveaux délirants, des armes spectaculaires... c'est bien simple, pour la plupart des joueurs, Doom fut l'inventeur du genre. Pour qualifier ce type de jeu, on parle même de Doom-like (littéralement : comme Doom). Après ce coup d'éclat, la concurrence se fit plus féroce et des jeux tout aussi géniaux commencèrent à faire leur apparition. Du célèbre Dark Forces au plus méconnu et injustement mésestimé Rise of the triad (un jeu terriblement novateur, initiateur de bon nombre des standard des FPS actuels) la suprématie de Doom se faisait de plus en plus discutée. Jusqu'au jour au arriva Duke Nukem 3D.

Le tueur de Doom. Un jeu incroyable, fun, au réseau délirant. Après ce soft mythique (dont la suite est en développement depuis déjà près de 10 ans !) on attendait la réponse d'ID software. En fait, cette réponse était déjà amorcée depuis longtemps. Pas question pour John Carmack, le créateur du jeu, de développer lui-même un simple avatar (même si un Doom 2 très semblable au premier fut lancé pour renflouer les caisses), il veut à nouveau révolutionner le genre. Quelques mois après Duke, Quake sort dans les magasins du monde entier...

 

TROIS REVOLUTIONS SUCCESSIVES

C'est une nouvelle révolution, même si elle n'est que technique. Les standards sont explosés. Qu'importe si ludiquement le jeu est en deçà de Duke 3D, Carmack a remplit son objectif : les ventes sont au rendez-vous, et surtout Quake a redéfinit le Doom-like (qui sera même rebaptisé Quake-like !). L'innovation ? L'apport de la 3D complète pour les décors et personnages là où tous les autres jeux se contentaient encore de sprites (dessins) en 2D. Pour la suite, Quake 2, Carmack compte bien rectifier les lacunes de jouabilité et d'intérêt.

On recommence sans prendre les mêmes. Constante de la série des Quake, ce second opus n'entretient que peu de rapport avec son prédécesseur. Fini l'univers gothique-médiéval, place au cyber-punk hardcore. Oubliée la musique de Trent Reznor, le groupe White Zombie prend la relève avec une partition de métaleux. Le jeu est beaucoup plus gore, bourrin et typé et aussi moins linéaire. Innovation qui fera largement école par la suite : la nécessité de retourner dans des niveaux déjà traversés et l'impression même de ne plus traverser des niveaux mais une immense map qui constitue le jeu. La révolution est aussi et surtout graphique, Carmack ayant tiré le maximum des drivers Open GL. Résultat : un succès foudroyant et une autoroute vers le projet Quake 3.

Le titre reste, l'univers est jeté à la poubelle. Quake 3 n'est rien d'autre qu'un jeu réseau qui n'est en rien la suite de Quake 2. Véritable révolution sur le web le jeu n'a cependant pas manqué de décevoir les fans de Quake 2 et de son univers violent et gore dont ils attendaient la suite avec impatience (sans compter que la fin de Quake 2 était très ouverte). Quake 3 n'en est pas moins un nouveau succès dont les idées seront reprises par la quasi-totalité de la concurrence.

Après des années d'absence, la série revient donc sur le devant de la scène avec Quake 4. Cette fois c'est Raven software qui développe sous la coupe de ID. Carmack lui est bien trop occupé par Doom 3 et son moteur (crée des moteurs 3D et programmer est en fait sa véritable passion).

 

UNE SUITE ATTENDUE

Nous voici donc face à ce Quake 4 tant attendu, véritable suite de Quake 2 et en fait seul jeu de la série faisant vraiment suite à un autre. Nous sommes donc parachuté sur la planète même des stroggs avec qui il va falloir en découdre à nouveau. Premier constat : le jeu est graphiquement magnifique. Le moteur de Doom 3 en à décidément dans le ventre même si on peut légitimement se demander s'il est capable d'accueillir un univers froid et éclairé tel que celui de Half-life 2. Les textures sont d'une grande finesse et la modélisation convainc sans problème même si on peut la trouver un peu en deçà de celle de Doom 3 qui est plus aboutie en ce qui concerne les personnages en tout cas.

Mais la technique est une chose. On n'a jamais le temps d'admirer les textures de personnage tout en les truffant de plomb et la qualité d'un jeu est toujours avant tout définie par son gameplay et son intérêt. Celui de Quake 4 est à double tranchant.

 

DU POUR ET DU CONTRE

Nous retrouvons donc l'univers que nous avions presque tous adoré en 1998 : des créatures mi-hommes mi-machines enchevêtrement de chair et de métal, du gore, des missions non-linéaires et une ambiance prenante. Dommage cependant qu'on se soit éloigné de la bande-son métal au profit d'une ambiance à la Doom 3 version bourrin. L'ambiance est prenante, certes, mais elle est différente et surtout moins réussie. Du coup le pont scénariste entre Quake 2 et Quake 4 est moins évident, et on n'a fianlement plus vraiment l'impression de jouer à la suite du jeu d'ID, mais à une nouvelle franchise. Comme quoi, l'unité d'une série peut tenir parfois à peu de choses...

Au niveau du gameplay ce n'est que du très classique à l'horizon. C'est bien simple, mis à part l'inévitable influence Half-life pour ce qui est de poser un semblant de scénario, rien, strictement rien, mis à part la technique, ne sépare Quake 4 de Quake 2 à ce niveau-là. Pour une fois, la série n'innove pas et nous propose un jeu old-school à la technique irréprochable mais qui pourtant se révèle inférieur à un F.E.A.R. ou même un Doom 3.

Encore du classique en ce qui concerne l'arsenal à notre disposition. Du fusil à pompe au lance-roquette on ne nous offre que du déjà-vu. Du solide mais aucune innovations, aucune nouveautés. Ce type de constat est suffisant pour un jeu lambda, mais pour un soft estampillé ID et portant le prestigieux label de Quake c'est plutôt décevant.

Le mode multi, enfin, est à l'image du reste du soft. Efficace et réussit en lui-même mais dénué de toutes originalité. Les joueurs ne s'y sont d'ailleurs pas trompés en boudant quelque peu cette nouvelle mouture sur les serveurs du monde entier.

 

En conclusion

D'un strict côté de divertissement, ce Quake 4 est une belle réussite. Un jeu bourrin et violent au level design et à l'ambiance bien travaillés et même si la durée de vie est assez faible (environ 10 heures de jeu pour le joueur régulier) la difficulté est bien dosée et offre un challenge satisfaisant. Techniquement enfin, mise à part la lourdeur du moteur, défaut déjà constaté sur Doom 3, le jeu est nettement au-dessus du lot par rapport à la concurrence.

Seulement voilà. Un Quake-like peut être old-school, mais quand il fait partie de la série même qui à donné son nom et ses lettres de noblesse au genre cela reste insuffisant et forcément en dessous de ce que l'on peut attendre d'un Quake.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
Sans objet
Format Cinéma
Sans objet


Bon, le moteur de Doom 3 assure toujours c'est une certitude. Mais si la charte graphique de l'univers Quake 4 est moins stylisée que celle de Doom, on ne peut qu'être impressionné devant la qualité des textures. Les éclairages de sont pas en reste distillant les zones d'ombres pour mieux nous surpendre par un évènement innatendu pourtant situé à deux pas du personnage que l'on contrôle.

La modélisation est tout à fait satisfaisante même si le design manque singulièrement d'identité et de style propre. D'ailleurs, une critique valable pour la plupart des FPS : les marines : y'en a marre !

 

 

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1


L'ambiance est installée grâce à une bande-son réussie. Les effets sonores ne donnent pas dans l'originalité et on a droit à l'ambiance habituelle de ce type de jeu. L'ensemble reste extremement soigné et efficace.

Les voix françaises sont de bonne qualité.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
999 min
Boitier
Amaray
SI la version collector propose entre autre Quake 2 et un making-of en bonus il n'en est rien dans cette version standard. Rien à l'horizon donc.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage