Oliver Twist

Synopsis

Après la disparition de sa mère, morte en le mettant au monde, Oliver Twist est placé et élevé dans l'orphelinat que dirige le cruel Bumble. Ayant faim et osant demander une seconde assiette de nourriture, il est chassé de l'établissement. Il devient apprenti chez le fabricant de cercueils Sowerberry. Devenu le souffre-douleur de ses maîtres, Oliver préfère s'enfuir. Il se retrouve à Londres où il fait la connaissance de jeunes voleurs opérant pour le compte de Fagin...


Critique subjective

Une histoire universelle

Avec pour arrière-plan les taudis et faubourgs de Londres de l'époque victorienne, Oliver Twist raconte l'histoire romancée d'un pauvre orphelin grandissant dans les pires conditions. Livré à lui-même, il erre de droite à gauche, allant d'épreuves en épreuves, au cours desquelles il est amené à croiser sur sa route certains personnages particulièrement cruels. Ceux-ci, plein de vie et haut en couleurs, ont nourri l'imagination populaire pendant plus d'un siècle et demi : Fagin, le magicien ; la belle et non moins tragique Nancy ; Artful Dodger ("Filou"), le jeune et malicieux voleur à la tire, et pour finir, l'un des plus grands méchants de tous les temps, le terrifiant Bill Sikes


L’auteur

Dickens : écrivain engagé, humaniste, progressiste, attaché à dénoncer le Mal sous toutes ses formes sociales qui gangrenaient l’Angleterre de la fin du XIXe siècle...

Charles Dickens est né en 1812 près de Portsmouth (Angleterre). A 12 ans, il est engagé dans une fabrique de cirage. Il y restera 4 mois qui le marqueront à jamais : "Ce que je souffrais en secret, et atrocement, personne que moi ne le sut jamais."C'est à cette époque que son père est emprisonné pour dettes Après sa sortie de prison, le père de Charles se querelle avec son employeur et Charles est mis à l'école. Il en sort en 1827 et entre dans un cabinet juridique. Plus tard il entamera une double carrière et d'écrivain, ses oeuvres ont un succès considérable : il devient riche et célèbre. Il épouse Catherine Hogarth avec laquelle il aura dix enfants. Il meurt en 1870 et il est enterré à Westminster.




L’adaptation

Cette adaptation oscille entre le très beau ( la reconstitution des bas-fonds de Londres au XIXe) avec des décors un peu vide et tournés de nuit pour en masquer la pauvreté. Malgré l’excellence du casting, Richard Dreyfuss en Fagin, Elijah Wood en Renard, David O’Hara, le niveau de la réalisation, de la direction d’acteur et l’ensemble de cette production en dépasse pas celui d’un téléfilm, honnête tout de même, mais qui n’arrive jamais à la cheville de la richesse et de l’émotion de l’œuvre originale.


Un dernier motDisney a bien compris qu’une œuvre littéraire magistrale ne pouvait que transfigurer un téléfilm. Une énième adaptation édulcorée du chef-d’œuvre de Dickens loin d’être indispensable..

Le challenge était difficile à relever : un master abîmé, beaucoup de scènes de nuit et sous la pluie, du brouillard, de la fumée, beaucoup de rouge. Le défi….. n’est pas relevé.

Un 2.0 en Français honnête et particulièrement axé sur la centrale. La musique n’a aucune ampleur et accentue le côté téléfilm de l’ensemble. En Anglais, les voix des acteurs sont un peu plus nuancées et s’intègrent mieux à l’ensemble de la bande son ainsi que les ambiances…

Menu et interactivité

Les menus sont fixes et dans le ton du film, c'est-à-dire tristounet.

Bonus

Point de bonus ici.