Michel Vaillant - Ultimate Edition

Genre
Pays
France (2003)
Date de sortie
mercredi 7 décembre 2005
Durée
103 Min
Producteurs
Pierre-Ange Le Pogam et Luc Besson
Scénaristes
Luc Besson et Gilles Malençon
Compositeur
Archive
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires
Pour vous faire une idée complète de ce film, lisez également la critique de notre rédacteur José Evrard qui a une vision sensiblement différente du film : Critique de la première édition DVD
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Jean-Luc Richter
Editeur
Edition
Ultimate
Label
Zone
2
Durée Film
103 min
Nb Dvd
2


L’histoire

Depuis 25 ans, deux constructeurs s’affrontent sur tous les circuits du monde : Vaillant et Leader. Nous retrouvons le fils du fondateur de l’équipe Vaillant, Michel (Sagamore Stévenin), alors qu’il participe à un rallye au Canada. Malmené par Bob Cramer (François Levantal), un concurrent déloyal, les deux voitures de l’équipe Vaillant parviennent à immobiliser ce concurrent indélicat pour l’empêcher de pointer et se placent ainsi en première et seconde position de la course.

Pendant ce temps, la mère de Michel, Elisabeth (Béatrice Agenin) fait un terrible cauchemar où elle voit son fils mourir dans un terrible accident lors des 24 h du Mans. Or, alors que ses deux équipes de pilotes reviennent du Canada, Henri Vaillant (Jean-Pierre Cassel), le fondateur de l’entreprise, annonce justement la participation au Mans de son écurie.

A propos du film

« Michel Vaillant » a été adapté de la série de bandes dessinées du dessinateur Jean Graton qui a fait sa première apparition en 1957 dans le journal de Tintin. En 1999, Philippe Graton, le fils du dessinateur, contacte Luc Besson pour lui proposer de réaliser un film sur la série, qui avait déjà été adapté en dessins animés sous la forme d’une série entre 1986 et 1989. Le réalisateur du « Grand Bleu » attendra la création de sa maison de production Europa, quelques semaines plus tard, pour mettre ce film sur les rails.
En 2001, c’est Gilles Malençon qui est choisi pour rédiger le scénario et Louis-Pascal Couvelaire qui doit en assurer la réalisation. Les deux hommes travailleront ensemble en partant de la bande dessinée, mais en ayant dans l’idée de créer une nouvelle histoire pour le film lui-même. Ils ont toutefois pris soin de garder le style de Jean Graton et en particulier l’aspect très manichéen des bandes dessinées et l’univers mécanique où tous les différends se règlent sur la piste, d’homme à homme.

Afin de renforcer le réalisme du film, Luc Besson souhaitait que celui-ci soit en partie tourné durant une véritable course. C’est ainsi qu’Europa fit appel à l’écurie DAMS, qui n’avait pas encore d’engagement financier, en demandant à faire repeindre ses deux voitures, l’une aux couleurs de Vaillant et l’autre aux couleurs de Leader. Même si la participation à la course n’avait aucun enjeu sportif, il fallait pouvoir qualifier les voitures pour la course et pouvoir concourir aux 24h du Mans en juin 2002.

C’est cette partie du tournage qui a posé le plus de problème à l’équipe du film. Durant les 24h ils ne disposaient que de deux jours pour tourner le maximum de séquences possibles, tout en étant à la merci d’une panne mécanique qui les aurait empêché d’avoir toutes les images souhaitées. Or, dans la nuit de la course, la voiture aux couleurs de Leader a cassé sa boite de vitesse et le réalisateur a été obligé de supplier le comité de course pour pouvoir tourner quelques scènes manquantes dans les stands malgré cet abandon.

La suite du tournage s’est déroulé en été 2002, en France et au Canada, avec quelques soucis météorologiques qui ont singulièrement compliqué le tournage sur neige et la séquence de l’accident du camion. Pour la musique, le réalisateur a fait appel au groupe anglais « Archive » qui signe là sa première musique de film. Le montage final a été confié à Hervé Schneid qui avait déjà monté « Le fabuleux destin d’Amélie Poulain », « Alien Résurection » et qui s’est occupé ensuite du montage de « Un long dimanche de fiançailles ».

Critique subjective

Finalement, après une telle débauche de moyens et de talents, on pouvait s’attendre au meilleur pour ce film qui se révèle un excellent divertissement. Son positionnement risque toutefois de ne pas plaire à tout le monde. Les amateurs inconditionnels des bandes dessinés de Jean Graton pourront lui reprocher une histoire trop ‘compliquée’ par rapport aux albums, alors que les amateurs de films d’actions purs risquent paradoxalement d’être déçus par l’approche trop ‘bandes dessinées’ de l’ensemble.
Mais si on regarde ce film sans a priori et en gardant à l’esprit que ce n’est qu’un divertissement, on y prend beaucoup de plaisir avec ce film. L’esthétique est particulièrement réussie, avec de magnifiques prises de vues, une très belle photographie et des couleurs qui charment la rétine. Le son n’est pas en reste et les acteurs se débrouillent très bien avec des rôles pourtant très lisses et des personnages volontairement peu fouillées. Ne cherchez ici rien de philosophique et vous passerez une excellente soirée avec ce DVD techniquement au top.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1


L’image du film est tout simplement parfaite. Les puristes pourront reprocher quelques légères imperfections dans les trucages, mais dans l’ensemble tout fonctionne à merveille et on est littéralement happé dans l’action sur grand écran. Les couleurs sont très travaillées et on sent l’influence du passé publicitaire du réalisateur avec des plans très léchés. La compression est toujours discrète et ne viendra pas gâcher le spectacle. La définition permet d’apprécier les moindres détails des voitures et de la piste, sauf lors des passages volontaires au 8mm qui apporte un côté plus ‘retransmission télévisée’ à certaines scènes (en particulier sur le départ de la course du Mans).

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Français
5.1
Anglais
5.1
Anglais
5.1


Le DVD propose quatre pistes sonores : Dolby Digital 5.1 en français et version internationale (français et anglais) et les deux mêmes sortes de pistes en DTS 5.1. Ces pistes sont sensiblement équivalentes en termes de dynamique, avec des pistes DTS un peu plus équilibrées en haute fréquence et moins amplifiées en basse. La spatialisation est excellente et les effets surround nous plongent dans l’ambiance, en alternant phases de silence, bruits de moteurs et musique rythmée. L’ensemble est de bonne tenue et les dialogues restent toujours très compréhensibles.
A noter que le son et l’image de cette édition sont certifié THX !

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
120 min
Boitier
Amaray


FPE nous propose ce film avec de beaux menus animés qui mettent dans l’ambiance dés le premier écran. Le DVD 1 se présente comme un départ de course, tandis que le second DVD nous entraîne dans un paddock virtuel. En dehors du chapitrage, l’éditeur nous gâte avec de nombreux suppléments :

DVD 1

Le DVD débute par quelques bandes annonces des prochains films du producteur Europa : Fighter in the Wind, Le transporteur 2, Revolver. En dehors du film lui-même, ce DVD propose également un commentaire du réalisateur Louis-Pascal Couvelaire durant le film. Celui-ci est assez bavard et donne de nombreuses indications sur les lieux de tournage, les effets spéciaux, les acteurs… Ces indications sont toutefois redondantes avec le Making Of que l’on trouve sur le second DVD. Heureusement, quelques anecdotes viennent égayer le propos.

DVD 2

Affiche :
Cette première partie du disque montre les affiches retenues pour le film.

Desk :
Dans cette section on retrouve la bande annonce et deux teaser. Elle contient également la filmographie des acteurs du film : Sagamore Stévenin, Peter Youngblood Hills, Diane Kruger, Philippe Bas, Jean-Pierre Cassel, Béatrice Agenin, Lisa Barbuscia, François Levantal et Louis-Pascal Couvelaire.
La section bande originale contient le clip « Friend » du groupe Archive ainsi qu’un making of (14 minutes en version orginale anglaise sous-titré) de la musique du film où l’on retrouve les membres du groupe qui nous expliquent et nous montrent les différentes étapes de la création de cette bande sonore.
Enfin, la dernière partie de cette section donne accès au storyboard du départ de la course du mans où l’on peut comparer les dessins et le film dans sa version finale.

TV :
Cette partie des suppléments contient le Making Of du film. Celui-ci découpe la réalisation en plusieurs parties : l’histoire, le tournage au Mans avec l’engagement de l’écurie DAMS, le tournage… L’originalité de ce document est la possibilité, à chaque étape, de choisir d’entendre l’interview de deux personnes ou entre deux reportages avant de continuer le film. Cela dynamise bien l’ensemble et l’interactivité implique davantage le spectateur. Le making of en lui-même est très complet et s’attarde en détail sur les cascades et les effets spéciaux, en expliquant tout pour les néophytes de façon très pédagogique. Les séquences les plus spectaculaires du film sont analysées en détail et le tournage sur le circuit du Mans est vraiment passionnant à suivre.
Une petite séquence complémentaire permet de revoir les « Vaillantes » sur l’autoroute en multiangle : route/hélicoptère.

Cut :
Cette partie regroupe deux scènes coupées : la présentation des voitures du Mans à la famille Vaillant et celle de l’équipe Leader.

Play :

Cette dernière section permet de choisir entre deux séquences où l’on suit un tour du circuit du Mans à bord d’une Vaillante (de nuit) ou d’un Leader (de jour). C’est l’occasion de voir que ces deux voitures ont été beaucoup doublées au cours de la véritable course !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage