Michel Vaillant

Genre
Pays
France (2003)
Date de sortie
mercredi 7 juillet 2004
Durée
99 Min
Producteurs
Pierre Ange Le Pogam
Scénaristes
Luc Besson et Gilles Malençon
Compositeur
Archive
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires

« Le projet est né en même temps qu'EuropaCorp. En 1999, Luc Besson et moi nous lancions avec l’enthousiasme, l’énergie, et toutes les promesses que peut constituer la création d'une nouvelle société. Nos expériences respectives nous avaient apporté le savoir-faire et l'envie de l'appliquer à nos projets. Très vite, nous avons passé en revue les sujets qui nous tentaient. » raconte Pierre-Ange Le Pogam
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de José Evrard
Editeur
Edition
Collector
Label
Zone
2
Durée Film
99 min
Nb Dvd
2


Synopsis

Michel Vaillant, pilote virtuose, est le champion incontesté des rallyes et circuits du monde entier. Ses succès et ceux de son équipe, l’écurie Vaillante, provoquent autant d’admiration que de jalousie chez leurs concurrents…Ruth Wong, qui dirige l’équipe Leader, sait jouer de son caractère et de son charme. Elle n’a de cesse de venger la mémoire de son père, le fameux Leader. Prête à tout pour gagner, elle va déployer des trésors d’imagination pour détruire les Vaillant.Sur la grille de départ des 24 Heures du Mans, Michel, concentré, est au volant de sa Vaillante bleue n°10. A ses côtés, Steve Warson, son ami, exceptionnel pilote américain, dans la Vaillante n°8. Juste devant eux, deux voitures rouges, monstrueusement agressives ; deux pilotes Leader, Bob Cramer et Dan Hawkins.

Cette fois, Michel Vaillant et les siens ne vont pas se battre pour la plus haute marche du podium, mais pour leur vie. Le danger n'est pas seulement sur la piste, et tous les comptes à rebours sont lancés…


Critique Subjective

De la Bd….

C'est en 1957 que Michel Vaillant apparaît pour la première fois dans les pages du Journal Tintin. L'histoire est courte et se déroule au Mans… Son créateur, Jean Graton, n'a alors aucune idée du destin qui attend son héros.Le trait est dynamique, les cadrages originaux, et l'univers automobile rendu avec réalisme. Michel Vaillant est le seul héros de B.D. qui soit pilote. Le succès est immédiat. En 1959, Jean Graton publie son premier album, Le Grand Défi.Pour ce Nantais qui a commencé à travailler sur les chantiers navals à 16 ans et a tout quitté pour tenter de vivre de son dessin à Bruxelles, c'est le début d'une fantastique aventure. Jean Graton raconte : «J'ai d'abord travaillé pour des rédactions sportives, tout en démarchant les agences de presse et de publicité. Par hasard, j'ai poussé un jour la porte de la World Press, où un certain Jean-Michel Charlier m'a proposé de faire de la bande dessinée. J'ai dit oui. C'était un vendredi 13. Sans le savoir, j'étais dans le studio de dessin de Spirou. J'ai dessiné là plusieurs histoires de "l'Oncle Paul", puis je suis passé au Journal Tintin. Mais comme le dit le scénariste du film : « Au final, entre ce que nous avons proposé comme trame avec Louis-Pascal Couvelaire et l'apport de Luc Besson au niveau de l'intrigue et du rythme, il ne reste que quelques emprunts aux albums. Seul l'album Le 13 est au départ nous a fourni entre 10 et 20% de l'intrigue. »

 




….au film…

Gilles Malençon raconte : « Je n’envisageais pas de commencer une adaptation de Michel Vaillant sans avoir lu tous les albums, ne serait-ce que pour dominer un sujet qui couvre presque un demi-siècle ! 64 albums à lire, cela donne dix heures de lecture par jour pendant dix jours, avec rédaction de fiches. Il fallait tout dépouiller, les lieux, les personnages, les voitures, les intrigues amoureuses… Je figure peut-être aujourd’hui parmi les meilleurs connaisseurs de Michel Vaillant»

Il observe : « Nous avons également fait évoluer le personnage principal. Louis-Pascal donne une assez jolie définition du héros pilote : « Vaillant est celui qui freine le dernier ». Ceux qui freinent après lui sont morts. Il est le gardien d’un seuil, c’est ce qui le rend unique, et également très solitaire. Il voit des choses que les autres ne voient pas. C’est ce qui nous a conduits à lui rajouter une dimension légèrement mystique. Vaillant ne freine pas au même endroit que les autres concurrents, mais se met un peu plus à gauche, parce que le petit bois le long de la piste retient l’humidité, l’air y est plus dense, donc le freinage y est plus efficace... Il fait partie de ces êtres rares qu’on ne peut pas s’empêcher de vouloir imiter. Graton le définissait comme « un ami loyal et valeureux », ça peut paraître aujourd’hui totalement démodé comme formulation, mais au fond, c’est d’une beauté intemporelle.»


..en passant par une vraie course…..

« L'un des éléments forts du projet était notre possible participation aux 24 Heures du Mans. Même si le scénario ne reposait pas essentiellement sur cette course, nous avons tout de suite senti ce que le film avait à y gagner en authenticité et en puissance. L'idée de pouvoir intégrer l'action de MICHEL VAILLANT à un événement aussi important collait parfaitement avec l'esprit Vaillant et avec notre volonté de proposer quelque chose de plus au public. Le Mans est une course mythique. Nous y associer portait le projet encore un cran au-dessus. Nous avons donc imaginé une course à l’intérieur de la course, où la Vaillante et les Leader s'affronteraient. C'était un pari fou… « Une fois que nous avons été qualifiés, nous avons tous ressenti un grand bonheur et… une pression d'un nouveau type ! Nous avions gagné le droit de placer nos voitures sur la grille de départ, mais le plus dur restait à faire : elles devaient tenir !« Tous les membres de l’équipe DAMS, ingénieurs, mécanos, pilotes, qui participeraient au Mans devaient être au top niveau pour égaler les participants réels, tout en se consacrant aussi aux nécessités du tournage. Nous voulions capter de vraies ambiances pour le film : les entrées et sorties de stand, les passages sur la piste, l'enthousiasme des dizaines de milliers de spectateurs.


….Pour La naissance d’une adaptation réussie ?

 « Philippe Graton avait contacté Luc Besson quelques semaines auparavant pour nous proposer d'adapter Michel Vaillant. Ce sujet cadrait tout à fait avec notre ligne, mais nous le souhaitions différent de ce qui avait pu être fait sur l'univers automobile. Il ne s'agissait pas pour nous de filmer une course, mais d'offrir au public une aventure humaine puisée au cœur d'un univers authentique. Nous voulions aborder le monde de la course d’une manière originale, et l’univers de Vaillant apportait la possibilité de ce décalage. » Bien maintenant que nous avons défini les intentions générales, affrontons la réalité en face. Commençons par le titre, Vaillant, Vaillant, ça me dit quelque chose, ça. Et pourtant, j’ai eu beau chercher dans le film la relation avec l’univers de Jean Graton, eh bien je cherche encore, disons que nous sommes dans la même intention que dans les jeux vidéos avec le concept de licence, Vaillant est un prête nom tout au plus un prétexte au film. En aucun cas une adaptation. Ensuite, le film souffre d’une erreur monstrueuse de casting, Sagamore Stevenin, ne fait pas absolument pas le poids dans la combinaison bleue et blanche. Vaillant est un battant ,bien bâti et charismatique, tout ce que n’arrive pas  à faire passer Stevenin à l’écran. Ensuite, les personnages de l’équipe Vaillant sont à peine esquissés, tout au plus des caricatures de second rôle. Quant à l’équipe Leader , elle affiche tout de suite sa dimension de méchant de l’hsitoire avec François Levantal juste embauché et à peine dirigé pour sa gueule de méchant. Bref, les productions Europa se suivent et se ressemblent, de belles scènes fun mais sans aucun lien entre elles, un script qui tient sur une feuille de papier à cigarette (les enjeux tombent à plat, le suspens tombe à plat et le scénario n’arrive jamais à soulever l’intéret)  et une direction d’acteurs aux abonnés absent. Reste de belles images de course et certains plans à tomber par terre. Sans oublier un DVD de très belle facture technique.


Un dernier mot

Il y a tromperie sur la marchandise, ici point d’adaptation de la Bd mais un bel essai technique sur des voitures et des mecs en combinaison même pas moulante. Pas de quoi faire un bon film tout ça.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1


Alors là, chapeau. Des images de courses joliment sur saturés pour en accentuer l’impact, des contrastes de rêve, une dynamique d’image parfaite, sans parler de la colométrie. Même dans les flammes et la fumée , la compression ne fait pas défaut. Bravo et bluffant.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Français
2.0
Anglais
5.1
Anglais
5.1


Le film a bénéficié d’une rallonge budgétaire pour retourner au Digital Factory, l’équivalent du Skywalker Ranch de George Lucas pour Luc Besson, afin d’avoir un nouveau mixage digne du DVD. Et il faut avouer que  c’est réussi. Pas de mixage bourrin ici, mais une dynamique assez intéressante où tous les canaux sont exploités de manière intelligente et qui colle parfaitement à ce qui se déroule à l’écran.

Par exemple à 1 h 03 et 54 ‘ au début de la course du Mans, les canaux surrounds sont exploités ave justesse et punch pour retranscrire l’ambiance de la course. Sur els quatre pistes présentes, els Dolby Digital s’en tirent plus qu’honorablement, et la 2.0 française est d’un dynamisme assez surprenant. Seul la piste DTS anglaise (c’est  à dire qui respecte les langues de personnages, ceux qui parlent en français s’expriment en français,les anglais en anglais..) est apte à restituer pleinement le déferlement sonore de ce DVD

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
135 min
Boitier
Amaray


Menu

Il faut noter la qualité tant sonore que visuelle des menus qui nous accueille dans un paddock de formule 1 pour la section bonus, le tout en Dolby Digital 5.1 pour le premier DVD contenant le film qui décline ses menus sur le thème de la formule1 : le chapitrage est sous forme de grille de départ par exemple…




Bonus




DVD 1:

• Le commentaire audio du réalisateur : En 2002, Louis-Pascal Couvelaire signait son premier long métrage, SUEURS, un thriller d'action interprété par Jean-Hugues Anglade, Joachim de Almeida, Cyrille Thouvenin et Sagamore Stévenin. MICHEL VAILLANT est sa seconde réalisation.

Avant de se consacrer au cinéma, Louis-Pascal Couvelaire s’est d’abord forgé une solide réputation dans la publicité. En près de vingt ans, il a réalisé plus de 400 films publicitaires pour des clients aussi prestigieux que Coca-Cola, Renault, Citroën, les hélicoptères Agusta, Alenia, Ariston, Daewoo, Duracell, Fiat, Finmeccanica, Hitachi, Honda, Johnson, Seat ou encore Toyota.

Parmi les innombrables prix qu’il a obtenus figurent la Médaille de bronze du Festival International de New York 1998 pour la publicité de la Citroën Xsara avec Claudia Schiffer, la Médaille d’argent à la même compétition pour Honda, le Premier Prix du Festival de la Francophonie de Montréal 1998 pour son spot pour le café Carte Noire, le Lion de bronze au Festival du Film publicitaire de Cannes pour Metaspirine, deux prix au Festival de Biarritz 1996 pour Citroën et le Prix de la Francophonie 1996 pour le spot de Royal Air Maroc.


Le commentaire audio démontre bien que le réalisateur est un passionné et qu’il est très fier de son bébé, il revient avec enthousiasme sur la formidable aventure des 24 h du mans et sur l’attention particulière apporté à la technique et aux images léchées.
DVD 2:

La section bonus de ce DVD 2 est partagée en plusieurs thèmes :




L’œil : regroupe des projets d’affiche


Tv :
• Le Making Of (2h) : Le making of est entièrement chapitré et on peut accéder ainsi à des sections de 4 à 5 mns,là aussi il faut noter la qualité du chapitrage et des menus permettant d’y naviguer, le tout est dynamique et intéressant. Une voix off nous accueille pendant les menus en nous indiquant le contenu des chapitres. En mélangeant les interviews, les images du tournage et les images du film, ce making of donne envie d’être parcouru de a à z et c’est assez rare pour être souligné. Je dois avouer que j’ai particulièrement apprécier les chapitres où l’on parle voiture, rallye et course.


Multi angle : 1 ’13 de passage du film, la bagarre en tre les deux voitures suivis par l’hélicoptère. avec un choix multiangle


Cut :

• Les scènes coupées : il est dommage que ces scènes aient été coupées, car elles sont visuellement très belle, surtout la scène de la soufflerie. Il y a une scène du côté des vaillant et une autre du côté des Leader. Chaque scène dure environ une minute.




Desk :

• La comparaison film/Storyboard

• Le clip d'Archive "Friends" : en DD 2.0, par le groupe Archive


• Le Making Of de la BO  (15’03) :
en direct avec le groupe archive et l’ingénieur qui a mixé la bande son.




Filmographies de l’équipe du film.




Play :
• Le tour en caméra embarquée Vaillante/Leader :
On peut choisir sa voiture, entre une Vaillante et une Leader. Chaque tour en DD 5.1 dure environ 4 mns et l’impression de vitesse et d’être à bord des voitures est très bien rendue.




Un dernier mot

Il faut noter la réelle tenue et l’habillage des bonus et l’aisance de la navigation, à part le making of qui dure près de deux heures , il n’y a finalement pas grand-chose et surtout erreur impardonnable, il n’y a aucune section consacrée à Jean Graton et au héros originel. Carton Rouge.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage