Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
90 min
Nb Dvd
1
L’histoire :
Star d’une chaîne TV de San Diego, Ron Burgundy va être contraint de co-présenter son journal avec une femme, ce qui va mettre à mal son ego machiste.
Critique subjective :
Sévissant sur les ondes depuis une trentaine d’années, le Saturday Night Live (ou SNL) est un rendez-vous comique qui a permis à de nombreux talents de percer dans le cinéma. Jim Carrey, Bill Murray, Dan Aykroyd, Billy Crystal, Ben Stiller, tous sont des transfuges de ce show télévisé. Moins connu, l’ineffable Will Ferrell est aussi un pur produit du SNL où il a démontré sa capacité à dérider les zygomatiques du spectateur en usant de son physique de grand dadais (type grande courge grassouillette) et de son humour décalé (entendez très enfantin).
Après des titres lui ayant offert des rôles d’importance variable (Austin Powers, Elfe, Jay et Silent Bob contre-attaquent, Zoolander), on peut dire que Will Ferrell décroche enfin la vedette dans La légende de Ron Burgundy, un métrage mis en scène par Adam McKay (ancien réalisateur pour le SNL). Co-écrit par McKay et Ferrell, La légende de Ron Burgundy prend pour toile de fond le milieu de la télévision. Il est ici question du présentateur star Ron Burgundy (un homme dont la voix peut faire roucouler une marmotte) qui présente quotidiennement un journal télévisé local guère trépidant (sauf si les défilés de chats costumés vous électrisent). Au sein de cet univers très machiste, la venue d’une co-présentatrice ne sera pas sans semer la zizanie dans l’équipe de Burgundy.
Ecrit avec malice, le film évite à peu près l’écueil de la simple succession de sketches et réserve son lot de personnages hauts en couleurs (mention spéciale aux trois acolytes de Burgundy) et de dialogues percutants. Prenant place dans une habile reconstitution des années soixante dix (décors, vêtements et looks des personnages s’avèrent parfaits, autant dire que le brushing, les rouflaquettes et la moustache sont de rigueur), La légende de Ron Burgundy ménage une bonne poignée de scènes hilarantes (le parfum à la panthère, la démonstration de clarinette, la disparition du chien de Burgundy, ...) et parodie plusieurs fois le mélodrame larmoyant. Cerise sur la gâteau, le film capitalise aussi sur des apparitions réjouissantes puisque l’on y croise Vince Vaughn, Jack Black, Luke Wilson, Ben Stiller, Danny Trejo et même un Tim Robbins affublé d’une perruque du plus bel effet. Hélas, tout n’est pas parfait, le rythme étant assez inégal et parfois poussif. Il va sans dire que le métrage aurait gagné à s’aventurer un peu plus dans la gaudriole, les meilleures scènes étant marquées du sceau de l’humour potache.
Verdict :
Honnête divertissement, La légende de Ron Burgundy n’est cependant pas à la (dé)mesure de son interprète principal, un comique talentueux pourtant fin prêt à porter un film sur ses molles épaules.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une qualité vidéo de belle facture mais imparfaite. Honnêtes, la définition et la restitution des couleurs apparaissent toutefois perfectibles. Mais que l’on se rassure, rien de scandaleux à l’horizon tant les conditions de visionnage sont tout à fait confortables. Rien à redire du côté de la compression.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Un rendu sonore de qualité. Les deux pistes proposées, en Dolby Digital 5.1, s’en tirent avec les honneurs, offrant une bonne clarté, un dynamisme certain (du moins pour une comédie) et une spatialisation correcte. On préfèrera la version originale, tout bonnement pour apprécier les dialogues à leur juste valeur.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
51 min
Boitier
Amaray
- Commentaire audio : N’espérez pas apprendre grand chose sur le film en visionnant ce commentaire. Livrés à eux-mêmes, les acteurs et le réalisateur se sont déchaînés, improvisant avec jubilation pendant toute la durée du métrage.
- Bloopers (8 minutes) : Un bêtiser véritablement marrant, ce qui est suffisamment rare pour être signalé.
- Le making of de Présentateur vedette (10 minutes) : Un supplément sympathique qui donne à découvrir les (bonnes) conditions de tournage.
- Vidéo clip « Afternoon delight » (4 minutes) : Un clip kitch à souhait orchestré par toute l’équipe du film.
- Scènes supplémentaires (28 minutes) : Enfin des scènes coupées qui valent un tant soit peu le détour. Celles-ci nous arrachent sans peine quelques rires.
- Bandes annonces (1 minute) La bande annonce de Mon beau-père, mes parents et moi.
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

Liens internet

Interface Rom

Jeux intéractifs

Filmographies

Clips vidéo

Bêtisier

Bonus Cachés

Court Metrage