Un Amour à New York

A l'approche des fêtes de fin d'année, en 1990, Jonathan Trager croise dans la foule new-yorkaise Sara, une ravissante jeune femme anglaise. C'est le coup de foudre. Bien que tous deux soient engagés dans une autre relation, Jonathan et Sara passent la nuit à errer ensemble dans Manhattan.
Mais la nuit touche à sa fin et les voilà contraints de prendre la décision de se revoir au non.
Quand Jonathan, sous le charme, propose un échange de numéros de téléphone, Sara se dérobe pour suggérer de laisser le destin décider : il écrit son numéro de téléphone sur un billet de 5 dollars qu'elle donne aussitot à un marchand de bonbons et de son côté elle écrit son numéro sur un livre qu'elle revendra le lendemain chez un bouquiniste. S'ils sont faits l'un pour l'autre, dit-elle, l'un d'eux tombera sur le billet ou le livre....

Dix années passent, sur le point de se marier chacun de leur côté, ils se remémorent cette rencontre magique qu'ils n'ont jamais oubliée et décident de se retrouver par tous les moyens avec l'aide de leurs meilleurs amis....quiproquos et gags suivront....

Délicieusement sentimentale, cette  romance fraîche et romanesque réunit à l'écran un magnifique couple d'acteurs (Kate Beckinsale /John Cusack) face à un destin tout à la fois étrange et subliminal. Chassant les signes dans leur moindres détails, comme dans un rêve éveillé, les personnages évoluent dans des situations drôles et cocasses.

Peter Chelsom signe ici une romance dans la veine des "Quand Harry rencontre Sally", "Coup de foudre à Nothing Hill" ou encore "Nuit blanche à Seattle" mais matinée d'une légère couche de magie qui donne une touche d'originalité à ce film passé pourtant presque inaperçu lors de sa sortie au cinéma en Février 2002 (aux alentours 300 000 entrées en france).

Bref, Un amour à NewYork est un bonbon acidulé qui permet de rêver, rire, s'évader et s'émouvoir l'espace de 87 minutes dans ce New York enneigé et féerique. Il donne aussi envie de vivre la même aventure...ou de se remérorer la sienne....à voir et/ou à revoir avec sa moitié..surtout si elle est romantique...succés garanti !

Belle image, comme sur la plupart des films récemment sortis, rien à reprocher aux couleurs,à la compression ou encore à la définition de l'image. Du beau boulot, répondant aux normes de ce que l'on peut attendre d'un dvd à l'heure actuelle sans pour autant atteindre la qualité d'un Monster And Cie.

Au menu des pistes DD et DTS, et chose appréciable la version DTS n'est pour une fois pas
réservée qu'à la VF, la VO etant à l'honneur elle aussi ! Ensuite, la justification d'une piste DTS sur ce genre de film, ou les effets surrounds sont assez rares, reste à prouver. Mais bon, les dvd DTS étant suffisamment rares on ne va pas être rechigner au léger gain de précision et dynamisme qu'apporte cette version par rapport à la piste DD ne serait ce que sur les passages musicaux.
Donc, comme vous l'aurez compris, peu de différence entre les pistes DD et DTS, idem entre la VF et la VO. Les amateurs de VO (et de Kate Beckinsale) auront peut être du mal avec le doublage de la VF (le voix de Kate étant radicalement différente...). Mis à part cela c'est correct, dialogues clairs et musiques bien rendues. Mais rien de mémorable pour autant.

Au rayon bonus, que trouve t'on ?

DVD 1 :

Le classique commentaire audio du réalisateur : plus ou passionnant par moments et sans surprise réelle. Des anecdotes sur certaines scènes, ses doutes sur les choix à faire, la bonne ambiance du tournage, bref, classique.

 

DVD 2 :

Le Making of (19 minutes) : On y apprend que toutes les scènes ont été tournées en été, ce qui permet d'apprécier encore plus le travail de la responsable des décors puisque le film se déroule en hiver et qu'il y neige tout le temps.... Un bel exploit, en particulier avec le reconstituion d'une vraie patinoire en plein mois d'aôut... Sinon, des breves interviews des acteurs/réalisateur/scénariste dans lesquelles tout le monde s'auto-congratulent.

Comparatif Story Bord/Scene : pour voir comment le story board initial (bande dessinée) a été fidèlement retranscrit en version réelle dans le cadre d'une séquence du film.

Scènes coupées : probablement la partie la plus intéressante des bonus. On y découvre des scènes que le réalisateur n'a finalement pas inclus au montage (même si sur certaines il regrette) pour diverses raisons qu'il explique (trop long, trop sérieux, trop irréel, trop visible, superflu), ou encore des scènes en version longue que le réalisateur a coupées mais en retombant toujours sur ses pieds, ou pour finir certaines scénes (celle du gant, du serendipity) tournées et retenues initialement mais finalement rejouées avec des dialogues différents mais au même plan prés. Bref, c'est trés intéressant et permet de prendre conscience de la difficulté pour le réalisateur  à mener son projet à bout et faire ce qui lui semblait les bons choix tant il est vrai que les 2 versions de la scène initiale pouvait donner un ton assez différent au film. Trés instructif.

Filmographie : de John Cusak, Kate Beckinsale et Peter Chelsom.

Bande annonce du film (VF).