La salamandre

Titre Original
La salamandre
Pays
Suisse (1971)
Date de sortie
mercredi 5 avril 2006
Durée
119 Min
Réalisateur
Producteurs
Gavrile Auer
Scénaristes
John Berger, Alain Tanner
Compositeur
Patrick Moraz
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Allemand
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
119 min
Nb Dvd
1


L’histoire

Deux écrivains s’attèlent à la rédaction d’un roman qui, inspiré d’un fait divers, retrace l’itinéraire d’une jeune femme accusée d’avoir tiré sur son oncle.

Critique subjective

Réalisé par Alain Tanner, La salamandre constitue l’un des fers de lance de ce que l’on a appelé « la nouvelle vague suisse ». Habité par l’esprit de mai 68, le métrage rencontra un franc succès lors de sa sortie en 1971. Plus de trente années après, et désormais bien éloigné de son contexte sociopolitique, que vaut La salamandre aujourd’hui ?

Accusée d’avoir tiré sur son oncle avec un fusil, Rosemonde (Bulle Ogier) a bénéficié d’un non-lieu, les circonstances de l’accident (ou de la tentative de meurtre) demeurant floues. Deux écrivains sont chargés de rédiger un roman sur ce fait divers. Quand l’un (Jean-Luc Bideau), journaliste, va tenter d’éclaircir les faits en menant sa petite enquête, l’autre (Jacques Denis) va romancer l’affaire, ce qui n’empêche pas les deux amis de travailler main dans la main. Symptomatique de son époque, La salamandre se veut un film intello-intimiste et revendique haut et fort son aspect artistique. A n’en point douter, le titre a du donner du grain à moudre à certaines revues cinématographiques spécialisées dans la vaine masturbation intellectuelle (suivez mon regard) puisqu’il est aussi une vague réflexion sur la création littéraire. Si les acteurs sont plutôt bons malgré un jeu typique d’un cinéma auteurisant, ils passent leur temps à déclamer un flot incessant de dialogues empesés. Enonçant des sentences pseudo poétiques, une voix-off parfois comique nous rappelle encore que nous sommes dans l’après 68.

Si, formellement parlant, le métrage revêt un minimum d’intérêt (la photographie en noir et blanc est très graphique, le travail sur le son force le respect), la mise en scène, assez plate, ne nous empêche pas de décrocher. Avec une durée de près de deux heures, le film semble ne vouloir jamais finir.

Verdict

Chronique sociale politico philosophique, La salamandre sombre souvent dans le ridicule. Il va sans dire que le film d’Alain Tanner est le reflet d’un certain cinéma engagé qui, aujourd’hui, prête à sourire.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 n&b
Format Cinéma
1.85:1
Une qualité d’image très satisfaisante pour un titre qui date de 1971. La jolie photographie en noir et blanc parfois granuleuse est habilement restituée à l’écran. Le master n’accuse aucun défaut majeur. Le contraste est fidèle aux choix artistiques d’Alain Tanner et la compression sans coup férir.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Un Dolby Digital 2.0 correct mais un peu décevant. En effet, si l’ensemble est « propre » et énergique, il n’en demeure pas moins que la piste est trop focalisée sur les canaux avant et privilégie les voix au détriment des autres éléments sonores (musique et effets).

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
19 min
Boitier
Amaray


 

Entretien avec Alain Tanner (15 minutes) : Le réalisateur revient sur le pourquoi du titre, la genèse du métrage, le choix des acteurs et l’accueil du film. Dommage qu’il n’évoque jamais ses choix narratifs et visuels à proprement parler.

Espace Editions Montparnasse (4 minutes) : Les bandes annonces des films Céline et Julie vont en bateau, L’arche russe et Together.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
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