Cube Zéro

Résumé

Eric Wynn est une sorte de fonctionnaire qui surveille des gens prisonniers, soi-disant volontaires, dans une sorte de Cube meurtrier. Mais il constate qu'une innocente se fait capturer et est enfermée dans le Cube, Eric décide d'entrer lui-même dans le Cube, pour aider les captifs à sortir. Mais l'horreur ne commence pas à l'intérieur du Cube, mais à l'extérieur. Ceux qui épient sont épiés, et la fin n'est que le commencement, car Eric n'est-il pas, lui-même, un prisonnier du cube ?

Critique

Après la trilogie Ring, Cube s'offre aussi le dernier opus nommé « Cube Zéro » (à regarder dans l'ordre 1,2 puis 0). On se souvient bien du premier film, succès critique et public et moins du second, remake inavoué du premier. « Cube Zéro » nous promet d'être un film à la fois différent et révélant enfin le mystère des premiers films.

Ecrit, produit et réalisé par Ernie Barbarash, qui a déjà participé au second fil, « Cube Zéro » est à la fois mieux que Cube 2 (ce qui n'est pas un exploit en soi) mais reste loin de contenter le public exigeant des films d'anticipation.

La réalisation est excellente... lors du générique d'ouverture et la mise en place des personnages et du décor. Mais rapidement le film prend un air de téléfilm et la production pour le cinéma tombe doucement dans le simple téléfilm. La réalisation devient terriblement classique, les décors restent très limités et les acteurs sont loin de prétendre à un prix pour leur prestation.

Avec une réalisation moyenne, on a surtout le droit à un scénario plutôt convenu et qui tombe inexorablement dans la série B voire Z. Super méchant avec un diamant à la place de l'oeil et le final avec le « soldat androïde tueur » forment le point culminant de ce film qui flirte bon avec le nanar.

Au delà de la réalisation moyenne et du scénario convenu, « Cube Zéro » continue son oeuvre d'atomisation de tout ce qu'on a pu imaginer avec « Cube ». « Cube » était un film sans introduction ni conclusion. « Cube Zéro » tente de donner des pistes, mais contribue à embrouiller à nouveau le spectateur avec d'autres éléments. Bref, après visionnage de « Cube Zéro », vous connaîtrez d'autres éléments sans vraiment connaître la clef du mystère.

Mais « Cube Zéro » a le mérite de présenter une nouvelle histoire en déplaçant partiellement du lieu de l'intrigue. On sort un peu du cube. Si on prend « Cube Zéro » sans essayer de le lier au premier film, on regarde une série B qui reste visionnable une fois. Le film offre ainsi beaucoup plus d'intérêt que « Cube 2 » mais reste un projet inutile et reste bien deçà du premier film.

Verdict

A la fois, film inutile et loupé, « Cube Zéro » a tout de même quelques éléments qui plaident en sa faveur avec une histoire nouvelle. Si le film avait bénéficié d'une meilleure réalisation et si on avait coupé les ponts avec Cube, peut être qu'il aurait atteint la moyenne.

Un sans faute. Le film n'a pas présenté beaucoup de défauts de compression sur un écran pourtant très exigeant (LCD en HDMI). Le 5/5 est largement mérité par la définition, les couleurs et la compression d'une copie sans tâche.

De bonnes basses et des surrounds qui participent complètement à l'ambiance oppressante du film. Le multicanal est très bien exploité ici.

Comme dans les éditions des films précédents, les menus sont en 3D, en 16/9, animés et sonorisés dans l'ambiance du film. Niveau bonus, c'est assez moyen.

Un making of de 15 minutes vous laissera découvrir quelques images du tournage accompagnées avec pas mal d'extraits du film et d'interviews complaisantes.

4 minutes de comparatif story-board/film pour la scène d'ouverture.

Le vidéo clip très rock'n'roll dans le décor du cube.

Les bandes-annonces TV de « Cube Zéro » (VO).

Les bandes-annonces cinéma des trois films Cube (VF+VO).