Le Film
    Critique de Julien  Sabatier
    
    
    
        
            Editeur
            
            Edition
            
                Standard
            
            Label
            
                
            
            Zone
            
                2
            
            Durée Film
            
                87 min
            
            Nb Dvd
            
                1
            
         
     
    
 
                            
	
L’histoire
Après s’être échappé d’un laboratoire d’études génétiques, un crocodile mutant sème la terreur sur un lac et ses environs.
Critique subjective
Pape incontesté de la série B, grand mogul du film à petit budget, Roger Corman est un personnage incontournable du septième art, un nom important qui a révélé assez de talents pour remplir un annuaire. James Cameron, Joe Dante, Jack Nicholson, Billy Bob Thornton, tous, et tant d’autres, ont fait partie de l’écurie Corman. En 2004, et avec près de quatre cent productions au compteur, le sieur Corman débourse pas moins de deux millions de billets verts pour financer un film de monstre (un genre qu’il connaît bien) : Dinocroc (sacré titre). Réalisé par Kevin O’Neill, le métrage rappelle que si Corman a souvent eu le nez creux, il a aussi produit une foultitude de mauvais films.
Convenu, le script de Dinocroc accumule tous les poncifs du genre (des scientifiques cupides et inconscients aux imprudentes victimes), fait fi des incohérences (le personnage principal laisse son jeune frère aller tranquillement là où il sait que se tapit le monstre et s’étonne ensuite de la mort du gamin), s’octroie une séquence Agence tous risques (fabrication d’un piège) et s’achève sur un rebondissement qui ne surprendra personne. Ajoutons à cela des personnages inconsistants, des dialogues insipides et un casting qui, mis à part Charles Napier, a le charisme d’une endive. Nous en arrivons maintenant à la question qui allait vous empêcher de dormir ce soir : qu’est-ce que le dinocroc ? Comme l’indique son nom en forme de très subtil jeu de mots, il s’agit d’un dinosaure crocodile. Rapide et d’un appétit gargantuesque, la bête est matérialisée par des CGI ratées. Le réalisateur étant un spécialiste des effets spéciaux (on retrouve son nom au générique de Blade et des séries Hercule et Xena), on était pourtant en droit d’attendre un résultat à peu près correct de ce côté-là. Que nenni puisque l’animation et l’incrustation laissent grandement à désirer. Côté réalisation, O’Neill ne fait rien de folichon tandis q’une musique soulignant lourdement l’action ne tire jamais le spectateur de sa profonde torpeur.
Verdict
Au final, que sauver dans Dinocroc ? Pas grand-chose si ce n’est quelques passages grand guignol dans lesquels la bestiole engloutit voracement ses victimes. Bref, quitte à voir un film de crocodile géant, on se tournera volontiers vers le très sympathique Lake placid (une vraie réussite du genre) et non vers notre navet à écailles.
                            
    
        L'image
    
    
    
    
        
            Couleurs
            
            Définition
            
            Compression
            
            Format Vidéo
            
                16/9 anamorphique couleur
            
            Format Cinéma
            
                1.78:1
						
            
         
     
    
 
                            
	Des visuels de qualité. A défaut d’un bon film, on bénéficie tout de même d’une bonne image, le rendu vidéo étant globalement précis, propre et bien saturé. On déplore toutefois un léger grain de-ci de-là et une compression qui apparaît à quelques reprises mais rien de bien méchant.
                            
                            
    Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français                      
2.0
Français                      
5.1
 
                            
	Des pistes sonores très fréquentables. Si l’éditeur nous propose deux pistes en français (Dolby Digital 5.1 et Dolby Digital 2.0), on aurait préféré n’en avoir qu’une seule mais bénéficier également d’une bande sonore en version originale. Honorable, la piste en 2.0 ne fait pas le poids face à un 5.1 puissant et précis qui nous plonge au coeur de l’action (et quelle action ...).
                            
                            
    
        Les Bonus
    
    
    
        
            Supléments
            
            Menus
            
                
            
            Sérigraphie
            
            Packaging
            
            Durée
            
                0 min
            
            Boitier
            
                Amaray
            
         
     
    
 
                            
	
 
Aucun supplément.
                            
Bonus
    
        
            
            Livret
 
        
            
            Bande annonce
 
        
            
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