Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
88 min
Nb Dvd
1
L’histoire
Deux frères, Bert et Jim Sullivan, partent pour le Mexique avec pour objectif de se venger du meurtrier de leur père, un riche propriétaire terrien.
Critique subjective
1966. Dans les décors d’Almeria, deux tournages cohabitent sous le soleil espagnol. Le premier film en gestation est un pur western spaghetti (même si son réalisateur exècre cette appellation). Le second métrage est aussi un western italien mais, loin de toute exubérance latine, il se réclame du western classique hollywoodien. Le premier titre, c’est Le bon la brute et le truand de Sergio Leone, le second Texas adios de Fernandino Baldi.
Texas adios reprend un thème cher au genre, la vengeance. Shérif texan, Bert Sullivan décide un jour que le moment est venu pour régler ses comptes avec celui qui a jadis tué son père. Notre homme part pour le Mexique (un pays sclérosé par la corruption et où gronde la révolution) accompagné de son jeune frère, Jim. Si le voyage sera un parcours initiatique pour ce dernier, il constituera une quête au dénouement shakespearien pour son aîné (on flirte avec la tragédie grecque). Nouveau venu dans le western italien, Franco Nero (Le temps du massacre, Django, Keoma) fait alors ses premières armes dans ce genre qui le rendrai célèbre. Son visage taillé à la serpe, ses yeux bleus perçants et surtout sa présence naturelle lui permettent ici de composer parfaitement son personnage de shérif taciturne.
Davantage connu pour ses péplums, Fernandino Baldi n’en a pas moins signé quelques westerns intéressants (Blindman, Le dernier des salauds). Sur Texas adios, cet honnête artisan opte pour une mise en scène très classique, voire sobre. Le métrage nous donne à voir de vastes étendues filmées en scope et une poignée de fusillades (dont un inévitable duel final), rien de bien original en somme.
Verdict
Classique (à l’excès ?), Texas adios se révèle au final un peu trop propre, trop lisse. S’il n’apporte donc rien de nouveau au genre, le film de Baldi a déjà le mérite d’être un titre divertissant, c’est toujours ça de pris.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Une qualité d’image qui, sans être honteuse, se révèle moyenne, même en tenant compte de l’âge du film. Si les couleurs sont bien restituées à l’écran, la restauration réalisée n’a pas supprimé certains défauts patents : une définition approximative dans plusieurs plans et un master portant les stigmates de ses trente ans d’âge (rayures et taches sont de la partie). On relèvera aussi de gros soucis de compression au niveau de quelques arrières plans.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Italien
1.0
Français
1.0
Un mono qui accuse plusieurs défauts. En VO (italien) et en VF, les deux pistes 1.0 sont peu dynamiques et affichent un mixage sonore médiocre. On peut également déplorer des craquements récurrents et un léger souffle qui nuisent à la qualité d’écoute.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
38 min
Boitier
Amaray
- Autour du film (16 minutes) : Avant d’analyser les thématiques du film, Karim Bourouba resitue le métrage dans les filmographies de Baldi et Nero. Un supplément intéressant à ne découvrir qu’après visionnage du film (« spoilers » à foison).
- Galerie photos.
- La collection (22 minutes) : Bandes annonces des 14 westerns de la collection.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage