Un Dos Tres saison 1

Pays
Espagne (2006)
Date de sortie
mercredi 23 novembre 2005
Durée
42 Min
Réalisateur
Producteurs
Jesus Mateos et Casilda de la Pisa
Scénaristes
Pilar Nadal, Juan Carlos Cueto, Antonio Venegas
Compositeur
Manel Santisteban
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
42 min
Nb Dvd
5


Dans les années 80, une série tirée d’un film d’ Alan Parker débarquait en France. Il s’agissait de "Fame". Phénomène de mode avant de devenir série culte, l’ensemble tenait essentiellement par la qualité des musiques, celle des rythmes utilisés, la variété constante des morceaux, le jeu impeccable des acteurs, l’espoir que les épisodes offraient aux spectateurs. Car qui n’a pas eu envie de danser comme Leroy ? Qui n’a jamais voulu chanter comme Coco Hernandez ?  Ou encore qui n’a jamais voulu composer comme Bruno Martelli ? Toutes ces choses qui composaient cette série culte, et qui chaque semaines nous tenait en haleine en scotchant un sourire de bien-être à chaque fin d’épisode. D’ailleurs, qui n’a jamais été surpris par la ressemblance entre Bruno et Michel Berger ?

Alors, bien évidemment, on pouvait logiquement penser, que les Européens, tenteraient l’aventure ! Et bien non, quelques essais plus ou moins réussi furent tenté au cinéma avec « Alive » (Frédéric Berthe, 04) pour le mieux, « Bouge ! » (Jérome Cornuau, 97), pour le pire, mais en fait rien de bien transcendant et surtout aucune série permettant de faire vibrer les cœurs et chavirer les jeunes filles. Et finalement, c’est du côté Espagnol, qu’arrivera la surprise : « Un Dos Tres » arrive sur les écrans en 2002, sous la houlette de Daniel Ecija et Ernesto Pozuello.Et c’est le carton absolu, la distribution impeccable est adulée par les fans, les acteurs principaux deviennent des megastars, et les saisons s’enchaînent aux rythmes des années.

M6, nous propose donc logiquement de découvrir la saison 1, de cette série espagnole qui, en quelques années, est devenue aussi culte que son illustre aïeule. Et cela est mérité, car lorsque l’on pense fiction Ibérique, on aurait tendance à prendre comme repère Almodovar ou Amenabar des réalisateurs internationalement connu, mais avec un univers particulier, aux acteurs sur jouant souvent pour coller au plus prêt de l’action. On craint, à tort d’ailleurs, d’assister à une nouvelle fotonovela Et là, il n’en ai rien, les acteurs sont impeccables, ne surjouant jamais, parfaitement crédibles autant dans le jeu que dans la danse, ne cherchant jamais l’esbrouffe, les comédiens se lovent dans leurs personnages et chacun se retrouve libre de s’identifier à Pedro (Pablo Puyol), jeune homme pauvre mais talentueux, à Diego (Miguel Angel Munoz), Arrogant et prétentieux , ou encore à Lola ( Beatriz Luengo), la jeune fille timide ou à sa copine Ingrid (Silvia Marty), la rouquine au charme ravageur et à l’esprit fougueux, autant de personnage à l’universalité parfaitement maîtrisée. Les professeurs d’ailleurs ne sont pas en reste, sobres et autant tourmentés que les élèves, ils rajoutent une crédibilité qui n’existait pas dans la série américaine.

Et c’est certainement, ce qui différencie « Un Dos Tres » de « Fame », car si les Américains estiment que le professeur est garant de la morale, les Espagnoles eux considèrent qu’ils sont aussi faillibles que les élèves et ainsi donnent une crédibilité plus accrue à leur série. Car en mêlant habilement, les destins des uns et des autres, chacun peut ainsi plus facilement s’identifier et les messages que l’on peut retirer de chaque épisode passent évidemment plus facilement.

En conclusion une série qui n’a pas fini de nous faire rêver, parfaitement maîtrisée, dépassant même par certain moment son modèle américain.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1


Une image agréable sans être exceptionnelle, qui semble, tout de même, avoir été autant travaillée que le reste. Ce qui, pour se résumer, prouve une fois de plus la qualité du travail pratiqué autour de cette série.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0


Tout en 2.0, c’est un peu une déception. Car le son crachote parfois, et cela gâche quand même le plaisir, principalement, pour une série où la musique est à l’honneur. Ce sera donc notre mauvaise note pour l’ensemble.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


M6 ne nous ayant fourni que deux épisodes de la saison 1, il ne m’est pas possible de parler des bonus, ni même de dire s’ils sont présent dans ce coffret.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage