Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
84 min
Nb Dvd
1
Après "Babe, le cochon qui voulait être chien de berger", les chiens et chats qui partent pour un « Grand Voyage », afin de retrouver leur maître, voici qu’arrive « Zig-Zag » un zèbre qui rêvait d’être un cheval de course.
N’y allons pas par quatre chemins, si vous recherchez le chef-d’œuvre de l’année, passez votre chemin. « Zig-Zag » est un film familial et rien d’autre. Et à ce titre on peut parler de réussite, car l’ensemble atteint son but dès le départ, captivant à la fois parents et enfants. Car à la vue du bébé zèbre, les petites têtes blondes sont captivées d’emblées, assimilant leur identité à celle du personnage. Et les parents se laissent facilement embarquer dans les aventures de l’animal ainsi que de ses nouveaux propriétaires. Si l’ensemble ne relève pas de la haute Académie cinématographique, il a le mérite de sonner juste, agréablement dosé en humour, savamment ajusté en émotion et techniquement bien maîtrisé en effets spéciaux. Car l’utilisation des images numériques pour refaire les mouvements de bouche, sans débordement reste l’une des idées les plus grandioses du film.
Frederik Du Chau, à qui on doit notamment le plus ou moins bon « Excalibur, l’Epée Magique »(98) maîtrise parfaitement son sujet, en n’offrant pas trop de personnages caricaturaux, (le zèbre, les chevaux…) ou voir même en exagérant certains traits, comme ceux du pélican en incroyable tueur à gage raté ou encore les deux mouches, improbables rejetons d’une fratrie qui nous offrent certaines des meilleures répliques du film, le réalisateur respecte l’image d’Épinal de ses animaux en les utilisant pour servir son histoire. Ainsi l’étalon reste fière et imposant de force, la chèvre rassurante et sage, et ainsi de suite. Un choix qui sert parfaitement les animaux mais aurait, malgré tout, tendance à desservir les comédiens au point de les relier au second plan. Malheureusement le plus grand frisson se trouve dans la Version Originale, qui bénéficie (A la différence de la VF) d’un casting de rêve, Frankie Muniz (Cody Banks, 03, Deuces Wild, 02), Dustin Hoffman (Jeanne d’Arc, 99, Mon beau-père, mes parents et moi, 05), Whoopi Goldberg ( Sister Act, 92, Une vie volée, 00), et Michael Clarke Duncan ( La ligne verte, 00, Sin City, 05).
Bruce Greenwood (I, Robot, 04, Antarctica, 06) semble constamment pris par sa tristesse et l’on finit par s’en désintéresser totalement, tandis que la jeune Hayden Panettière ( Une bouteille à la mer, 99, Super Papa, 03), devient accessoirement le faire-valoir de notre héros en pyjama.
Pourtant l’ensemble ne manque pas de corps et l’on se laisse emporter sans résister dans cette aventure, dont on connaît la fin certes, mais qui arrive quand même à nous faire palpiter. Car malgré tout, c’est à cela que l’on juge un film réussi. Si même en connaissant la fin vous arriver à palpiter pour le héros, à coup sur le réalisateur à mené sa mission à la perfection.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une bien belle image même si les scènes obscures, font ressortir quelques grains, l’ensemble est de très bonne qualité et les effets spéciaux ne souffrent d’aucune perte sur ce support. Une bonne note donc pour ce Dvd !
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
C’est à la fois une belle surprise et en même temps une grande déception. Une bonne surprise, car la piste 5.1 est de très bonne qualité, et ne permet aucune déperdition d’effet. Un très bon équilibrage, limite à merveille les différences de volume entre les actions, la musique et les dialogues. C’est donc parfaitement agréable ! En revanche, la grande déception se situe au niveau du doublage, car d’un casting de rêve en Version Originale, on se retrouve avec Grégory Lemarchal et Lucie Bernardoni de la Star Academy, franchement le choc est terrible.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
90 min
Boitier
Amaray
Une très belle édition, complète en ce qui concerne les bonus. D’abord un petit reportage sur le travail de Gregory et de Lucy, pour le doublage des voix en français. Une petite mise en avant ne fait pas de mal à la carrière ! Ensuite un bêtisier, qui ressemble beaucoup plus à une suite de plans d’essais qu’à un vrai pot-pourri de gaffes comme sait si bien le faire Pixar, puis deux making off : Le premier concernant la façon de faire parler les animaux, ce qui en remet une couche sur la différence de casting entre l’original et le français, puis un autre sur la façon de faire jouer les animaux, les astuces, et cela permet une vrai mise en avant des dresseurs, très important sur ce type de tournage, ensuite des Scènes coupées rajoutent un peu plus de plaisir, un agréable moment à passer avec la musique de Sting et de Bryan Adams, une autre fin qui finalement n’était pas si intéressante que ça et enfin un jeu pour compléter le tout. En gros on ne voit pas souvent d’édition aussi complète que celle-ci.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage