Le Film
Critique de Philippe Jallet
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
48 min
Nb Dvd
1
La Linea, tout le monde connaît. Ou presque. Ce sympathique personnage au caractère de cochon déambule sous les traits de son dessinateur, au dessus d’une ligne horizontale… Enfin… je dis au dessus, mais il lui arrive régulièrement de plonger en dessous en fin d’épisode !
Osvaldo Cavandoli avait créé ce personnage en 1972, adaptation d’une publicité de la fin des années 60. La série comptera au total 90 épisodes, dont le tiers nous sont proposés sur ce DVD. Chaque épisode dure un peu plus de 2 minutes. C’est court, mais largement suffisant pour faire vivre à son personnage principal des aventures délirantes, grâce au bon vouloir du dessinateur, que le personnage apostrophe régulièrement. Et le spectateur rit volontiers aux (més)aventures de Balou ou encore Monsieur Linea, selon l’appellation.
C’est Carlo Bonomi qui prête sa voix à notre héros. Il a un langage propre, d’où surgissent ça et là quelques termes italiens. La voix participe grandement au génie de cette série. Que ce soit ses protestations où ses rires moqueurs, le ton de Balou est un facteur hilarant à lui seul.
Les épisodes sont assez similaires dans leur construction : Balou arrive, s’étire, regarde derrière lui, et demande au dessinateur de lui crayonner la suite sa ligne « porteuse », et arrivent ensuite plusieurs aventures. Le personnage principal pourra ainsi y rencontrer des animaux, des objets divers pour s’amuser ou se faire mal (oui, il se fait souvent mal à notre grande joie), ou même l’amour, dans l’un des épisodes qui servira d’illustration au menu de ce DVD. En général, Balou disparaît corps et bien dans les profondeurs de l’écran, alors que la main du dessinateur écrit le mot « FIN » sur la ligne brisée. Une structure simple, mais d’une redoutable efficacité !
A noter que même si le fond est bleu au début d’un épisode, celui-ci variera en fonction de l’humeur, ou même de la douleur de Balou.
La linea n’est pas à consommer à grande dose. Comme la Noiraude ou les Shadocks, le programme devient vite lassant si l’on en abuse. La prescription habituelle est de 2 ou 3 épisodes par jour pour bien profiter de ce programme culte et génial !
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Impressionnante de médiocrité, l'image n'a visiblement subi aucun lifting ! On voit allègrement les différences de ton entre le blanc du personnage et le blanc de la ligne. Une telle médiocrité est assez hallucinante.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Italien
2.0
L'horreur absolue ! Si les premiers épisodes disposent d'un son à la limite, la suite est désastreuse. Dès que le générique change, on passe à un mode sonore horrible indigne d'un DVD. Un minimum de nettoyage aurait du être fait.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Rien, rien et toujours rien.
Mais n'oublions pas de mentionner les menus, d'une pauvreté dramatique. Non seulement ils sont très moyens, mais en plus, la navigation entre les épisodes ne propose aucun titre. Et les épisodes qui à l'origine s'appellent 108, 109 ou 110 sur le film portent le nom "Episode 1", "Episode 2" et "Episode 3" dans le menu. Bref, c'est moche et mal fichu.
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

Liens internet

Interface Rom

Jeux intéractifs

Filmographies

Clips vidéo

Bêtisier

Bonus Cachés

Court Metrage