Duma

L’histoire :

Au Kenya, un jeune garçon, Xan, recueille un guépard orphelin, qu’il nomme Duma. Une tendre complicité se noue entre les deux êtres au sain du ranch familial. Mais Duma grandit, et l’heure de le rendre à la vie sauvage approche.

La critique :

Carroll Ballard, réalisatrice de ce film, n’en est pas à son coup d’essai. Avec, entre autres, L’étalon noir (1980) et L’envolée sauvage (1997) elle a déjà démontré son savoir faire concernant les films animaliers. Et ce sont particulièrement les images qui sont à louer dans cette œuvre. La splendeur sauvage des plaines africaines envahit littéralement l’écran, prenant parfois le pas sur l’intérêt du scénario.

Dans sa structure, le scénario est assez conventionnel, et n’hésite pas à emprunter quelques raccourcis pour simplifier le récit. L’adoption est ultra rapide, et le départ pour rendre Duma à la vie sauvage plutôt brutal. Le fait que le film soit essentiellement destiné aux enfants explique facilement ce choix. Mais quelles que soient les facilités scénaristiques utilisées, le voyage initiatique de ce jeune garçon (excellent Alex Michaeletos) est très intéressant. Avec ses compagnons, il vivra des aventures trépidantes, qui raviront les enfants… un peu moins les parents.

Mais ce sont essentiellement les images qui font l’intérêt de ce film. La splendeur des paysages, la grâce de ces animaux à l’état sauvage… l’imminence du danger. Un superbe travail a été fait de ce côté-là, en veillant à garder une cohérence avec le récit, aussi simpliste soit-il. Le travail effectué avec le Guépard donne lieu à de grands moments, dignes d’un documentaire de National Geographic.

Alors certes, Duma ne révolutionne en rien le film animalier pour enfants, mais permettra toujours à ceux-ci de passer un bien agréable moment, et de découvrir par ce biais un pendant de la vie sauvage africaine. Attention cependant si vous voulez montrer ce film à des enfants en bas âge : le guépard est perçu à juste titre comme un prédateur. Certaines scènes le montrent en train chasser et de dévorer sa proie. Et même si grand soin a été adopté de ne point trop en montrer, il faut quand même savoir que le film comporte des scènes de chasse.

Un image irréprochable. Le master est propre, et la nature avec ses contrastes importants est parfaitement retranscrite à l'écran.

Un son très correct, qui n'en fait pas des tonnes.

Peu de choses au menu :
- Bande annonce (1min30)
- Scènes coupées  (1min50) : 2 petites scènes dialoguées, en VO sans sous titres et d'un intérêt très réduit.