La Reine des damnés

Synopsis
Lestat sort d'un long, très long sommeil, pour émerger dans notre monde - le seul à lui offrir les stimulations, les frissons, les plaisirs raffinés que peut convoiter un vampire mélomane, sophistiqué et délicieusement pervers…
Depuis un siècle dans un cercueil en Louisiane sommeille un vampire. La musique rock anarchique et bruyante du 21e siècle le tire de sa léthargie. L'immortalité rend vite la vie routinière et insipide, ainsi un peu de popularité aiderait à se changer les idées. C'est pour cette raison que ce vampire s'est initié à la musique et qu'il est devenu le chanteur du groupe Satan's Night Out. Son nom : Lestat.
La raison de son succès : son allure et ses manières de vampire. Mais les journalistes n'y portent pas grande attention, ce milieu croulant sous les gens singuliers cherchant la célébrité par tous les moyens. Excepté pour Jesse Reeves qui, lorsqu'elle apprend l'existence de Lestat, quitte l'Angleterre pour découvrir la vraie identité de ce soi-disant chanteur.
Elle se rend dans l'ancienne demeure de Lestat en Nouvelle-Orléans où elle découvre un journal écrit par celui-ci quelques siècles auparavant.
Un vampire du nom de Marius amena Lestat dans l'univers de ses pairs. Ce grand vampire fut le seul gardien des trois derniers millénaires à veiller sur les deux vampires les plus redoutables : Enkil et Akasha, le roi et la reine des damnés. Ces deux vampires, originaires d'Égypte, avaient une telle soif de sang que, pour sauver les humains et les vampires de l'extinction, les autres vampires avaient dû les enfermer dans un endroit secret.
Mais voilà que la popularité de Lestat met en péril l'humanité : il dévoile l'identité de la reine des damnés à Jesse, ce qui soulève la colère des autres vampires et libère Akasha.
Critique Subjective
Un père spirituel
En 1994, Neil Jordan livrait Entretien avec un vampire, l'adaptation du premier tome de la saga vampirique d’Anne Rice avec un casting incroyable composé de Tom Cruise, Brad Pitt et Antonio Banderas (sans oublier les débuts de la petite Kirsten Dunst, déjà excellente). Sa beauté plastique, sa brillante sobriété dans la mise en scène et ses quelques plans chocs permettent à ses 3 acteurs étiquetés glamour de  s’effacer ainsi derrière leurs personnages et, à ce titre, on peut dire que Tom Cruise y a sans doute trouvé le meilleur rôle de sa carrière. Le public ne s’y trompera pas en plébiscitant également la très belle performance du golden boy d’Hollywood dans la peau de Lestat. Le film de Neil Jordan est devenu à ce jour quasiment un classique du film de vampires,
Hollywood ou les accrocs des séquelles…..
La Reine des Damnés est un nouveau chapitre des aventures fantastiques de Lestat, le légendaire anti-héros des "Chroniques des Vampires" de Anne Rice, découvert au cinéma dans ENTRETIEN AVEC UN VAMPIRE. Les producteurs allant perdre les droits d’exploitation de la chronique des vampires se dépêche de mettre en chantier le numéro 3 de la série. Exit, le 2 , on en fera un rapide résumé dans le 3 , allez Hop, hop, hop, on se dépêche de tourner le film, de la post produire, de le sortit et de l’éditer en DVD. Tout ça en moins de 19 mois. Quel exploit.


Lestat Rock Star
Situé dans le milieu rock gothique qu'investit le vampire Lestat, La Reine des damnés se devait de posséder une bande-son à la hauteur de son thème. L'écriture de celle-ci a été confiée aux soins de Jonathan H. Davis, leader et compositeur du groupe de métal KoRn. Les chansons censées être interprétées par Leslat et son groupe ont, pour leurs parts, été composées et interprétées par des poids lourds de la scène rock, comme Marilyn Manson ou Static-X's. Les premières prises de vue de La Reine des damnés ont été assez inhabituelles puisqu'elles ne concernaient pas l'une ou l'autre des scènes du scénario, mais bien trois clips devant être ceux de chansons interprétées par Lestat et sa bande. Le thème de ses composions ne doivent rien au hasard puisque chaque clip rend hommage à un classique du cinéma d'horreur, respectivement , Nosferatu (Nosferatu, eine Symphonie des Grauens) et le Dracula de Tod Browning.
People
 Pourtant le film fait parler de lui bien avant sa sortie. En effet, la fin du tournage du film a été endeuillée par la disparition de la chanteuse de R'n'B Aaliyah, décédée dans un accident d'avion le 25 août 2001. La post-production n'était alors pas achevée. La comédienne a donc dû se faire doubler pour l'ensemble de ses dialogues par une voix plus sombre et menaçante, correspondant plus à son personnage. Un travail effectué par le propre frère de la comédienne débutante, Rashad.
Au regret de vous dire
Ce film souffre de quelques défauts. Le premier est qu’il vient après le film de Neil Jordan et il n’en a ni les acteurs, ni la fidélité à l’œuvre de Anne Rice, ni la beauté plastique. Le deuxième est que ce n’est qu’un produit de producteurs avide de rentabiliser une licence. Et son troisième défaut est le manque d’acteurs charismatiques ou de second plan bien mal utilisés.
Mais il n’est pas exempt de qualités, on regrette que le réalisateur n’exploite pas plus certaines pistes (Maharet, les aniens, le monde parallélle des vampires) mais ce film est somme toute bien au dessus de la production habituelle( Vampire 2, Les vampires du désert….)
Un dernier mot
Quel regret de se dire que l’adaptation du 2ème tome de cette saga, « Lestat le Vampire », ne verra probablement jamais le jour. La Reine des Damnés est bien au dessus des productions habituelles mais bien en dessous des chefs d’œuvre du genre.

Elle est ciselée et absolument magnifique. Le master est irréprochable, l’image est merveilleusement définie. Les contrastes sont très bien gérés. Quelques défauts de compression apparaissent ici et là surtout dans les scènes de nuit bleuté. Mais rien de rédhibitoire.

Le mixage permet à la fois d’instaurer une atmosphère et d’être très précis à la fois. La bande son est sans doute le clou du spectacle de DVD. Elle est puissante, bien calibrée, les surrounds sont constamment utilisés et les basses viennent soutenir la dynamique et ne sortent jamais de leur rôle pondéré. La centrale est remarquable de clarté et d’intelligibilité.Détail imlportant: la piste française est au niveau de la piste anglaise. Un mixage remarquable. Chapeau.

Menu et interactivité

Un menu fixe avec une très belle musique très douce. Détail amusant dans le chapitrage, on peut accéder au générique de fin en un clic. Tous les bonus sont sous-titrés. L’accès au sous-titrage du commentaire du film n’a pas été possible. Les bonus sont structurés en menu et sous-menus

Bonus :
• le commentaire audio du réalisateur, producteur et responsable du montage :



• Les interviews : Ces interviews tournent vraiment autour du film et surtout de ceux qui ont fait la musique et qui ont retranscrit l’aspect Rock Star de Lestat,



• L'hommage à Aaliyah : Ce reportage astucieusement monté met en avant la grâce et la beauté de la jeune actrice débutante et finit en nécrologie forcément positive sur son potentiel et la formidable actrice qu’elle aurait pu devenir.



• Le Making Of du film : Appelé les coulisses dans le menu, ce petit reportage mêlant les interviews et les images du trucage du film ne se montre que peu d’intérêt.

• Les clips musicaux et scènes du concert : Accédez directement aux scènes du film des concerts de Lestat. On notera le soin particulier e très clipesque apporté à ses scènes de concert.



• Les scènes inédites : Quelques scènes coupées avec un panneau introducteur (en Anglais) indiquant pourquoi cette scène a été coupé et la manière dont elle aurait pu s’insérer dans le film


• Le bêtisier : étrange que ce genre d’exercice en fasse rire que ceux qui y participe
• La galerie de photos : Très belle et stylisée
• La bande-annonce originale :  Alléchante et croquante à souhait