Quand faut y aller, faut y aller

Titre Original
Nati con la camicia
Genre
Pays
Italie (1983)
Date de sortie
vendredi 3 novembre 2006
Durée
90 Min
Réalisateur
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Italien
Non
Non
Non
Français
Non
Non
Non
Le Film
Critique de David Guillet
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
90 min
Nb Dvd
1
Synopsis
Rosco est un aventurier qui parcourt les Etats-Unis en roller. Doug sort tout juste de prison. Ils se rencontrent dans un bar à la suite d’une bagarre où ils sont arrêtés par la police. Leur évasion les conduits dans un aéroport ou une fois de plus ils se font passer pour deux agents de la CIA en mission. Mais à l’atterrissage ils sont pris en charge par de vrais agents et les voilà enrôlés de force dans une mission périlleuse qui vise à empêcher un groupe de terroristes du nom de K1 d’agir.

Critique subjective :
Avant de parler du film revenons un peu sur le duo comique des années 70 et 80 qui à l’instar de Laurel et Hardy ont su marquer de leur empreinte le cinéma comique. BUD SPENCER (Carlo Pedersoli) est né le 31 octobre 1929 à Naples. Dès son plus jeune âge il se passionne pour la natation tout comme son futur compère. Cette passion pour la natation le conduira en 1952 et en 1956 aux jeux Olympiques. Il fera quelques figurations dans des films tel que "Quo Vadis" ou encore "vacanze col gangster". En 1967 il tournera son premier western avec Terence Hill  "Dieu pardonne, moi pas". Il prendra alors un pseudonyme à consonance américaine très à la mode à l’époque. Son choix se portera sur une de ses idoles Spencer Tracy et de la bière américaine Budweiser. Il tournera régulièrement avec Terence Hill dont notamment en 1983 "Nati con la camicia" (Quand faut y aller faut y aller). En 1990 il tournera avec Thierry Lhermitte dans "Anges ou démons" puis de 1991 à 1993 dans la série "Extra large" pour retrouver Terrence Hill en 1994 dans "Petit papa baston", un film écrit par le fils de son compère. Terence Hill (Mario Girotti) est né à Venise le 29 mars 1939, ses yeux bleus légendaires lui viennent de sa mère Allemande. A 12 ans il tourne dans "Vacance col gangster" il enchaîne alors les petites productions jusqu’à l’avènement du western spaghetti dans la peau du célèbre Trinita. Tout comme son compère il doit choisir un nom à consonance américaine. Il tournera notamment avec Sergio Leone le maître du genre dans le nom moins célèbre "Mon nom est personne". Il s’essayera à la réalisation dans Lucky Luke une grosse déception, "Don Camillo" et surtout "Petit Papa Baston".

Galla de Baffes à Gogo
"Quand faut y aller faut y aller"  ne déroge pas à la règle des films de Bud et Terence, on y retrouve ainsi les deux compères contraints et forcés de faire équipe suite à un quiproquo. Ainsi après une rixe dans un bar, nos deux compères volent sans le savoir un camion ils se retrouvent donc en fuite et c’est ainsi qu’ils se retrouvent dans la peau des deux meilleurs agents de la CIA en partance pour Miami afin de déjouer un attenta terroriste de grande envergure. C’est pour ainsi dire une institution, il n’existe pas de film avec Bud et Terrence sans une bonne baston et ici c’est le cas, ce qui frappe le plus pour ainsi dire c’est que ces bastons n’ont pas pris une seule ride, du côté des bruitages c’est un vrai régal d’entendre à nouveau ces baffes et autres coups de poings que l’on peut soit même bruiter à la bouche. Certes on n’atteint pas le niveau spectaculaire des chorégraphies de combats actuels, mais la dimension comique est sans nul doute au rendez-vous. Difficile de nos jours et avec un souvenir nostalgique des années 80 de revoir le film sans rester impatient qu’une bagarre n’explose et que les deux acolytes ne se transforment en distributeurs de baffes, et c’est bien là que réside le problème on se prend à penser qu’entre deux bagarres il ne reste plus rien au film. Si les acteurs principaux s’en tirent avec les honneurs, le reste du casting surjoue à faire d’une manière presque agaçante avec une mention spéciale pour le chef de la CIA. Il en résulte que le film manque un peu de dynamisme voir de profondeur entre les scènes des bastons.

Le mot de la fin
Si vous étiez fan et que vous voulez revoir et revivre les bastons du duo Bud Spencer et Terrence Hill préparez vous à avoir une légère pointe de déception non pas sur la qualité des bastons mais plus sur le film en lui-même. Côté technique cela reste tout à fait acceptable pour un film de cet âge et un travail sur le bonus à été fait pour proposer des interviews.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Proposé dans son format original 4/3 l’image est de bonne qualité et si le master souffre un peu de défaut ça et là, la compression est suffisamment maîtrisée pour ne pas rajouter de défaut à l’image. La colorimétrie est elle aussi de bonne qualité.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Italien
2.0
Deux pistes sonores sont proposées toutes deux en dolby digitale 2.0, la version originale en italien et la version française. Certes cela crachouille un peu notamment sur les musiques d’ambiances mais on retiendra surtout le bruitage des bastons qui sont les points forts du film, et sur ce point les deux pistes audio sont à la hauteur des attentes et s’en sortent bien.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
17 min
Boitier
Amaray
Bud Spencer et Terrence Hill un duo légendaire
Frédéric Lombard et Christophe Lemaire journalistes, présentent leur expérience et leur vécu sur les films du duo et surtout une analyse des films qui on le sent bien les ont marqué. Pendant donc 17 minutes on reviendra sur la filmographie en duo des acteurs et les influences que ces films ont eus sur le cinéma de l’époque et les raisons qui font que pour beaucoup ces films n’ont pas pris une ride.

Galerie Photo
Des photos se succédant sans grand intérêt.

Bio et filmo d’Enzo Barboni
Une biographie et une filmographie du réalisateur qui fit de Bud Spencer et Terrence Hill son duo fétiche. Si l’énoncé est intéressant la forme l’est un peu moins car c’est sous forme de menu fixe que la bio est présentée sans aucun extraits des films cités c’est bien dommage.

Présentation de la collection
3 bandes annonces des films de la collection à l’affiche : "Attention les dégâts", "Quand faut y aller faut y aller" et "Banana Joe".

La recette du hamburger
Un petit jeu interactif pour refaire la recette du hamburger et non du handburger façon Bud Spencer. La récompense une simple séquence tirée du film.

Chapîtrage des bastons
Et oui un film de Bud Spencer et Terrence Hill c’est avant tout les bastons et pour cela on nous propose de les retrouver une à une dans ce menu chapîtrage bien particulier. Mention spéciale pour ce bonus donc.

En conclusion, l’utile et l’agréable côtoient l’inutile et le soporifique mais le résultat global est bon avec une bonne interview et ce chapîtrage des bastons.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage