Julia Corsi commissaire : Saison 1

Genre
Pays
Italie (2002)
Date de sortie
lundi 18 septembre 2006
Durée
760 Min
Réalisateur
Producteurs
Pietro Valsecchi et Camilla Nesbitt
Scénaristes
Monica Vullo
Compositeur
Pivio et Aldo de Scalzi
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Italien
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
760 min
Nb Dvd
1


Julia Corsi, vient d’être nommée commissaire dans un arrondissement de Rome. Au fil de ses enquêtes, elle utilisera son savoir faire et ses facultés de discernement pour venir à bout d’affaires souvent difficiles.

Pour résumer la série Italienne « Julia Corsi », on pourrait dire : « Prenez un bout de Navarro, un morceau de Julie Lescaut, mélanger pour obtenir une pâte bien homogène, rajoutez un zest de femmes de loi, avec un rien d’une femme d’honneur. Laissez mijoter puis saupoudrez de Cordier et vous obtiendrez une série Italienne menée tambour battant. »

Autant le dire tout de suite, le problème avec les séries allemandes ou Italiennes, c’est le doublage. Particulièrement lent et soporifique chez les Germains, irritablement chargé chez les latins. Il semble donc que la langue française ne se complète allègrement qu’avec l’anglais. Car dans cette série malheureusement, soit les doubleurs courent après les mouvements de lèvres des comédiens, soit ils laissent tomber et l’on surprend alors quelques mouvements de bouches isolés sans aucune sonorité. Si l’on comprend la prouesse technique de doubler un film asiatique dont le langage fourmille d’onomatopées, il parait surprenant que l’on n’arrive pas  à synchroniser des langues aussi proches que l’Italien et le Français.

Passé ce coup de colère technique, parlons de la série en elle-même. Ce qui surprend d’abord, c’est la qualité de jeu des comédiens principaux, sans exagérations, avec peu de gestes communs, devenus au fil des années les clichés de la parole italienne. On pourrait même parler en découvrant la jeune « Julia Corsi », de composition tout en retrait, avec douceur et  fermeté, qui n’est pas sans rappeler le jeu d’une certaine Monica Bellucci au début de sa carrière. Autour de son personnage, gravitent des comédiens qui tentent l’impensable expérience de jouer sans utiliser les clichés chers aux fictions italiennes.

D’ailleurs, les premières loufoqueries, visant à désamorcer quelque peu la tension de l’intrigue principale, ne sont l’objet que de personnages secondaires, comme Hugo, le jeune agent qui semblait fier d’avoir son propre bureau, mais qui finalement restera à l’accueil. Bien évidemment on ne peut s’empêcher en bon chauvin que nous sommes, de tenter d’identifier les intrigues, à celles de nos héros. Et il faut dire que la comparaison est amusante, car on peut vite associer les mêmes ficelles et nos productions nationales, avec un commissariat austère où tout le monde se soutient, se connaît et se respecte.

Ce qui surprend ensuite, c’est l’intrigue parfaitement maîtrisée de la série. Tournant autour de la femme d’un des inspecteurs, elle nous emmène au fil des épisodes, dans un univers qui devient vite haletant, et l’on se surprend à être très vite happé par le suspens. Conçue comme les grandes fresques de l’été, elle n’en garde que le meilleur, évitant les longs mélos ennuyeux et écrits aux rabais, pour ne garder que le plus haletant.

En conclusion, une série conduite de main de maître, passionnante et intelligemment interprétée, donnant ainsi une leçon de télévision à bon nombre de pays comme la France qui n’arrive que très rarement à concilier dans une même série : finesse de jeu, intelligence de l’intrigue et maîtrise de réalisation. Une série Européenne qui prouve une fois de plus que lorsque l’on veut faire quelque chose de qualité, on peut !
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1


Bon alors forcément, on ne peut pas avoir bon sur toute la ligne, donc logiquement, il y a une partie de l’ensemble qui sera plus faible que le reste. Et c’est du côté technique du DVD que viennent les mauvaises notes. Tout d’abord une image très granuleuse, qui ne met pas du tout en valeur le travail de l’équipe. Les couleurs particulièrement fades, n’offrent aucune clarté à l’ensemble.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Italien
2.0
Même chose pour le son. S’il s’en sort beaucoup mieux que l’image, la piste 2.0 reste quand même une véritable frustration, face aux capacités sonores qu’offre la série. Une frustration qui se transforme très vite en colère, car elle laisse un arrière-goût de produit de qualité vendu aux rabais. Où va le monde, mon dieu, où va le monde ?

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


Bien sur pas de bonus c’eut été trop beau !

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
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